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sur 1748 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le cadavre d'un homme est retrouvé dans le lac de Kleifarvatn. le niveau du lac diminuant de manière très inhabituelle, le cadavre abandonné là depuis la fin des années 60 est maintenant visible. Il présente un trou à l'arrière du crâne.
Erlendur Sveinsson, bien que censé être en congés, est appelé sur les lieux. Il va plonger, avec ses collègues habituels, Elinborg et Sigurdur Oli, dans la période de la guerre froide : présence américaine en Islande, étudiants islandais plein d'idéaux partis étudier en Allemagne de l'est (à la fois à l'université et dans une société communiste), espionnage et débat d'idées.
Ce qui est fascinant chez Indridasson, c'est qu'une enquête plutôt anodine nous emmène à la découverte d'un pan de l'histoire islandaise et mondiale ! Une excellente lecture.
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Une macabre découverte dans le lac de Kleifarvatn plonge Erlandur dans les méandres de l'histoire au temps de la Guerre froide.
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Cette fois encore, l'intrigue oscille entre une histoire du passé, sombre et mystérieuse, et une enquête au présent, qui ne l'est pas moins. Celle-ci est menée par Erlendur et ses habituels comparses Sigurdur Oli et Elinborg que nous retrouvons une fois de plus sur les lieux d'un crime assez ancien, révélé par la découverte d'un squelette immergé au fond d'un lac. Cette enquête n'est pas sans rappeler celle de "La Femme en Vert", le ressort de l'intrigue reposant sur la recherche d'identité du squelette et de son assassin.
Les chapitres en flashback retracent l'histoire d'une bande d'étudiants islandais idéalistes envoyés en Allemagne de l'Est après la guerre, en pleine guerre froide, et qui ne tarderont pas à ouvrir les yeux sur la réalité d'un système communiste totalitaire soigneusement verrouillé par l'organisation sans faille de sa police politique, la Stasi. On devine rapidement que parmi ces étudiants figurent le futur assassin et la future victime.
Arnaldur Indridason emboîte les pièces du puzzle alternativement dans les deux niveaux du récit, jusqu'à sa conclusion, dévoilant une histoire complexe mêlant amour, amitié, faux semblant, trahison, perte d'illusion et compassion.
Au passage, les personnages récurrents du roman évoluent également dans leur propre histoire personnelle : Elinborg montre des talents cachés, Sigurdur Oli veut un enfant, Erlendur s'engage dans une liaison, s'éloigne de sa fille mais redécouvre son fils. Avec Arnaldur Indridason, on reste en famille et on retrouve les vieux amis que l'on avait quittés au roman précédent, et que l'on retrouvera avec plaisir dans le prochain roman.
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Les avis étaient unanimes sur les blogs ici ou là, mais on a essayé de résister un peu, beaucoup, ... pas du tout, à l'achat compulsif du dernier Arnaldur Indridason.
On avait déjà lu tous les précédents opus, déjà tous excellentissimes, mais un de plus, ça pouvait attendre, un peu, beaucoup, ... pas du tout.
Finalement, valait mieux pas tergiverser : c'est trop bien.
Il suffit à Indridason de quelques pages, d'un seul chapitre pour vous emporter loin d'ici.
Alors nous voici donc embarqués de nouveau pour la lointaine et exotique Islande aux côtés de l'impossible inspecteur Erlendur, celui qui vit sur une île où la nuit dure 6 mois ...
Erlendur toujours obsédé par les disparitions, depuis celle de son jeune frère lors d'une randonnée tragique dans les mystérieuses montagnes islandaises.
Car il s'agit de nouveau d'une disparition.
Ou plus exactement d'une ré-apparition : celle d'un squelette qui dormait au fond d'un lac depuis 60 ans et qui refait surface.
Et avec lui tout un pan de l'Histoire : celle de la guerre froide, quand les jeunes étudiants islandais aux idéaux socialistes partaient étudier en RDA et, une fois passé le rideau de fer, découvraient le communisme ... et la Stasi. La vie des autres, quoi.
Une alternance de chapitres entre la lente et laborieuse enquête d'Erlendur et ses acolytes autour du squelette remonté du lac ficelé à un vieux poste radio et ce qui s'est passé à Leipzig en ce temps là, au temps où la Stasi régnait sur les consciences.
Car ce qui intéresse Indridason ce n'est jamais le côté criminel du polar, ce sont «les gens», leurs pensées, leurs rapports aux uns et aux autres, leurs rêves ... et leurs cauchemars aussi.
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Depuis de nombreuses années, tapis au fond du lac, « l'homme du lac » repose sur le sol sablonneux. En juin 2000, un tremblement de terre secoue le sud de l'Islande et découvre ce squelette depuis longtemps oublié par les hommes. L'un d'eux pourtant, le commissaire Erlendur, obsédé par toutes les mystérieuses disparitions en terre d'Islande, est bien décidé à découvrir qui est ce mystérieux individu attaché à un émetteur radio portant des inscriptions en caractères cyrilliques à demi effacées. Cette enquête va une nouvelle fois l'amener à remonter le fil du temps et revenir aux années 1960. A cette époque, de nombreux étudiants islandais des jeunesses socialistes, remplis d'idéalisme, partaient en Allemagne de l'Est pour tout apprendre du communisme. Quel est le lien entre le squelette retrouvé et les communistes de l'ex-RDA ? Entre ses déboires familiaux et sentimentaux, jamais simples, et cette piste d'une singulière complexité, Erlendur n'est décidément pas près de trouver le repos.

On retrouve avec beaucoup de plaisir notre commissaire taciturne, toujours rongé par une culpabilité ancienne et ses tentatives présentes pour découvrir la vérité. Un peu brusque, Erlendur est toujours très touchant dans sa façon de s'impliquer dans les enquêtes. Cette fois-ci, le récit, toujours mené avec des flash-back, nous révèle une histoire d'amour et de trahison, des destins tragiques et la cruauté de l'Histoire. le retour en arrière sur cette époque de surveillance et de contrôle des individus, menés au nom des doctrines communistes, est passionnant.
Une des meilleures enquêtes du commissaire Erlendur pour ma part.
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Comme toujours avec Erlendur, une histoire de disparition, de disparitions, mais cette fois-ci on plonge également dans la description d'une époque, celle de l'enthousiasme socialiste de la fin des années soixante. Même si je m'intéresse à la politique, cette histoire ne me disait trop rien au départ (j'évite comme la peste les histoires d'espionnage qui m'ennuient terriblement), mais je me suis encore laissée emporter par cet auteur.
Il m'a eue ! Il a un formidable talent pour nous raconter l'humanité de ses personnages, dérouler en parallèle les progrès de l'enquête et l'histoire du passé qui a déclenché l'enquête. Il sait raconter l'absence, le manque, le tragique, la trahison, le besoin de savoir avec profondeur et savoir-faire.
Et, cerise sur le gâteau, si sa fille Eva Lind passe un peu en arrière-plan cette fois-ci, on voit débarquer le fils d'Erlendur, Sindri Snaer. On commence même à en apprendre un peu sur le rigide Sigurdur Oli.
Bref, un roman à ne rater sous aucun prétexte !
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1 squelette lesté par 1 émetteur radio russe est découvert dans un lac dont le niveau d'eau a baissé suite à un tremblement de terre. le commissaire Erlendur et son équipe s'intéressent aux disparitions dans les années 60 et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers à l'Université de Leipzig.
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Magnifique roman noir, alliant suspense et formidable portait d'une époque.
A découvrir absolument!
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En commençant à se vider le lac de Kleifarvatn a découvert un squelette qui reposait jusque là par 4 mètres de fond. Il était lesté par un vieil émetteur de radio d'origine soviétique. La police soupçonne que l'assassinat remonte à l'époque de la guerre froide et imagine que la victime avait pu être impliquée dans une affaire d'espionnage. C'est l'inspecteur Erlendur qui mène l'enquête. Il s'intéresse aux disparitions non élucidées de la fin des années 60, s'acharnant sur des détails qui paraissent anodins à ses collaborateurs, comme la perte de l'enjoliveur d'une Ford falcon noire en 1968.

Dans les années 50 des étudiants islandais membres du parti communiste obtiennent des bourses de la RDA pour poursuivre leurs études à l'université de Leipzig. Sur place ils découvrent la réalité du "paradis communiste". Certains se voilent la face ou s'accommodent du décalage entre la théorie et la pratique, d'autres s'imaginent qu'ils peuvent manifester leur opposition. Mieux aurait valu pour eux ne pas quitter leur pays et conserver leurs illusions. "Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru" dit Erlendur.

Voilà encore un excellent épisode des enquêtes d'Erlendur qui nous entraîne cette fois jusque dans une salle d'interrogation de la stasi. L'histoire des malheureuses victimes de l'idéologie communiste est passionnante et pathétique. Quant à notre héros, il fait connaissance avec son fils. J'ai beaucoup aimé.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Et encore une enquête du commissaire Erlendur. Toujours top, même encore mieux que la cité des jarres. Toujours un cadavre de 40 ans, découvert dans un lac donc le niveau baisse soudainement. L'Europe de l'Est d'avant la chute du mur, une histoire d'amour, des espions, j'ai adoré. Vite encore un autre !!!!
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