Une femme s’est jetée de la falaise. Suicide ou meurtre ? Roger Sheringham, journaliste et écrivain, mais surtout détective amateur, mène l’enquête pour le compte du Daily Courier aidé de son cousin Anthony et de l’inspecteur Moresby de Scotland Yard.
Ce limier amateur fouine, cherche, creuse les pistes et met son nez un peu partout pour essayer de débusquer le coupable. Ses investigations le mènent vers différentes pistes, et ses soupçons vont se porter sur plusieurs personnes proches de la victime toutes susceptibles d’être l’assassin.
La façon dont se déroule l'histoire, les indices, les fausses pistes et bien, je me suis laissée embarquer, lectrice que je suis, au cœur de cette enquête afin que je puisse moi aussi démasquer le meurtrier. Du coup, cette lecture m’a faite penser aux enquêtes d’ Hercule Poirot et de Miss Marple (Agatha Christie) que je dévorais pendant mon adolescence. Mais ici c’est sans compter sur la suffisance de Roger Sheringham qui va lui valoir quelques petits désappointements. Mais chut je n’en dis pas plus !
Un moment bien court, 192 pages, trop même ! et puis parfois c’est plaisant de lire un roman policier sans détail macabre et sanglant avec un petit côté désuet (ce roman date de 1929).
A. Berkeley a écrit plusieurs romans avec ce Roger Sheringham donc je me replongerai volontiers dans une autre de ses enquêtes !
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Roman policier d'un autre âge mais cela change un peu de se plonger dans une lecture au charme suranné. Cela se lit bien, l'intrigue est présente, l'ensemble est un peu vieilli, le style est celui d'une autre époque. On se croirait transporté au milieu d'un épisode de série télévisé du siècle dernier au coeur de la campagne anglaise.
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- Est-ce là votre solution, Roger ? s'enquit Anthony quand ils se retrouvèrent dans l'intimité de l'une de leurs quatre chambres à coucher.
- Ah ! ne retournez pas le couteau dans la plaie, pour l'amour du ciel ! Tout s'arrangeait si bien ! C'est simple, je n'arrive pas à croire que j'aie pu me tromper ! Pensez vous que ce garçon ait pu faire une erreur ?
- Il devrait quand même savoir s'il a ou non assassiné quelqu'un !
- Oui il me semble, en effet. Surtout à deux reprises. Que le diable l'emporte ! Cela fait deux fois que je résous ce problème de façon erronnée, Anthony. Cela devient déprimant à la longue.
- Ah ! Anthony, mon ami, je crois que nous allons avoir bien du plaisir ensemble. A la réflexion, je me demande comment j'aurais pu me passer de vous en cette affaire.
- Vraiment ? fit modestement Anthony.
- Eh oui, tous les grands détectives ont besoin d'avoir un confident un peu simple d'esprit. Voyez Holmes et Watson.
Anthony grommela quelque chose entre ses dents et se plongea ostensiblement dans la lecture du Sportsman.