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3,57

sur 456 notes
Un homme observe depuis son appartement à travers sa lunette la vie routinière des gens de l'immeuble d'en face, lorsqu'il croit assister au meurtre d'une femme. Il prévient anonymement la police. Celle-ci découvre le cadavre d'une dame âgée, Valborg, qui d'après les premières constatations aurait été étouffée à l'aide d'un sac plastique. Parmi ses affaires, l'inspectrice Marta trouve le numéro de téléphone d'un ancien collègue à la retraite, Konrad…
Le roman d'Arnaldur Indridason mélange plusieurs enquêtes qui n'ont pas de lien entre elles, mêle le passé et le présent et combine surnaturel et escroquerie. Autant d'éléments qui affaiblissent la tension dramatique de cette histoire et le mystère qui entoure le meurtre de cette inconnue en égarant le lecteur sur différentes pistes.
Il manque tout au long des investigations menées, des éléments nouveaux qui fassent rebondir les recherches, des ressorts qui captent l'attention du lecteur. Seules les dernières pages sauvent ce polar de l'écueil.
Résultat : un polar avec de bons ingrédients mais qui ne remplit pas le contrat de captiver le lecteur par sa construction décousue.
Traduction d'Eric Boury.
Editions Métailié, 345 pages.
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On retrouve Konrad, (un policier retraité, veuf et mélancolique) pour une nouvelle enquête, dont il se retrouve mêlé malgré lui. En effet une femme vient d'être retrouvée assassinée chez elle. Sur son bureau se trouvait le numéro de l'enquêteur Konrad. Cette femme l'avait contacté pour l'aider à retrouver son enfant, qu'elle avait abandonné à la naissance cinquante ans plus tôt. Konrad fraîchement retraité avait refusé de l'aider. A présent il se demande si la mort de cette femme n'est pas liée a son souhait de retrouver l'enfant. Konrad s'en veut et essaie de réparer son erreur.
J'ai apprécié le personnage de Konrad, un policier très humain, sensible et empathique qui a tendance à déborder et aller trop loin.
J'ai beaucoup aimé découvrir chaque pièce de ce puzzle qui permet de dénouer cette enquête qui semble simple, mais qui est plus complexe qu'elle n'y parait.
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Même si j'ai toujours le regret de ne plus lire les enquêtes d'Erlendur, le personnage de Konrad, policier à la retraite, déjà au centre de deux autres livres, me plait aussi. Il a en commun avec Erlendur une certaine rudesse, de la maladresse dans ses rapports sociaux, mais aussi de l'empathie et une vie faite de souvenirs difficiles.

Comme dans les précédents tomes, deux enquêtes se font en parallèle. Konrad cherche encore à connaître les circonstances de l'assassinat de son père il y a longtemps. Et par ailleurs, suite au crime commis sur Valborg, une vieille femme qui l'avait sollicité pour retrouver son enfant abandonné à la naissance, il se sent coupable de ne pas avoir accepté sa demande et décide donc de trouver cet enfant.

Différentes investigations, parfois hasardeuses, vont permettre de remonter le fil du temps, et de renouer le lien biologique... On peut reprocher une certaine lenteur, et les ressassements des personnages sont un peu agaçants, notamment concernant les agissements faudruleux du père de Konrad et de celui d'Eyglo, mais l'histoire triste et effrayante qui nous est progressivement racontée nous étreint le coeur . Remords, violence faite aux femmes, solitude plongent les protagonistes du drame dans un monde d'ombre et de tourments...

Un roman sombre et prenant. La fin laisse entendre que nous n'en avons pas fini avec Konrad, tant mieux!
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C'est le second polar que je lis d'Indridason. le premier avait été @Hypothermie que j'avais beaucoup aimé. Celui-ci est le premier avec le héros Konrad.
L'intrigue : Une vieille femme, Valborg, demande de l'aide à Konrad, un ancien policier à la retraite, à retrouver son fils. Elle l'avait abandonné à la naissance suite à un viol mais aimerait maintenant le voir. Konrad refuse. Quelques jours après, Valborg se fait assassiner dans son appartement saccagé. L'enquêtrice Marta, retrouve le numéro de téléphone de Konrad, et l'appelle pour en savoir plus. Konrad pris de remord va essayer de réparer son erreur et enquête sur cette affaire.
Un polar attachant mais un peu lent et fouillis à mon goût.
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Ce roman s'inscrit dans une série consacrée à Konrad, un policier veuf à la retraite, dont je n'ai pas lu les deux premiers volumes, mais cela n'a eu aucune incidence sur ma compréhension de l'histoire.
Une femme âgée est retrouvée assassinée chez elle.
Elle avait fait appel à Konrad quelques temps plus tôt, car elle voulait lui demander de retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné 47 ans plus tôt.
Ca faisait un bon moment que je n'avais plus lu de roman de cet auteur, et j'ai retrouvé l'Islande avec plaisir.
Dans cette enquête, nous sommes plongés dans le passé, à la fois celui de cette femme assassinée, mais aussi celui de Konrad, puisqu'il tente en parallèle de savoir qui a tué son père il y a fort longtemps.
Quand on lit des romans de cet auteur, on a l'impression que l'Islande est un tout petit pays où tout le monde se connaît, ce qui explique parfois des coïncidences nombreuses au cours des enquêtes.
Ce volume est à la fois lent et sombre, très mélancolique, à l'image de la scène d'ouverture où on voit évoluer tous les habitants d'un immeuble à travers leurs fenêtres au cours d'une soirée, on a presque l'impression d'entendre la musique d'un vieux 33 tours de jazz crachoter en bande son.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête, bien qu'elle ne soit guère réjouissante et que les protagonistes semblent pour la plupart avoir beaucoup souffert.
Je remercie NetGalley et les éditions Métailié pour cet envoi.
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Lectrice fidèle des polars d'Indridason, je suis encore heureuse d'avoir lu son dernier opus.
La pierre du remords est un véritable puzzle, une sorte de kaléidoscope que Konrad, un policier à la retraite tente de reconstituer.
Indridason sait à merveille composer avec les sentiments profonds et complexes qu'engendrent le remords.
Au fil de cette nouvelle enquête, la mort d'une femme qui a demandé de l'aide à Konrad qui lui a refusé sans savoir pourquoi.
Le remords le tenaille tellement qu'après le meurtre de cette femme, il déploie toute l'énergie qu'il peut pour retrouver l'assassin.
Indridason sait habilement mêlé l'enquête dans l'enquête.
Car Konrad lui aussi mène l'enquête de sa vie,il cherche le meurtrier de son père.
Arnaldur Indridason réussit à nous convaincre une fois de plus,qu' à travers de banals meurtres, des vies derrière sont brisées, sans espoir, passant d'un remords à un autre, qui parfois s'assimilent à porter des deuils vivants.
À tous les lecteurs de bons policiers, la lecture de : La pierre du remords s'impose magistralement.








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Remords, tourments assombrissent ce polar au lent déploiement. Des histoires, des vies, passé et présent s'entremêlent et hantent ce roman. Un final que j'ai cru deviner. Eh ben non. Konrad est humainement attachant, sa sensibilité est touchante.
Une vieille dame allongeait derrière sa porte, son visage témoigne de la violence de sa mort. Les yeux exorbités et la bouche grand ouverte. Sur son bureau, le numéro de notre flic retraité. Konrad avait refusé de retrouver son enfant abandonné à la naissance, avec la complicité de Sunnefa, une sage-femme. En proie à des remords, il enquête sur cet enfant et la mort de Valborg.
En parallèle, il cherche à savoir ce qui s'est passé devant ces fameux abattoirs de Reykjavík, il y a quelques années. Ne désespérant pas de connaître la vérité sur la mort de son escroc de père.
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Un polar de « cold case » et de fantômes.

Une vieille dame demande son aide au policier retraité Konrad pour retrouver l'enfant qu'elle a donné en adoption au début des années 70. L'homme a refusé de l'aider, mais lorsque la femme est assassinée dans son appartement, il se sent coupable et reprend l'affaire.

En parallèle, il est toujours hanté par la mort de son père, poignardé dans la rue. Konrad s'est lié d'amitié avec la fille du complice de son père, celui avec qui il soutirait l'argent des veuves crédules.

Une enquête qui parlera de viol et d'avortement et qui mènera dans les milieux des sectes religieuses et du spiritisme.

Les détours de l'investigation ne pourrait se passer que dans un petit milieu comme l'Islande, où on peut toujours trouver quelqu'un qui connaît quelqu'un, qui a été à la même école ou travaillé au même endroit. Imaginez un New-Yorkais appelant un ami médecin : « Tu ne connaîtrais pas une infirmière qui a travaillé dans un hôpital de la ville en 1970? », ce serait vraiment du délire. Mais à Reykjavik, ça demeure plausible.

Un polar qui ne m'a pas tout à fait séduite. Une lecture facile, mais dont le suspens ne m'a pas véritablement accrochée. Peut-être que le mélange de fantômes et d'enquêtes policières a un peu gâché le voyage?…
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Ce que j'ai ressenti:

On ne peut jamais savoir où mènera une enquête, sur le terrain du hasard, les fantômes du passé peuvent s'inviter autant que les charlatans. On ne peut jamais savoir ce qu'on pourrait observer aux fenêtres de ces voisins, le bonheur ou le drame, lequel viendra frapper l'autre d'en face…On ne peut jamais savoir si dans un recoin de Reykjavik, il y aura une rencontre heureuse ou un destin fauché…On ne peut jamais rien savoir à l'avance, n'en déplaise à certains…Le passé ne dévoile ses mystères que rarement, encore faut-il avoir l'envie de les débusquer…Konrad n'a pas su saisir l'occasion de rendre service à une vieille dame, le temps de son vivant, mais le destin ou le fantôme de celle-ci, a tôt fait de le lui faire (a)voir la pierre du remords…Alors l'ex-policier prend le temps de récolter les témoignages et les faits avérés pour élucider l'énigme du meurtre de Valborg, avec patience et persévérance, comme à son habitude…Mais en allant déterrer certaines choses bien sombres, d'autres, lui reviennent en pleine face, comme un mauvais ressort…

S'il est vrai que les tragédies sont désolantes, il reste plus encore le sentiment écrasant dont on a du mal à bien se défaire: le remord. Et des remords, ils sont multiples dans cette histoire parce que les humains sont imparfaits. de ceux qui provoque la violence, ou de ceux qui la font perdurer, de ceux qui la subissent et de ceux qui la perpétuent, la souffrance qui en résulte, est un véritable fléau. Elles fracassent des vies, des destins, des espoirs, des innocents…Et une fois, que le mal est fait, les années gangrènent cette blessure…Ce n'est pas les dizaines d'années qui se sont écoulées, qui enlèveront la douleur d'une femme, qui effaceront les liens filiaux, qui réduiront la peine…Mais encore faut-il avoir le courage d'aller affronter ces peurs, ces horreurs, ces drames qui détruisent les corps et les coeurs…On suit, donc entre présent et passé, une enquête complexe sur un enfant disparu, un meurtre, une étrange secte et quelques autres secrets plus ou moins avouables…

Konrad est un personnage que j'adore retrouver. Sa mélancolie et sa force tranquille me touche particulièrement. J'ai aimé cette enquête parce qu'encore une fois, il plane une certaine ambiance spectrale et qu'Arnaldur Indridason aborde des thèmes sensibles sur la condition féminine, avec beaucoup d'empathie. Pas besoin de prendre un télescope pour voir que c'est une lecture qui m'a touchée directement aux tripes…Je ne peux que vous conseiller de lire cette série qui vient du froid et j'espère qu'il y aura plus de bonheurs visibles aux fenêtres islandaises à l'avenir…


Ma note Plaisir de Lecture 9/10

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A force de tourner autour des mêmes problématiques, les derniers romans d'Arnaldur Indridason finissent par se ressembler. Après une trentaine de pages, j'en étais encore à me demander si je ne relisais pas par erreur un livre déjà lu de l'auteur islandais. En effet, Indridason continue avec ce livre une série consacrée à Konrad, ex-officier de police, qui se retrouve à agir en parallèle d'enquêtes officielles, tout en continuant à enquêter sur les circonstances du décès de son père, escroc patenté, assassiné des années plus tôt, la nuit prés d'une fumerie de Reykjavík. Les thématiques d'Indridason demeurent les mêmes : Konrad se replonge dans son passé avec l'arrivée de la retraite, la ville moderne a fait disparaître des quartiers entiers, avec son poids de souvenirs heureux et malheureux, et fait renaître les mêmes interrogations, son père était-il vraiment un soit-disant spirite qui avec son complice escroquait les plus faibles, quel poids peuvent avoir aujourd'hui les aventures sentimentales passées alors que sa femme est morte ?

La pierre du remords y ajoute le regret de Valborg, une vieille femme qui sentant sa fin venir avait demandé à Konrad de l'aider à retrouver un enfant qu'elle avait fait naître et avait immédiatement abandonné ; le petit étant le fruit d'un viol. Un non-dit, un secret enfoui, qui la taraudait. Konrad avait refusé cette mission, apparemment impossible des décennies après les faits. Mais voilà que Valborg est retrouvée assassinée. Les ex-collègues de Konrad font le lien avec lui et Konrad se remet en chasse, regrettant finalement de ne pas avoir soutenu la recherche de cette femme.

Konrad avance à petits pas, par des rencontres et en actionnant quelques-uns de ses anciens amis. Il suit également la démarche de sa nouvelle amie Eyglo, fille du comparse du père de Konrad, elle aussi traumatisée par les agissements d'escrocs de leurs parents. Eyglo qui se demande de plus en plus si elle n'a pas finalement hérité d'un pouvoir de communication avec les êtres au-delà de la mort.

La quatrième de couverture – par ailleurs à éviter si vous ne voulez pas spolier le récit - parle de « construction haletante ». L'auteur islandais n'a jamais donné dans le trépidant, et cette série autour de Konrad en est tout le contraire. Indridason avance doucement, fait revivre le passé d'un petit pays, où des destins se rencontrent et des vies basculent. Ce petit roman se fait parfois bien noir…
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