Ce que savait la nuit

Un homme disparaît prés de Reykjavik, sur le glacier Langjökull, mais trente ans après, celui qui a fait de la prison pour l'avoir tué, alors qu'il l'a toujours nié, meurt. Il faut dire qu'on a fini par retrouver le cadavre de la victime, Sigurvin et que les aveux du principal inculpé auraient bien aidé à conclure l'affaire ! Konrad, policier à la retraite, décide de reprendre toute l'enquête. Sirguvin s'est bien disputé juste avant sa mort avec Hjatalin mais d'autres personnes l'entouraient, qui ont pu provoquer sa mort; de plus, il existe peut être des témoins qu'on a fait taire ou d'autres qui se taisent toujours...La vérité met du temps à apparaître, mais elle éclate.
Pour ma part, c'est le fait que tout se déroule en Islande qui m'a intéressée. Glaciers, ambiance insulaire et durée des jours très courtes confèrent à ce roman policier bien construit une atmosphère particulière. Ceci dit, n'étant pas une grande fan du genre, je n'ai trouvé que ce roman révolutionnait l'univers du roman policier.

Roman qui se lit très vite tant l'intrigue est captivante. La seule difficulté réside dans le nombre important de protagoniste et la mémorisation des patronymes. L'auteur ne se cantonne pas uniquement à l'enquête policière, mais le lecteur peut apprendre des faits intéressants, par exemple concernant l'expédition Franklin...J'ai apprécié cette lecture, même si je reste étonnée par les événements qui ont conduit à un meurtre, irrésolu pendant 30 ans... Tout ça pour ça? mais les histoire d'argent peuvent mener à tout et bien entendu à des assassinats
Une histoire si bien "ficelée" qu'il est difficile d'appréhender la vérité et de savoir qui sont les coupables.
Un excellent divertissement que cette lecture.

lire un polar islandais, c'est à chaque fois apprendre un peu de l'Islande.
j'ai lu quelques critiques de ce roman, (après avoir lu le livre!) et si je n'ai pas été aussi emballée qu'en lisant "la dame de Reykjavik", j'ai trouvé l'une d'elles particulièrement rosse.
à chacun son regard. le mien a vu des personnages pas forcément extraordinaires (vous en connaissez beaucoup autour de vous?) et des clichés, y a-t-il un seul polar qui ne comporte aucun cliché? des "récits" parallèles dont on ne connaîtra pas l'issue ou l'explication... la vie comme on peut la connaître, à part la réapparition d'un cadavre dans un glacier. des références à des évènements connus, qui peuvent donner le sentiment que cette histoire s'intègre dans notre quotidien.

Je ne m'y connais guère en polars. Mais je me souviens avoir lu il y a longtemps, de cet auteur, « La femme en vert » et «L'homme du lac », que j'avais beaucoup aimés.

A vrai dire, ici, je me suis un peu ennuyée, ou du moins j'ai trouvé que tout le déroulement de l'enquête était assez plan-plan.

Konrad, un policier depuis peu retraité, est contacté par une de ses anciennes collaboratrices toujours en exercice. En effet, on a découvert un cadavre dans un parfait état de congélation dans un glacier (tout le monde sait que les glaciers fondent peu à peu à cause du réchauffement climatique). Et cet homme congelé, Konrad l'avait cherché des mois durant, trente ans auparavant. le présumé assassin a toujours nié l'avoir tué, et cette fois encore, il le rappelle pour le prier instamment de retrouver le vrai, celui qui a gâché sa vie.
Et voilà Konrad repris par la fièvre de l'enquête. On ne se refait pas !

Et me voilà aussi en train de le suivre, de rencontrer des gens qu'il n'avait pas eu l'occasion de connaitre dans le passé. C'est qu'il suit une autre piste.

Bref, je ne vous en dirai pas plus, je n'ai pas du tout envie de décortiquer l'enquête ni d'analyser quoi que ce soit. Je sors d'une bonne grippe et mes neurones ont des difficultés à se dégripper.
3 étoiles, c'est bon mais c'est assez.

Retour en Islande, accueil dans le froid et la neige, nouvelle en quête ou plutôt reprise d'une enquête vieille de 30 ans . Un homme incarcéré a toujours clamé son innocence, Konrad, policier à la retraite va reprendre du service et tenter de résoudre cette affaire qui lui avait échappé lorsqu'il était en activité.
A lire au coin du feu...

Le point de départ de cette histoire est le réchauffement climatique : c'est d'actualité. La fonte des glaciers fait réapparaitre le corps d'un homme disparu depuis 30 ans. L'enquête est relancée.
Le policier chargé de l'enquête à l'époque, Konrad, est aujourd'hui à la retraite mais cette enquête inaboutie reste une tâche, un regret qui ne s'efface pas. Un cas tout à fait classique dans les romans policiers... Il n'a pourtant pas vraiment tellement envie de s'y relancer mais le principal suspect de l'époque veut lui parler. Trente ans après, il clame toujours son innocence. Un nouveau témoignage survient de manière impromptue : la soeur d'un certain Vili, aujourd'hui décédé dans un accident, affirme qu'il aurait vu quelque chose ce soir là il y a trente ans. Les cold case, c'est toujours étonnant : les gens se rappellent de choses invraisemblables alors que j'aurais du mal à dire ce que je faisais il y a 3 semaines.

L'intrigue est acceptable. L'auteur se consacre aux états d'âme des personnages plus qu'au suspens. Mais, d'une certaine façon, il ne va au bout ni de l'un ni de l'autre. le dénouement de l'intrigue nous tombe un peu dessus. On aimerait rentrer plus dans l'histoire de Konrad et de son père. On s'attend à ce que cela joue davantage un rôle. J'ai pris plaisir à cette lecture, qui s'est faite d'une traite. Un Indridason même moyen est toujours mieux que beaucoup d'autres polars, de mon point de vue. L'auteur subit les conséquences de l'usure de son lecteur et de la redite de ses recettes et de ce qui fait son interêt. la rançon du talent et du succès.

J'ai presque tout lu de Arnaldur Indridason, l'un de mes auteurs de polars préférés. Si vous aimez surtout les polars de type thriller, au rythme rapide, passez votre chemin, car cet auteur islandais se complaît dans les enquêtes lentes et les cold cases. On a l'impression avec lui, de suivre une rivière aux multiples méandres, et il semble prendre un malin plaisir à nous faire languir, avec des moments où l'on a l'impression de faire du sur-place, et puis enfin, au prochain tournant, les morceaux commencent à se mettre en place.
Dans Ce que savait la nuit, on retrouve Konrad, un policier récemment retraité, que l'on avait rencontré dans le passage des Ombres, où il s'était fait plutôt effacé, alors qu'ici, on apprend à la connaître davantage, ce qui nous le rend plus attachant. On effleure le sujet de l'assassinat de son père, un type plutôt malhonnête, et on comprend que cette partie de la vie de Konrad va nous être dévoilée dans les prochains opus.
Donc, cette histoire débute par la découverte du corps d'un homme disparu depuis longtemps, dans un glacier qui fond, en raison du réchauffement climatique. Ce qui relance une ancienne enquête où Konrad s'était enlisé, sans jamais pouvoir prouver la culpabilité du principal suspect, mais qui avait ruiné la vie de celui-ci, en raison du poids des suspicions. Sortant de sa retraite, Konrad retourne chaque pierre, des langues se délient, et de nouvelles pistes émergent. Indridason sait encore nous surprendre !

Amis des livres, bonjour.
Nous pourrions croire que nous allons tourner en rond sur cette petite île, que les histoires avec aussi peu d'habitants, un peu plus de 370 000 habitants, relèvent de cloche merle, mais non, nous retrouvons avec plaisir Konrad, maintenant à la retraite, à la recherche d'une vérité jamais révélée.
Un bon moment de lecture, même s'il manque parfois de sensations ressenties dans cette univers de froid, très minéral, loin de tout.

Notre petite bibliothèque de village vient d'inaugurer un rayon de livres audio et j'ai voulu saluer cette initiative en en empruntant un. Comme il n'y a pour l'instant pas beaucoup de titres, mon choix s'est porté sur un polar venu du nord, pas vraiment mon style de lecture, mais il s'agit d'une grande plume islandaise, çà ne peut qu'être bon pour ma culture.
Certes ce n'est pas le titre le plus connu d'Arnaldur Indriðason, et ceci explique peut-être cela, mais je crois que je me suis plutôt ennuyée pendant cette lecture audio (et pourtant, le lecteur lisait un peu trop vite à mon goût !), où je n'ai pas vraiment trouvé le suspens ou l'atmosphère que j'espérais. En fait, la résolution de l'enquête m'importait peu, de même que les états d'âme de l'inspecteur. le polar n'est pas un genre pour moi, cette lecture audio le confirme.

Polar prenant qui se lit facilement pour une enquête difficile mais qui aboutit à force d'obstination.
Très bonne description de l Islande, de la vie des Islandais et très bon thriller. C'est un de mes auteurs préférés. J'en suis à mon cinquième volume de cet écrivain et je le lit avec toujours le même intérêt. Indridason est un excellent auteur de thriller, à recommander.