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3,98

sur 15753 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Deux étoiles pour saluer l'esprit visionnaire de ce roman qui, comme "1984", a dû paraître extraordinairement perturbant, voire flippant, à sa publication. Les premiers chapitres du récit, qui plantent le décor, sont ceux qui m'ont le plus intéressée ; la suite fut beaucoup plus laborieuse et ennuyeuse et si Aldous Huxley fut certainement un esprit précurseur, je me permets de douter que le talent d'écriture ait compté parmi ses qualités innées. Le style est très moyen voire décousu et si l'un de ses objectifs étaient d'annihiler tout sentiment dans la société futuriste qu'il a imaginée, alors c'est pleinement réussi, vu qu'il est absolument impossible de s'attacher à aucun de ses personnages.

Oui, sans conteste, au moment de sa parution, ce roman a dû agir comme un raz-de-marée. Mais pour le lecteur d'aujourd'hui, pour qui l'hégémonie de la société de consommation n'est plus une vision dystopique mais bien, hélas, une réalité, dans laquelle le clonage existe, dans laquelle on recourt à des mères-porteuses, dans laquelle les sentiments pèsent bien peu face aux enjeux économiques et individuels, dans laquelle le sexe tient déjà une place prépondérante dans les relations sociales, et enfin, pour faire bref, dans laquelle il est déjà tellement difficile de s'épanouir et d'être heureux sans lutter journellement dans ce but, et bien, et bien, « le meilleur des mondes » laisse un goût assez fade une fois sa lecture achevée.

Avant qu'on ne tire à boulets rouges sur ce modeste avis, je tiens à préciser une énième fois que ma notation ne reflète que mon ressenti de lecture, proche ici de l'encéphalogramme plat.


Challenge de lecture 2015 – Un livre qui se déroule dans le futur
Challenge XXème siècle
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Londres, Centre d'incubation et de conditionnement central.
Au nom de la stabilité sociale, on produit en série des êtres en laboratoire, dans des flacons, grâce aux mains expertes de fécondateurs munis de leurs précieux instruments. Ces êtres sont des embryons au futur tout tracé. Parmi eux, on distingue les castes supérieures (les alphas) et les castes inférieures (les deltas, gammas et upsilons).
Et voilà comment dans un avenir futuriste, une société est créée, mais une société différente de celle que l'on connaît. La famille n'existe plus, la monogamie et les émotions sont à bannir, la fidélité ne fait plus partie du vocabulaire et la devise est "Communauté, Identité, Stabilité".
Le civilisation est ainsi hiérarchisée, malgré la présence de quelques humains (les sauvages) vivant dans des réserves qu'il faut contrôler.

"Le meilleur des mondes" est une oeuvre considérée comme un classique de la littérature américaine dans le domaine de la science-fiction. Aldous Huxley l'a écrite en 1931 en seulement quatre mois. Il était temps que je lise ce livre, tellement connu et adapté plusieurs fois au cinéma. Je n'ai jamais vu le film et je me suis lancée dans cette lecture sans savoir dans quoi je m'embarquais.

J'ai trouvé l'idée de départ originale et j'en attendais beaucoup. Cependant, je n'ai pas trouvé ce que je cherchais. Je me suis vite perdue dans le récit. Il manquait une entrée en matière, un descriptif plus construit du monde créé par Aldous Huxley. Les chapitres sont très courts et ne se suivent pas. L'écriture est difficile à suivre. J'avais nettement l'impression de lire des séquences, ce n'était pas rythmé. Les dialogues étaient terriblement ennuyants.
Ce qui m'a également dérangé est le rôle et la place de la femme dans ce "meilleur des mondes", la qualité de mère n'existe plus, la notion de couple est à proscrire, la sexualité n'est plus qu'un passe-temps sans lien, ni sentiments.

Pourtant, je comprend l'engouement qui s'est formé autour de ce livre, ne serait-ce que par les sujets évoqués tels que l'évolution de la médecine, la manipulation génétique et la sélection sociale, surtout en sachant qu'il a été écrit dans les années 1930. Mais, n'ayant pas l'habitude de lire ce genre de littérature, je suis restée sur ma faim. Je pense que j'aurais eu un autre ressenti s'il avait été plus précis, plus complet, plus développé (au-delà de seulement quatre mois d'écriture...).

Lien : https://labibliothequedemarj..
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Imaginez que vous partez pour cette nouvelle année dans un meilleur monde ?
Imaginez vous le monde de la science fiction apparemment très actuel ! Et qui nous interpelle...

Eh bah moi c'est tout le contraire !
Quel ennui total ! J'ai vraiment rien n'aimer dans ce livre une perte de temps...

Je suis déçu !
Pour bien commencer l'année en plus..

C'est pas pour moi ce meilleur monde !

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Ouh la la, que j'ai eu du mal... Pourtant "le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley est l'une des références de la littérature SF, mais non, je n'ai vraiment pas accroché. Je suis tombée de suite dans le travers "on parle de choses sans les expliquer" (les deltas-moins, les garnisseurs, T.S.F.), ce qui m'a rendue difficile l'entrée dans le roman. Et puis ce style un peu pompeux, avec lequel on ne sait jamais si l'on doit rire ou pleurer...
Pourtant cette société décrite par Huxley est pleine d'idées : plus de femmes enceintes, les bébés sont fabriqués dans des usines selon 5 castes différentes, puis conditionnés durant leur enfance afin de remplir toute leur vie le rôle qui leur a été assigné, aidés il est vrai d'un peu de "soma" afin de les droguer quotidiennement et donc de ne pas les laisser trop réfléchir... Pour un roman écrit en 1932, que de prémonitions ! Mais cela n'a pas suffi à m'emballer plus que ça. D'ailleurs quand je vois le mal que j'ai eu à écrire ce billet, cela veut tout dire ! Bref, dans le même registre j'ai largement préféré "1984" de George Orwell.
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La société inventée par HU est extraordinairement complexe et engagée , elle est une preuve de l'intérêt de l'auteur face au nihilisme gagnant l'Europe. Mais quand on regarde la réalité actuelle , nous en sommes encore loin , des bébés en flacon .... les gens sont pauvres...les hôpitaux , les écoles en manque d effectifs ,...preuve que la technologie et les progrès sociaux n'ont pas la paume grande ouverte....avant de penser la voiture volante ou je ne sais quelle utopie sortie du join d'un bobo , il faut formuler ce constat : vu l'épuisement des réserves naturelles et des inégalités socio-économiques en Occident , la société vue par Huxley ne sera jamais atteignable.
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Intéressant mais très étrange en vérité... le début est superbe, ahurissant, saisissant (mes lèvres resteront close, le mieux reste de le découvrir soit même )

Puis naît le sentiment perfide que ce monde parfait, ou plutôt cette dictature parfaite, est vraiment parfait... que c'est non seulement réalisable mais possiblement réellement bénéfique. Vivre dans cette sorte de 'neutralité', c'est certes renoncer aux passions, aux envolés de bonheurs, mais c'est se défaire à jamais de la douleur. On ne manque pas de ce qu'on ne connait pas, alors je croit que oui ils sont vraiment heureux, ils sont dans cette béatitude enfantine, cette neutralité qu'on nomme innocence...

C'est ça le plus pervers de cette oeuvre : c'est odieux mais attirant ! En tout cas franchement marquant

Bon ensuite ça s'enlise, les persos débattent à l'infini sur cette société mais en somme le principal est dit dès le début, et notre réflexion se fait toute seule. Donc perso je me suis ennuyée... Surtout que la présence du Sauvage, oh quelle originalité hem... On se croirait chez Diderot...

Peut être finalement ce livre permet de relativiser notre monde "pourris" ?! Un monde où l'on a accès à ces envolés de lyrismes, à ces bonheurs issus de la souffrance... A méditer !

note : Première incursion pour moi dans la dystopie. La moins bonne de toutes celles lues jusqu'à présent. J'ai préféré Fahrenheit 451 de Bradbury, La zone du dehors de Damasio (si on la compte dans les dystopies), les Monades urbaines de Silverberg, et 1984 d'Orwell que je lis en ce moment est aussi en bonne voie.
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Dans une civilisation future, l'humain est créé artificiellement selon les besoins du poste qui lui sera affecté. Il est créé en grand nombre et sur peu de modèles. Il faut beaucoup de consommateurs. Chacun est heureux car modelé à l'être. de plus, les sentiments et émotions ont été effacés par leur éducation. Sans jalousie, sans envie ni conflit, le bonheur devient loi.

Autant j'ai lu avec plaisir "Fahrenheit 451", autant ce classique-là a été une épreuve. Je trouve qu'il n'a pas bien vieilli.
Certe la vision de ce "meilleur des mondes" est d'une grande justesse. Mais j'ai trouvé l'écriture lourde, répétitive, trop pleine de descriptions techniques qui n'apportent rien à l'histoire.
Le troisième chapitre est même quasi incompréhensible dans son mélange déconstruit de scènes qui n'ont rien à voir entre elles.

Mais surtout ces mots qui reviennent sans cesse à tout propos ! J'ai terminé ma lecture en overdose d'acétate et de viscose, phobique du pneumatique.

L'idée de base est géniale et très bien vue, il faut l'avouer. Sa technique pour rendre les gens artificiellement heureux en leur ôtant leur part d'humanité est très réaliste. Effrayante.

Mais je n'ai pas passé un bon moment à découvrir ce classique. J'attendrai de l'avoir digéré pour m'attaquer à une autre dystopie.
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Comment tomber dans le piège du "classique" en 1 leçon…

Le livre m'étant littéralement mis entre les mains, j'ai enfin pu commencer le meilleur des mondes. Grande réputation, souvent cité au même niveau que 1984, j'en attendais d'autant plus que j'emporterais 1984 sur une île déserte (cf Babelio).

Mais la rencontre a très mal commencé. le début est trèèèès laborieux, plein de descriptions techniques, de personnages arides et peu (pas) intéressants. Mais bon. C'est un classique et puis je vais toujours jusqu'à la fin.

Heureusement, le Sauvage apparaît, personnage extérieur à cette société quelque peu spéciale, mais aussi fascinante que dérangeante. Petite note d'espoir, le personnage est intéressant, le point de vue neuf, bref il se passe quelque chose.

Et…. le soufflet retombe. Ça se remet à tourner en rond, les personnages autour du Sauvage redeviennent peu intéressants. Et j'arrive à la fin avec grand soulagement.

Vous l'aurez compris, je suis complètement passé à côté. Lu sur quelques pages, reposé pour plusieurs jours, repris pour quelques pages, reposé pour plusieurs jours,… L'immersion a été quasi-nulle.

La facette dystopie est très intéressante, aucun souci là-dessus. Comme tout livre du genre elle invite à la réflexion (sexualité, bonheur, drogue, stabilité sociale, tout y passe), a son originalité qui la distingue nettement d'un 1984. Là, chapeau. Mais sur tout le reste,… le scénario est décousu, les personnages j'en ai déjà parlé et le style m'a laissé de marbre. le fond est riche mais la forme rebutante.

Ça ne peut pas fonctionner à chaque fois. D'autant plus dommage, que je voulais vraiment l'aimer celui-là.
Lien : http://blogameni.wordpress.c..
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Ayant eu une très mauvaise expérience en matière de science-fiction, c'est un genre que j'ai tendance à fuir. Et pourtant, je rate certainement de belles découvertes en la matière. Toute règle (ou presque) ayant son ou ses exceptions. Amatrice de classiques, je suis partie du principe que lire des classiques de la science-fiction me permettrait peut-être de me réconcilier avec ce genre… au moins assez pour ne pas manquer un livre qui pourrait potentiellement me plaire sous prétexte que c'est de la science-fiction. C'est pour cela et aussi parce que j'ai trouvé le résumé intéressant – et pour ma culture personnelle également – que j'ai décidé de lire le meilleur des mondes. Me réconcilier avec la science-fiction ? Je n'irai pas jusqu'à dire que c'était le bon livre pour cela. Je ne regrette pourtant pas cette lecture, même si elle a été difficile.
Le problème principal que j'ai rencontré à la lecture ? La biologie et moi faisons dix mille (bref, ce n'est pas précisément ma discipline scientifique de prédilection). C'est donc, pour moi, la mauvaise science qui est mise en avant dans ce texte. En lisant ce livre, imaginer ce qu'Huxley racontait – et puis les détails données aussi sur la bokanovskification – me rendait assez facilement "malade". Je crois que j'en suis même venue, chose que je déteste – sauf quand je cherche des renseignements précis – à lire certains passages en diagonale. J'ai été tentée de le faire en tous cas. Vous me direz, le fait que ce récit m'ait horrifiée est un point positif à son actif. Vu la société décrite, oui.
Mais, s'il n'emporte pas ma totale adhésion et s'il ne m'a pas réconciliée avec la science-fiction, c'est aussi que sans m'avoir déplu, le style d'Aldous Huxley ne m'a pas non plus enchantée (Je voudrais bien vous expliquer en quoi cela n'a pas été le cas, mais je ne le sais pas précisément moi-même).
Par ailleurs, il m'a fallu longtemps pour entrer dans le roman. En fait, je n'ai eu l'impression de l'avoir fait que vers la moitié du roman.
Pour passer aux points positifs, car il y en a aussi : j'ai trouvé les idées d'Huxley très intéressantes. Et fondées. Et meilleur des mondes ? Personnellement, je n'en voudrais pas pour tout l'or du monde.
Ce que j'ai le plus aimé dans ce roman, c'est l'utilisation qu'Aldous Huxley fait des textes de Shakespeare. John est d'ailleurs le personnage qui m'a sans conteste le plus plu.

Lien : http://luniversdunratdebibli..
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J'ai lu ce livre parce qu'il fait partie des grands classiques de la science-fiction et je trouvais ça important de lire un peu de classiques.

Tout d'abord, je dirais que pour l'époque l'idée est assez incroyable, on est vraiment sur quelque chose de très novateur. Cependant, j'ai trouvé l'histoire affreusement longue et la somme de détails me faisait me perdre dans ma lecture. Je dois avouer que je ne suis pas du tout convaincu par le style d'écriture.

Concernant les personnages, je les ai trouvés très fades. L'époque “oblige” la femme est vu tout au plus comme un être immoral et pêcheur, donc je ne vais pas m'attarder sur leurs personnages. Concernant le personnage de Bernard, je le trouvais au début sympathique avec ses idées à contre-courant de la société mais, au final, il y a beaucoup trop d'ambivalence et de “je retourne ma veste” dès que l'occasion se présente.

Pour ma part, je n'ai absolument pas compris cette fin. J'ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas.

Pour conclure, je suis assez déçue. Je me suis vraiment ennuyée, c'était une lecture vraiment lourde.
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