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3,58

sur 464 notes
Une dame âgée est retrouvée morte étouffée chez elle, dans une mise en scène de cambriolage. Konrad, maintenant retraité, contacte la policière chargée de l'enquête, Marta, pour lui signaler que la victime lui avait demandé quelques années auparavant de retrouver l'enfant qu'elle avait dû, alors célibataire, abandonner à la naissance. Konrad est parallèlement en relation avec la fille du médium escroc qui frayait avec son père, espérant toujours trouver qui a pu l'assassiner plusieurs décennies précédemment…
Même s'il est parfois difficile de se repérer dans le temps, le roman se concentre sur peu de personnages, avec Konrad en charnière. le dénouement est proche de celui d'une tragédie grecque : comme le souligne un des personnages, l'Islande est un des rares pays où cela est tout à fait envisageable.
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Tragédie islandaise.
Si Surface de Norek est noté 4,4, alors celui-ci vaut bien 5 : car voici un vrai auteur qui sait écrire et n'utilise pas de grosses ficelles, il me fait penser à Simenon.
J'apprends qu'avec le réchauffement climatique, on retrouve des corps enterrés dans des glaciers...
Une dame âgée est assassinée chez elle.
Peu de temps auparavant, elle avait contacté Konrad, un flic à la retraite...
Il avait décliné sa demande d'enquêter sur son fils, aujourd'hui âgé de cinquante ans, qu'elle a dû abandonner à la naissance...
Il est aussi question de spiritisme, un dada d'Arnaldur...
Des violences faites aux femmes...
Et du meurtre du daron de Konrad, jamais élucidé...
Polar humaniste et d'ambiance très réussi...
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Ce roman est construit comme tous les romans d'Indridason : le passé et le présent racontent des histoires a priori très différentes pour finalement se rejoindre et résoudre tous les mystères.

Toutefois, ce roman contient plus de longueurs que les autres du même auteur. On peine a comprendre l'intérêt de certains passages, y compris a la fin du livre, une fois que tout est résolu, et c'est bien dommage. A-t-il voulu gratter quelques pages pour ne pas rendre un livre trop fin ?

La lecture n'en reste pas moins agréable et les sujets traités en fond sont des sujets d'actualité et importants tels que les violences sexistes et sexuelles.

Bref : pas le meilleur roman de cet auteur mais un bon roman tout de même !
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Voici une nouvelle enquête policière de Konrad, policier à la retraite, qui se retrouve lié à l'assassinat de Valborg, une femme en fin de vie.
Cette dernière avait sollicité Konrad, pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné au début des années 70.
Une suite d'événements va faire éclater la triste vérité...
J'avoue ne pas avoir été transcendée par cette lecture un peu molle à mon goût.

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C'est le second polar que je lis d'Indridason. le premier avait été @Hypothermie que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci est le premier avec le héros Konrad.
L'intrigue : Une vieille femme, Valborg, demande de l'aide à Konrad, un ancien policier à la retraite, à retrouver son fils. Elle l'avait abandonné à la naissance suite à un viol mais aimerait maintenant le voir. Konrad refuse. Quelques jours après, Valborg se fait assassiner dans son appartement saccagé. L'enquêtrice Marta, retrouve le numéro de téléphone de Konrad, et l'appelle pour en savoir plus. Konrad pris de remord va essayer de réparer son erreur et enquête sur cette affaire.
Un polar attachant mais un peu lent et fouillis à mon goût.
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Il va falloir s'y faire … Erllandur c'est fini !
Arnaldur a choisi de l'abandonner à son sort et est passé à Konrad … 4 livres sont prévu !
Tout a commencé avec « Ce que savait la nuit » où j'ai retrouvé le talent de l'auteur avec après Erlandur et ses fantômes, Konrad, nouveau venu, cet ex policier avec ses propres fantômes. On se balade dans le vieux Reykjavik avec ses anciens quartiers et nous croisons toujours la route d'individus qui ont une histoire, un vécu toujours émouvant. La grande Histoire de l'Islande est toujours sur notre chemin et l'on en découvre à chaque fois un nouveau petit morceau.
La suite était « Les fantômes de Reykjavik » une rencontre avec le milieu des médiums, ( milieu que l'auteur a côtoyé dans sa jeunesse ) et des interrogations qui nous font tourner en rond pendant des pages et des pages … on se retrouve pris au piège de l'histoire.
Nous voici maintenant avec « La pierre du remords »
Où on repart avec des médiums qui parsèment des pages et des pages de leurs délires … on y croit ou on n'y croit pas ?
Où on repart avec un petit couplet sur les violences contre les femmes … on essaie de faire quelque chose ?
Où on repart sur la piste d'un meurtrier quand même !
Les questionnements sur le passé des pères de Konrad et de Eyglo … qui est le plus méchant ? … qui a entraîné l'autre ?
Des passages malheureusement très courts, intéressants et innovants où un lieu choisi devient pendant quelques temps le centre du monde … une rue, des fenêtres avec des scènes de la vie quotidienne qui nous sont décryptées … comme un tableau aux multiples facettes.
Des passages inutiles qui veulent faire durer le suspense mais qui ne servent qu'à rallonger la sauce déjà bien diluée.
Globalement une lecture décevante … dans ce volume, le rythme manque, les personnages nous racontent peut être une histoire mais ils oublient de vivre et c'est vraiment dommage.
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Pour qui est fan d'Arnaldur Indriðason comme je peux l'être, l'éventail de son talent est déployé là, dans ce troisième opus de la série des enquêtes de Kónrað.
Depuis la construction narrative jusqu'aux thèmes abordés, ce qui s'annonce comme un polar se révèle être plus que jamais un roman social et intimiste.
Aux côtés de l'ancien policier, c'est de nouveau l'histoire contemporaine de l'Islande qui se révèle, le pays de glace d'aujourd'hui mais aussi celui des années soixante.

Le meurtre d'une vieille femme, après avoir confié à Kónrað la recherche de son enfant abandonné, plongent ce dernier dans un flot de remords alors qu'il avait refusé sa requête.
Et les remords, ça le connaît. Les réminiscences de l'enfance qui re-surgissent : le fantôme de son père qui le hante toujours, des dizaines d'années après son meurtre.
Alors, il va s'employer à comprendre, à chercher. C'est qu'il fait le mieux. Même si c'est dur, violent parfois, pour lui ou pour ses proches…

Je ne peux en dire plus si ce n'est que chaque roman d'Arnaldur Indriðason me captive et me touche. C'est beau et triste à la fois, sensible et juste, empli d'humanité : « Un plaidoyer pour les plus vulnérables ».
C'est le récit de la tragédie de notre monde, et avec cette plume, c'est juste sublime.





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Comme une cruche j'ai commencé par le 3e tome et j'ai préféré continuer et poursuivre avec les autres plus tard. C'est probablement pour cette raison que j'ai ressenti aussi peu d'empathie pour Konrad qui est le schéma typique du flic islandais ; un vieux con harceleur qui obtient gain de cause. Les autres PdV n'amènent rien de très concret au récit, si ce n'est qu'une vague empathie et des liens tirés par les cheveux. L'histoire en elle-même n'a pas réussie à suffisamment m'émouvoir pour que j'augmente la note.
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Une vieille dame agressée dans son appartement, un enquêteur retraité qui cherche à faire la lumière sur la mort de son père… Un roman policier qui commence comme un drame social et humain pour se terminer en tragédie grecque. Une histoire sans violence excessive, mais qui accroche le lecteur par des personnages vivants et attachants et des scènes et révélations qui s'emboîtent habilement jusqu'à un final inévitable.
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Comme j'ai aimé lire ce roman venu du froid. Reykjavik ne semble pas connaitre le soleil. Konrad, ancien policier parait ne jamais sourire, désabusé et triste.
Il refuse d'aider Valgor, cette femme effacée et sans histoire qui lui demande de retrouver son fils, abandonné quelques cinquante ans plus tôt.
Parce qu'elle découvre le numéro de Konrad sur les lieux d'un crime, celui de Valgor, Martha, le contacte. Si elle n'apprécie pas que son ancien collègue empiète sur ses enquêtes, elle accepte volontiers son aide.
Pris d'un étrange remord, Konrad va mettre un point d'honneur à découvrir l'histoire de Valgor. Cette femme triste et presque insignifiante. Retrouver l'enfant, devenu adulte, mais aussi les conditions qui ont poussé Valgor à le mettre au monde, puis à l'abandonner. La vie d'une femme effacée et sans histoire devient alors un vrai drame.
Konrad s'entend bien avec son fils et ses petits-enfants. Pourtant il voudrait aussi découvrir qui a assassiné son père, cet homme odieux qui avec un ami Eyborg, médium, profitait de le naïveté des gens pour les escroquer. Avec Eyglo, la fille d' Eyborg, (elle aussi médium) il essaie de découvrir la vérité.
Tous les personnages sont dépeints avec minutie.
Une aventure de Konrad que j'ai appréciée.
Lien : https://leslecturesdejoelle...
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