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sur 1755 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Retour dans les années soixante , en pleine guerre froide .
Nous suivons le parcours d'étudiants Islandais jusqu'en RDA .
Leurs vies en seront bouleversées .L' ambiance est bien restitué.
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Suite à un mouvement de terrain, le lac de Kleifarvatn a vu le niveau de ses eaux baisser, certaines zones s'asséchant. C'est ainsi qu'une hydrologue découvre un jour, dans un endroit asséché du lac, un squelette qui présente un trou à la tête et qui a été lesté d'un appareil d'écoute russe. le commissaire Erlendur Sveinsson va enquêter à la recherche de l'identité de ce mystérieux homme du lac. Cela l'emmène vers une époque, celle de la guerre froide, vers un lieu : l'Allemagne de l'est, et vers une sombre histoire, celle de l'espionnage.

Ayant été véritablement conquise par « La femme en vert » du même auteur, j'ai décidé de poursuivre mes lectures en sa compagnie une nouvelle fois. Et je n'ai pas été déçue, même si j'ajouterais un petit bémol.

J'ai retrouvé avec satisfaction l'équipe d'enquêteurs : le commissaire Erlendur, tout d'abord, dont l'histoire familiale est toujours aussi complexe, entre une fille droguée et paumée, et un fils, jusqu'alors inexistant, et qui réapparaît soudainement dans sa vie, lui demandant des comptes. Ses collègues sont Elinborg, une passionnée de cuisine qui publie avec satisfaction son premier livre de recettes, et Sigurdur Oli, qui ne manque pas, à l'occasion, de laisser transparaître sa couleur politique.

D'ailleurs, il est beaucoup question de politique dans ce livre, à travers le militantisme socialiste d'étudiants islandais qui vont étudier à Leipzig, en Allemagne de l'est, à l'époque de la guerre froide. Mon bémol se situe précisément là, dans le thème choisi par l'auteur pour servir de cadre à l'intrigue : il s'agit d'une histoire d'espionnage, sur fond politique, et cela m'a un peu déplu, de par l'aspect complexe qui en ressort. Je n'ai pas saisi toutes les subtilités de l'intrigue, même si j'ai tout de même compris la trame globale. L'arrière-fond politique est difficile à saisir quand on ne possède pas toutes les clés de compréhension, tout le background politico-historique. J'avais préféré l'intrigue plus psychologique, mais aussi plus éprouvante de « La femme en vert ».

Ce polar recèle beaucoup de points communs avec cet autre roman : ainsi, le point de départ des deux romans réside en la découverte d'un squelette, ce qui aiguille les enquêteurs vers une époque reculée (ici les années 60-70) et qui les invite à faire des recherches autour de disparitions. Tout comme dans « La femme en vert », une histoire parallèle est progressivement racontée, une histoire qui se déroule au passé, à l'époque du meurtre et un peu avant. le lecteur découvre progressivement la vérité, à la fois à travers le récit du narrateur en provenance du passé, mais aussi à travers l'enquête d'Erlendur et de ses collègues. Comme dans « La femme en vert », l'auteur nous fait douter de l'identité de l'homme du lac, nous aiguillant sur des fausses pistes. Mais l'auteur nous mène un peu moins en bateau, c'est d'ailleurs un peu dommage, que dans cet autre roman.

J'ai un peu moins été tenue en haleine que dans « La femme en vert ». Mais j'ai aimé ce roman pour son atmosphère, son rythme très lent, ses nombreuses digressions et histoires parallèles. A l'occasion de certaines notes de bas de page, j'ai mieux découvert l'Islande, avec sa luminosité interminable l'été et ses nuits à n'en plus finir l'hiver. Je compare volontiers Indridason au suédois Mankell, de par le rythme lent que ces deux auteurs imposent à l'intrigue. J'apprécie chez Mankell les nombreuses indications météorologiques que je ne retrouve pas chez Indridason, malheureusement.

Un polar qui m'a séduite pour son atmosphère, mais dont je regrette un peu le thème, même s'il permet de découvrir une époque et d'en apprendre beaucoup.
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Un squelette au fond d'un lac, l'histoire en filigrane : la terreur, le carcan de la pensée totalitaire ..
un amour
L'intrigue est prenante, on ne lâche pas l'histoire, on est avec le commissaire Erlendur, on pense avec lui, jusqu'à la découverte de la vérité. Un roman captivant.
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Mon premier Indridasson, celui ou j'ai découvert le commissaire Erlendur, un bon souvenir de lecture, je voudrais avoir plus de temps à consacrer à cet auteur.
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Lecture intéressante, un style vraiment tout en retenue comme précisé sur la 4è de couverture (à l'image d'Erlendur)... (La suite sur mon blog)
Lien : http://partage-lecture.over-..
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Arnaldur Indridason
L'Homme du Lac




Quatrième de couverture :


En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrilliques à demi effacés. le commissaire Erlendur et son équipe s'intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, ce qui conduit l'enquête vers les ambassades des pays de l'ex bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers en Allemagne de l'Est pendant la Guerre Froide.
Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisé par la découverte de l'absurdité d'un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment.
Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, et ému par l'amour fidèle d'une crémière abandonné, s'obstinera à remonter la piste de l'homme du lac, dont il finira par découvrir le terrible secret.

La suite sur mon blog

Lien : http://cultureconfiture2.blo..
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J’ai aimé l’écriture d’Arnaldur Indridason, nous plongeons rapidement et facilement dans l’histoire.
Le récit est monté avec des flash-backs, qui nous « projettent » tantôt dans l’Allemagne de l’Est des années 50, tantôt dans l’actualité de l’enquête, la gymnastique n’est pas difficile, et lors de la lecture je me suis surprise à me hâter, pour pouvoir replonger dans le passé.

Nous suivons également la vie privée de nos enquêteurs Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli, mais cela m’a moins enthousiasmé, disons surtout que je n'ai pas réussi à m'attacher à eux.
Je mets cela sur le compte du fait que j’ai lu ce livre indépendamment des autres titres du même auteur.
Ces autres ouvrages, sont d'autres enquêtes, mais ils mettent en scène les aventures de notre enquêteur principal et de ses acolytes.
J 'aurais pu apprendre à les connaître, petit à petit, au lieu de prendre le train en route, avec cette sensation qu'il me manque des éléments pour éclairer leur psychologie et personnalité, trop dépouillée à mon goût.
Alors oui, nous n'avons pas besoin de lire les autres ouvrages pour connaître le dénouement… Mais quand même !!

J’aurais aussi aimé qu’il fouille un peu plus du côté est-allemand, et moins dans l’actualité, qu’il étoffe un peu plus ce qu’était le contexte islandais de la guerre froide, et peut être aussi un peu l’après-guerre.

J’aurais également aimé en savoir plus sur la personne qui harcèle téléphoniquement Sigurdur Oli, nous soupçonnons les suites, mais ce n’est pas explicite. (A moins que je n’ai loupé un épisode.)
N'étant pas habituée de ce genre de lecture, j'ai peut-être aussi des attentes qui ne vont pas avec les polars!!!

La seule difficulté rencontrée lors de ma lecture, a été de me plonger dans les noms de lieux ou de personnes à consonance Islandaise.
Ça peut vous paraître futile, et même idiot, car après tout, quand on est fan comme moi de littérature fantasy, on devrait être habituée à des noms qui sortent de l’ordinaire, mais comme je lisais un polar, j’avais envie et besoin de l’ancrer dans mon quotidien.
Et bien que déjà« vaccinée » lors de la lecture de la trilogie Millenium de Stieg Larsson (suédoise et non islandais, cela m'a semblé tout aussi inhabituel) et j'ai eu quelques difficultés.

D'un autre côté, il me semble important de souligner que l'histoire d'amour, trame de fond de notre polar, entretient doucement le suspens sans être larmoyante.
J’ai également beaucoup apprécié les décors de l’Islande, dont nous fait profiter l’auteur.

En bref, un très bon polar, même pour les non initiés du genre.
Lien : http://monptitcoindelecture...
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Excellent! !
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Erlendur confronté à l'après-guerre en Islande et à la guerre froide. Un témoignage plus qu'une intrigue. Cet opus sort un peu des sentiers empruntés habituellement par Indridason. Bien agréable.
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bon livre !
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