AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 480 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je me suis lancée dans ce bouquin les yeux fermés (c'est idiot pour lire) à la seule vue du nom de l'auteur.

Hélas revoilà Konrad qui n'en finit pas de chercher (sans succès, est-il besoin de la préciser ?) l'assassin de son père.

J'ai eu la désagréable impression qu'Arnaldur faisait du remplissage : un squelette dans la cloison par-ci, des photos pornographiques par-là, de la maltraitance domestique par ailleurs. J'avoue m'être ennuyée.

Pourra-t-on espérer un retour vers du plus consistant ?
Commenter  J’apprécie          250
Arnaldur Indridason est présenté comme le maitre du polar Islandais.
De deux choses, l'une : soit ce genre est quasiment inexistant sur l'ile perdue au nord du nord et il n'est pas difficile d'en être le champion, soit je n'ai pas ouvert le bon bouquin.
Ca commence par une ambiance ésotérique de la pire espèce : on nous présente une dame capable de ressentir les esprits disparus. de là à faire tourner les tables, il n'y a qu'un pas. Qu'Indridason ne franchit pas : on part sur une autre piste. Ca va être un peu comme ça pendant tout le reste du livre.
On retrouve un cadavre emmuré dans une vieille bicoque et c'est le départ de l'enquête menée par un policier à la retraite qui entend faire le jour sur la mort de son père, intervenue quelques années plus tôt. Pourquoi s'y intéresse-t-il seulement ? Allo, miss Marple, y a-t-il quelqu'un ?
Commence alors un double récit alterné : l'un au moment des faits, l'autre sur la piste de ce qui a bien pu se passer.
Je ne sais pas si c'est moi et le bon nombre de polars déjà ingurgités mais tout cela semble mal ajusté, comme une construction en Lego qui pencherait du mauvais côté. Ca ne fonctionne pas.
Bon, tout n'est pas à jeter dans cette histoire. On y croise la cause féministe par le biais de ces femmes qui tentent d'échapper aux griffes des pires individus qui puissent exister. Et puis, reste l'ultime soupçon, la dernière incertitude : quelle est l'identité de l'emmuré ?
Commenter  J’apprécie          52
Erlendur, reviens ! Ton collègue Konrad n'est pas à la hauteur. En plus il est retraité et vivote des enquêtes qui n'aboutissent pas. En plus, il boit, il n'est pas très sympa mais n'a pas du tout les mêmes raison que toi d'être ténébreux et torturé. Ah si peut être un père violent qui a été assassiné et dont il cherche à retrouver l'assassin 40 ans plus tard. Sans succès.
Parallèlement à ceci, on découvre un cadavre dans une maison en rénovation.
Et derrière tout ceci, on a l'histoire du père de Konrad et de ses acolytes, un peu minables aussi.
Je n'ai pas compris la temporalité des deux histoires, celle actuelle et celle du passé. Rien dans la mise en page n'aide le lecteur à s'y retrouver, et je me suis un peu perdu.
Bref, M.Indridasson, ramenez Erlendur à la tâche, on ne s'ennuie pas avec lui, alors qu'avec Konrad, ... bof !
Commenter  J’apprécie          40
Je suis allée au bout du roman pour la forme, même si de nombreux éléments deviennent clairs rapidement.
Je n'ai pas du tout accroché avec le personnage principal, que j'ai trouvé bête. L'écriture est classique. Et les techniques narratives sont parfois grossières.
Je ne m'y retenterai pas.
Commenter  J’apprécie          30
Très déçu par le dernier opus d'Indridason, dont j'ai pourtant lu – et généralement apprécié – la quasi totalité des autres romans, qui font découvrir au lecteur les particularités du microcosme islandais* et de son histoire récente.
Rien de tel ici : petite criminalité crapuleuse, violence conjugale abjecte, pédophilie et pédopornographie, on racle avec une certaine complaisance et sans grande originalité les bas-fonds de l'âme humaine. Quant au héros, on se désintéresse vite de son velléitarisme moral, de ses scrupules et remords peu crédibles, dans une enquête et des interrogatoires répétitifs qui tournent en rond, comme l'histoire elle-même.
La fin du roman semble bâclée, comme si l'auteur était lassé par sa propre intrigue et ses personnages sans vraie consistance. Bref, je relirai sans doute avec plaisir certains des bons polars de l'auteur islandais (par ex. : « La femme en vert ») mais mon intérêt pour le sieur Konrad prend fin ici.

* le pays compte moins d'un demi million d'habitants
Commenter  J’apprécie          20
Une intrigue intéressante, superposant deux histoires qui vont finalement n'en faire qu'une à la fin du livre … la fin n'est pas pour moi à la hauteur des premières révélations, j'ai l'impression d'un flop en fin de ce roman. Quelque peu déçu, dommage … je tenterai plus tard de lire un autre roman de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (1134) Voir plus



Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

10 questions
271 lecteurs ont répondu
Thème : Arnaldur IndriðasonCréer un quiz sur ce livre

{* *}