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sur 807 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le premier rôle revient à la froide et androgyne Marion Briem, que l'on croyait sans âge et sans passions. Sa ville de Reykjavik est soudain le centre du monde. Théâtre du championnat du monde d'échecs entre l'Américain Bobby Fischer et le Russe Boris Spassky, la capitale est envahie d'officiels et de journalistes des deux camps. Dans cette agitation, Ragnar, adolescent un peu simple, est poignardé dans un cinéma, alors qu'il enregistrait la bande sonore du film… La jeune commissaire se fait les dents sur ce qui semble un crime gratuit.
C'est bien évidemment sur l'évocation de la jeunesse de Marion Briem qu'il faut s'attarder pour tenter de cerner ce personnage trouble et peu avenant. Outre la terrible maladie qui l'affecte, Marion est issu d'une liaison illégitime entre un père qui ne reconnaitra jamais l'enfant et une mère qui disparaîtra dans le naufrage d'un navire. Errant de sanatorium en sanatorium, sous la protection bienveillante du chauffeur de la famille paternelle, Marion Briem ne se remettra jamais de ce manque d'affection et ne sera donc jamais en mesure d'en prodiguer à qui que ce soi à l'exception de cette jeune fille rencontrée dans un sanatorium danois.
Son enquête avance à pas feutré, de fines ramifications s'établissent entre la rencontre mythique des deux géants des échecs et son enquête. Elle sait qu'elle évolue dans un monde politique aux enjeux complexes, mais elle n'hésite pas à remuer ciel et terre pour honorer la mémoire de ce jeune homme assassiné comme par hasard.
Dans ce roman, Indridason est très attaché à la psychologie des personnages et l'enquête passe vraiment au second plan. c'est dommage car le rythme est trop lent par rapport au nombre de page du livre.
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Le duel d'Arnarldur Indridason, présentation
Un cadavre est retrouvé dans une salle de cinéma. C'est un jeune homme qui enregistrait les sons des films qu'il allait voir.

Marion Briem travaille à la criminelle. Son collègue est Albert. Un tournoi d'échecs doit avoir lieu.

Avis le duel d'Arnarldur Indridason
#Erlendur#1

Avec ma Kube, puisque j'ai fini de recevoir la série de Linley et Havers, je commence celle d'Erlendur d'Arnaldur Indridason. Ce premier roman, premier tome est consacré au mentor d'Erlendur. J'ai l'impression que c'est Marion Briem, femme et enquêtrice d'une quarantaine d'années.

Marion et son collègue sont appelés sur un meurtre qui a eu lieu dans une salle de cinéma, en plein milieu d'après-midi. La victime est un jeune homme de moins de 18 ans, passionné de cinéma, qui enregistre les bandes son des films qu'il voit.

Pour Marion et son collègue, rien ne transparait de ce meurtre et ils ne comprennent pas. Ils échafaudent pas mal d'hypothèses, notamment Marion, toutes plus farfelues les unes que les autres, notamment un crime commis par un ou plusieurs étrangers. Et Marion, au fur et à mesure, n'en démort pas, surtout que quelques indices sont retrouvés aux alentours, que les personnes que la police va retrouver, font état d'un Américain.

Qu'est-ce qui est en jeu ? le tournoi d'échecs qui oppose le champion russe et le champion américain? La guerre qui oppose la Grande-Bretagne à l'Islande à cause des zones de pêche ? La surveillance de l'Islande, via les écoutes ? Je pense qu'en lisant, au fur et à mesure les romans d'Indridason, nous aurons au fur et à mesure la politique menée par l'Islande au fil des années, un petit pays qui dépend du Danemark, mais qui mène sa propre politique et qui est indépendant. Ce pays est également en train de se développer, notamment structurellement en bâtissant de nombreux immeubles.

Ce roman a été très long à se mettre en place. C'est une enquête policière classique où les rebondissements interviennent vraiment vers la moitié du roman jusqu'à la fin.

L'auteur s'attache également à la vie de Marie, une jeune femme qui, à la mort de sa mère, a été prise en charge par un employé d'une riche famille. Elle n'a jamais été reconnue par le fils de la famille. Mais Marion souffre de tuberculose et elle doit se faire soigner dans des sanatorium en Islande et ensuite au Danemark. Arnaldur Indridason détaille cette maladie, les opérations qui ont permis à certaines personnes atteintes de tuberculose de continuer à vivre, mais en acceptant d'être complètement déformées. Au fil des années, la recherche a évolué. Marion est une jeune femme solitaire, qui fume beaucoup, qui a installé un canapé dans son bureau au grand dam de ses collègues. Elle agit bien souvent en solo, mais a la confiance de son supérieur. Elle obtient des informations mais qu'elle ne doit pas dévoiler et cela son collègue ne le comprend pas.

Je pense qu'en lisant au fur et à mesure ces enquêtes, je vais également me rappeler d'évènements qui ont eu lieu il y a de cela quelques années et en apprendre beaucoup plus sur l'histoire de ce pays, de ces habitants.

Un bon premier roman mais pas franchement un coup de coeur. On verra par la suite.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Un duel orchestré entre deux champions d'échecs, suivant une bonne vieille recette : l'implacable russe contre le tatillon américain et ses plaintes d'adolescent. Un fondu de guerre froide au devant duquel éclate la vie d'un jeune homme un peu simple, passionné de cinéma, et retrouvé poignardé dans une salle obscure.
Le décor islandais sublime une histoire dans laquelle le personnage de Marion, flic à la tête de cette affaire, éclos sous nos yeux depuis son enfance entachée par la tuberculose et son isolement loin des siens. La trame se déroulant en 1972, l'auteur a su restituer une ambiance et une couleur typique de ces années lourdes de sens pour la politique internationale, et un délicieux parfum rétro émane de l'écriture.
Ce polar est très attachant, et donne envie de découvrir plus avant l'écriture d'Arnaldur Indridason, et ce territoire de jeu qu'est ce pays dont on ignore beaucoup. Il s'agit également du premier tome dans lequel arrive le personnage récurrent de l'auteur, Erlendur Sveinsson.
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Le duelArnaldur Indridason. Points

Nous sommes à l'été 1972 à Reykjavík et, en plein coeur de la guerre froide, la ville accueille le championnat du monde d'échecs qui oppose le champion américain Fischer au Russe Spassky. L'Américain est arrogant et le Russe sûr de sa victoire. le duel auquel ils vont de livrer est autant professionnel qu'idéologique. Dans le même temps, dans une salle de cinéma, Ragnar Einarson, un adolescent est retrouvé poignardé et le commissaire Marion Briem est chargé de l'enquête mais, même si elle est assisté d'Albert, ils se sentent bien démunis, le principal des forces de police étant consacré à la sécurité de la rencontre d'échecs. Cela paraît être un meurtre aussi brutal que gratuit. Ces deux faits semblent ne pas avoir de lien l'un avec l'autre, mais l'absence de mobile et de témoins fiables laisse la place aux hypothèses les plus farfelues à cause de la disparition d'un magnétophone que la victime aurait eu pendant la séance de cinéma, la présence dans la salle lors de l'homicide d'un resquilleur, de bouteilles de rhum vides et d'un couple illégitime. Avec la découverte d'un paquet de cigarettes russes on évoque même le KGB à cause du contexte de la rencontre d'échecs et on reparle des étrangers et peut-être, pourquoi pas, d'un troisième homme dont la présence énigmatique pose bien des problèmes aux enquêteurs. En fait l'enquête patine d'autant plus que la presse s'en mêle et fait carrément dans le délire.Bref le suspense dure jusqu'à la fin.

L'auteur en profite pour évoquer les problèmes de son pays autant que de la vie antérieure de Marion, malade dans son enfance de la tuberculose. Je ne connaissais pas Arnaldur Indridason mais j'avoue bien volontiers que je suis assez friand de l'histoire personnelle des personnages principaux qui reviennent de roman en roman. Je poursuivrai volontiers la découverte de l'oeuvre de cet auteur.
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Ce roman se passe durant l'été 1972 à Reykjavik, l'évènement du moment est le championnat du monde d'échec qui oppose l'Américain Bobby Fischer et le Russe Boris Spassky. On est en pleine guerre froide et le monde entier se passionne pour ce match. Les projecteurs sont braqués sur la ville qui a attiré de nombreux touristes.

Un jeune homme amateur de cinéma qui avait pour habitude d'enregistrer la bande son se fait poignarder et son magnétoscope disparaît. C'était un jeune sans histoire et la police pense qu'il a entendu et enregistré quelque chose qu'il n'aurait pas dû. L'ambiance est à l'espionnage, la paranoïa politique sur fond de défection de diplomates. Les autorités pensent que la victime s'est trouvée au mauvais moment au mauvais endroit et aimeraient étouffer l'affaire pour ne pas alourdir le climats et les tensions Est / Ouest. Marion Briem, futur mentor d'Erlendur ne l'entend pas de cette oreille. Plusieurs chapitres lui sont consacrés et expliquent son enfance marquée par la tuberculose et les séjours dans un sanatorium danois. C'est l'occasion de nous présenter la région après la guerre.

Il y a quelques indices près du corps du jeune homme et quelques suspects, un clochard alcoolique, un présentateur de la météo et une hôtesse de l'air. le crime est-il en lien avec la partie d'échec ou non ? Ce fait divers ne cacherait-il pas une affaire nettement plus importante ?

On retrouve toutes les qualités des livres d'Indridason, son écriture solide, son intrigue bien bâtie, les allers-retours entre présent et passé et surtout sa peinture convaincante de la société nordique de cette époque. L'Islande est un petit pays bousculé par l'Histoire, la consommation et tous les changements de société intervenus à ce moment-là. Erlendur fera même une brève apparition dans les dernières lignes, il est encore un jeune policier en uniforme et vient d'intégrer l'équipe de Marion Briem. Ce livre est passionnant et on ne peut le lâcher, comme tous les romans de cet auteur d'ailleurs. On sent une certaine nostalgie pour cette époque révolue.

Marion apparaissait en filigrane dans le cycle d'Erlendur lorsqu'il pense à ses conseils ou lui rend visite lorsqu'elle est malade et ce livre dont elle est le centre éclaire aussi la personnalité d'Erlendur. Comme tous les romans d'Indridason, celui-ci est un petit bijou à ne pas manquer.

Lien : https://www.patpolar.ch
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Après avoir lu "les nuits de Reykjavik", où l'on voyait le jeune Erlendur mener ses premières enquêtes, je poursuis dans le passé.
1972 : finale d'échecs entre le russe Spassky et l'américain Bobby Fisher, toute l'Islande est en ébullition du fait de cet événement qui survient d'ailleurs en pleine guerre froide.
Les policiers assurent la sécurité des joueurs mais on vient par ailleurs, de retrouver le cadavre d'un adolescent tué dans une salle de cinéma, il portait un magnétophone à cassette. A t'il entendu quelque chose qu'il n'aurait pas dû ?
C'est Marion Briem qui mène l'enquête. Parallèlement, elle a des réminiscences de son passé, des années où elle avait la tuberculose et devait aller de sanatorium en sanatorium, des gens qu'elle y a rencontrés. Cet aspect-là m'a plus intéressée que l'enquête elle-même et ses ramifications politiques, c'était très lent. Un roman moyen, je dirais. Arnaldur Indridason a fait beaucoup mieux !
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L'histoire d'une équation à une inconnue …
Avec Le duel, Arnaldur Indridason s'offre des vacances ... et une petite coquetterie d'écrivain.
Depuis quelques épisodes déjà on sentait la veine Erlendur s'épuiser et l'auteur se mettre sagement en congé de son commissaire fétiche, soucieux de ne point trop tirer sur une corde bien usée.
Mais comment résister à ce titre (qui date de 2011) qui fait écho au récent film d'Edward Zwick sur le duel qui opposa Fisher et Spassky en 1972 à ... Reykjavik ?
Et puis il y avait ces rumeurs mystérieuses sur le 'genre' indéterminé de Marion Briem, personnage que l'on croisait souvent aux côtés d'Erlendur.
Alors voilà, c'est parti pour l'Islande. En 1972.
Indridason ne se contente pas de faire écho au film vu récemment ou de planter cet épisode historique en simple décor. Depuis le brillant Homme du lac, on sait l'auteur friand de cette période et des liens étroits que tissèrent certains de ses compatriotes avec le bloc de l'est. En ce mois de juillet 72, il prend plaisir à nous décrire ces événements au retentissement mondial, vus de l'intérieur, par les 'locaux' de l'étape. Cela vient utilement compléter le film américain.
L'intrigue policière sera ancrée dans toute cette agitation politico-médiatique que vient créer sur la petite île, toute une flopée de gardes du corps, journalistes, ambassadeurs, coachs, espions, traitres et manipulateurs, ... cette année-là il y a beaucoup trop de pions à Reykjavik pour un seul et simple échiquier.
Alors quand un jeune garçon un peu simplet est poignardé à mort dans un petit cinéma ...
Marion Briem entre en scène.
Alors ce ou cette Marion Briem, il ou elle entre en scène ?
Oui, les rumeurs étaient fondées, Indridason nous refait le coup de Bettý !
Bon sang de bonsoir, voilà des années que l'on était persuadé, sans même se poser la question, que Marion Briem, mentor de l'ami Erlendur, était une femme, une vraie femme dans la force de l'âge ! Et ben non !
C'est peut-être une femme ou peut-être un homme ! Vous ne saurez pas !
Et d'entrée de jeu, Indridason annonce l'absence de couleur :

[...] Moi, c’est Marion.
– Marion ? Quel drôle de nom. C’est un prénom de fille ou de garçon ?
– C’est celui que m’a donné ma mère. Elle avait des origines ici, au Danemark.
[...] Ça t’est déjà arrivé d’être incapable de dire si tu as affaire à un homme ou une femme ?

Brillant exercice de style ou coquetterie d'écrivain, l'auteur renouvelle la prouesse de Bettý : pas un accord ne viendra trahir la vraie personnalité de Marion (saluons au passage la prouesse d'Eric Boury, traducteur attitré et émérite d'Indridason, je suis persuadé que la langue française est beaucoup plus difficile à manipuler que l'islandais !).
Et puis ce prénom, quoi : enfin, Marion ... Ben chez nous c'est pour les filles, mais en Islande c'est pour personne, c'est même pas islandais, c'est d'origine danoise ! On sait pas c'est pour qui là-bas.
Bon sang de bonsoir, on s'est bien fait avoir depuis des années et là nous voici à traquer fiévreusement l'accord fatidique mais non ... Pffff.... va-t-il falloir qu'on relise tous les Erlendur pour découvrir un féminin sournois ou un masculin flagrant ?
Du coup, on attache assez peu d'importance à l'intrigue policière qui de toute façon n'en a guère : on sent qu'Indridason s'est bien amusé et à nous raconter un épisode historique mondialement connu de sa petite île mondialement ignorée et à nous faire prendre des peut-être garçons pour des soit-disant filles (y'a même un épisode hot, tout comme dans Bettý, mais qui, chapeau l'artiste, ne nous en apprend pas plus sur les attributs de Marion).
On aime beaucoup Indridason (l'un de nos auteurs préférés) et même, on veut bien faire une petite excursion pour s'amuser, mais avouons tout de même que 1972 n'est pas un grand cru millésimé. Erlendur aura beau finalement apparaître quand même (encore une coquetterie amusante !), c'est pas ça.
Un épisode qui est donc à réserver aux fans de la série (on en est bien sûr) qui connaissent tout de la saga Erlendurienne et qui pourront se distraire et s'amuser avec celui-ci.
Peut-être parce que les échecs sont un sport cérébral et mathématique, ce Duel est une équation à une inconnue !
Une fois démonté le décor historico-politique, c'est tout le sel de ce virtuose exercice littéraire (un peu à la manière de La disparition de Queneau), mais aussi le seul épice de ce polar un peu convenu.
Pour celles et ceux qui aiment les hommes et les femmes donc.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/s..
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Reykjavik, 1972. Ragnar, un jeune homme de 17 ans, est retrouvé poignardé dans une salle de cinéma à l'issue de la séance de 17 heures. Rapidement la police découvre que Ragnar, grand amateur de cinéma, enregistrait les bandes-son des films qu'il voyait sur le magnétophone à cassettes offert par ses parents. Or ledit magnétophone n'a pas été retrouvé. Ragnar aurait-il enregistré quelque chose qu'il n'aurait pas du ? Il faut dire que se déroule en même temps à Reykjavik la finale du championnat du monde d'échecs qui oppose un Américain et un Soviétique. La capitale islandaise grouille donc de touristes venus assister au match et dont un certain nombre sont des espions car nous sommes en pleine guerre froide.

Dans ce roman Arnaldur Indridason met en scène Marion Briem, présenté dans la série des enquêtes d'Erlendur comme son mentor. Erlendur n'apparaît qu'à la dernière page, au moment où il fait son entrée dans la police et dans le bureau de Marion.

L'enquête se déroule sur un rythme tranquille, je dirais même un peu lent. En parallèle Marion Briem, personnage assez solitaire et mystérieux (on ne saura pas si c'est un homme ou une femme), se remémore des épisodes de son enfance douloureuse. le cadre est celui d'un petit pays peu peuplé dont la capitale semble être la seule vraie ville. Je ne suis pas vraiment convaincue par le dénouement (la façon dont le coupable est puni) mais l'ensemble n'est pas désagréable à lire.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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1972, toute l'Islande est en émoi : le championnat du monde d'échecs, entre l'américain Bobby Fischer et le russe Boris Spassky va avoir lieu dans quelques jours à Reykjavik. le russe est déjà arrivé, accompagné de toute une délégation ; mais Bobby Fischer fait des caprices de star, refuse de prendre l'avion, etc...
Pendant ce temps-là, un tout jeune homme est découvert poignardé dans un cinéma ; les enquêteurs comprennent assez vite que, fou de films, il s'amusait à enregistrer les bandes sons et ce jour-là, il a dû malheureusement se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Mais que se passait-il dans ce petit cinéma de quartier ? Un rendez-vous secret ? Entre qui et qui ? le jeune Ragnar de 17 ans aurait enregistré une conversation pas du tout destinée à être entendue.
Les policiers, Marion Briem, qui sera le mentor de Erlendur (qu'on voit arriver à la toute fin du livre) et Albert son assistant vont trouver des indices, comme des cigarettes russes et se demander alors si une partie de guerre froide n'est pas en jeu en même temps que le tournoi d'échecs...
Marion a été très malade enfant ; atteinte de tuberculose elle a été envoyée dans un sanatorium au Danemark où elle a été bien soignée et où elle a connu Katrin, plus atteinte qu'elle, qui est devenue sa grande amie. C'est l'occasion pour l'auteur de nous révéler des faits peu connus : une terrible épidémie de tuberculose a touché l'Islande à une époque où les méthodes de soin étaient un peu barbares, et les souffrances des enfants étaient terribles et émouvantes.
Renseignée par des voies non officielles, Marion va orienter l'enquête vers sa solution ; mais Albert, à qui elle n'explique pas grand chose, en particulier le volet politique de l'affaire, lui reproche de ne pas lui faire confiance et ne pourra plus travailler avec elle.
Comme d'habitude chez Indridason, on retrouve des personnages intéressants et bien campés, un suspens qui monte et une écriture tout à fait honnête ; un bon polar pour l'été !
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Voilà déjà deux polars de l'auteur que je lis sans avoir vraiment encore rencontré son enquêteur fétiche Erlendur... Un tour de force peut-être, un hasard en tous cas...
Mais revenons à ce livre qui se classe indéniablement dans la liste des bons polars nordiques, islandais en l'occurence.
Une belle enquête au rebondissement final inattendu, une histoire parrallèle (le duel) dont on voit à la fin en quoi elle est liée, pas beaucoup d'action mais un rythme bien soutenu par l'avancement de l'enquête. Et enfin des flashbacks sur l'enfance du personnage principal qui permet de bien le cerner même si celà n'amène pas vraiment de plus à l'intrigue...
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