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3,82

sur 1748 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le commissaire Erlendur doit cette fois élucider l'affaire d'un squelette trouvé dans un lac asséché, tout en gérant ses enfants délaissés, une petite amie pas encore officielle, ainsi que ses collègues et leurs propres affaires. Et pourtant, quelqu'un en Islande connaît l'identité de ce squelette et se remémore le passé...

Encore un bouquin que j'ai acheté il y a presque quinze ans quand je n'avais pas encore compris ce que j'aimais ou non en littérature. le pitch avait pourtant l'air sympa, sauf que le pitch est mieux écrit que le livre. Quand on cite sur la 4ème de couv' pour attirer l'oeil la phrase "Le lac lui-même avait voulu dévoiler ce crime.", on est en droit de s'attendre à une forme de poésie métaphorique de la nature en parallèle du crime commis, l'Islande étant en plus connue pour offrir d'incroyables paysages dans un environnement fortement influencé par sa position géographique.
La poésie s'arrêtera là, le texte est loin d'être de qualité : des dialogues répétitifs et assez tirés par les cheveux pour certains, une prose sans réel style, elle-même fort redondante, des personnages assez lisses avec certaines situations qui auraient pu être bien plus poussées, une construction bancale et une fin assez extraordinaire dans sa banalité. Passons sur les noms islandais archi-compliqués à lire/dire pour un lecteur non-habitué : ils font partie du folklore de ces "polars venus du froid" qui ont gagné en succès au début des années 2000 mais qui restent quand même une niche bien spéciale pour un public averti.
Et puis les amis, n'oublions pas les nombreuses fautes diverses et variées, de grammaire, d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe même qui jalonnent le récit. A la première erreur (page 3 tout de même...), on peut se dire que c'est une faute d'étourdissement, mais il paraît vite assez clair que c'est en fait dû à de l'incompétence sûrement doublée d'un je-m'en-foutisme. Je sais, je suis plus ou moins la seule à toujours m'égosiller dans le vide au sujet des fautes, dans cet océan de personnes professionnelles ou non qui n'en ont "strictement rien à carrer" et me taxent de "grammar Nazi" (tant qu'à faire, alors que c'est pas moi qui suis en faute mais c'est moi qui me fais insulter). Néanmoins, y en a marre de voir du travail bâclé, lequel n'est pas gratuit en plus.
Bref, je m'égosille, mais qui prendra acte ?
J'oublierai ce livre et cet auteur. Et ça tombe bien : après 14 ans sur mes étagères, c'était mon dernier Indriðason...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Un squelette est retrouvé dans un lac qui se vide petit à petit suite à un léger tremblement de terre. le corps avait été immergé depuis bien longtemps attaché à un ancien poste de transmission russe.
Erlendur, notre flic islandais a toujours aimé faire des recherches sur des disparitions. Ce sera encore une enquête pour lui. Près de cinquante ans après, nos flics enquêtent sur ce squelette et l'histoire qui l'a plongé au fond d'un lac islandais.
Si les enquêteurs se passionnent, enfin surtout Erlendur, car Sigurdur Oli et Ellinborg subissent plutôt, et moi, lecteur, je dois bien avouer que j'ai subi aussi.
A maintes reprises, j'ai failli abandonner, me posant d'énormes questions sur l'intérêt de l'histoire, partagée entre les étudiants islandais dans les années cinquante en Allemagne de l'est, bloc socialo-communiste, et l' époque du livre, soit le présent, à quelques années près.
Ce qui m'a fait persister, c'est l'écriture de l'auteur, que, pour l'instant, avec les romans antérieurs, m'a toujours captivé, et je ne voulais pas faire un écart dans la lignée des romans d'Indridasson et de son enquêteur fétiche.
Résultat, un « homme du lac » qui ne m'a absolument pas passionné, que j'ai mis longtemps à lire, mais je reste persuadé que ce ne sera qu'une petite brèche et que la prochaine enquête saura me faire oublier ce mauvais passage.
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Un bon morceau d'histoire de l'Allemagne de l'est et de la présence des étudiants islandais à Leipzig, quelques recherches policières dont le résultat est plus dû aux témoignages de certains protagonistes qu'à l'habileté des enquêteurs, les traditionnels problèmes personnels et familiaux des policiers islandais et quasiment aucun suspense .... on s'ennuie ferme et ce roman m'a semblé beaucoup plus long qu'il ne l'est en réalité.
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Arnaldur Indridason est un auteur de policier islandais. Cela fait un bon moment que je suis les aventures de son personnage principal : Erlendur Sveinsson... (si si je vous assure on s'y fait vite aux noms islandais). L'homme du lac est le 4ième opus de la série (enfin pour ceux paru en France). Dans celui-ci, suite à la baisse de niveau d'un lac, une hydrologue découvre le squelette d'un homme attaché des radios russes datant de la guerre froide. S'en suit donc une enquête sur le dit squelette pour savoir de qui il peut bien s'agir et découvrir qui l'a tué.

Autant vous prévenir tout de suite si vous cherchez de l'action trépidante et du suspense, passez votre chemin. Déjà parce qu'Erlendur mène l'enquête avec un rythme bien à lui (plusieurs mois s'écoulent) et parce vous suivez également les pensées du meurtrier en parallèle. Cela permet à l'auteur de nous plonger dans le rôle de l'Islande pendant la guerre froide qui était surtout une base militaire pour les américains. C'est assez étonnant de découvrir cette perspective. Car finalement les islandais malgré la présence des américains étaient tout de même bien épargnés par rapport aux pays de l'Est ou même des pays comme la Finlande.

Au final, j'ai préféré les enquêtes précédentes plus trépidantes, plus compliquées aussi. Celui-ci était très sympa à lire, mais je pense que je vais l'oublier bien vite. Si vous ne connaissez pas cet auteur voici dans l'ordre chronologique les enquêtes d'Erlendur Sveinsson.

* La cité des Jarres (1ière parution en France en 2005)
* La femme en vert (2006)
* La Voix (2007)
* L'homme du lac (2008)
* Hiver artique (2009)
* Hypothermie (2010 Éditions Métailié)

Bonne lecture !
Lien : http://nekobus.wasabout.net/..
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Il y a un peu moins d'un mois Dolly ( son blog : LIVRES ET COMPAGNIE ) m'envoyait ce livre, parmi d'autres présents, dans le cadre d'un swap.
Mon enthousiasme aidant je l'ai bien entendu placé sur le haut de ma PAL. J'avais découvert Indridason et ses personnages ( Erlendur, Sigurdur Oli et Elinborg) en lisant “La voix”. Ayant beaucoup aimé le style, et l'originalité ( ou devrais-je dire la banalité des personnages), c'est avec envie que j'ai débuté la lecture de ce roman.
La suite à l'adresse ci-dessous :
Lien : http://ecritureetpoesie.cana..
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Il aime les histoires parallèles qui se rejoignent à la fin, Arnaldur. Mais là, c'est la même racontée par son protagoniste et remontée par l'enquêteur. On la voit venir, c'est mal écrit ou mal traduit. On va au bout parce qu'il nous est tout de même sympathique, et puis parce qu'on a envie de savoir. Mais rien à voir avec la Femme en vert, vraiment.
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Le plaisir de la lecture a été gaché par mon incapacité à me faire aux noms et prénoms islandais.Rien d'anecdotiquedans cette remarque,certains ayant tendance à confondre les patronymes me comprendront.A ce jour ,je n'ai pas retenté l'aventure islandaise
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C'est mon premier polar islandais. le personnage principal est incernable que ce soi dans sa vie perso ou dans les raisons qui le poussent à faire cette enquête qui traîne en longueur et en répétitions. Il suspens demeure jusqu'à la fin et c'est bien la seul raison qui m'a poussé à terminer ce livre. J'ai eu le sentiment d'avoir passé tout un hivers islandais sur ces 450 pages ...
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mêmes commentaires que pour les précédents, ces livres se lisent en continu sans être sollicité par l'intrigue. Le lecteur est à chaque fois passif.
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Ce que j'aime avec Erlendur, c'est sa passion morbide pour les disparitions. Et son obstination à découvrir la vérité. Des fois, comme dans ce roman, ça ne tient qu'à un fil ténu, auquel il s'accroche, instinctivement. L'amour déçu d'une crémière, l'enjoliveur d'une Ford Falcon disparu…
J'apprécie la façon dont Arnaldur décrit l'Islande, ce pays fascinant et inconnu. J'aime ses personnages, le fait de découvrir une facette de l'Islande à chaque roman… Ici, on apprend un peu plus sur la place de l'Islande pendant la guerre froide. Il aborde la présence stratégique des américains et l'espionnage des ambassades soviétiques…
Autant j'avais aimé ses précédents romans avec les histoires parallèles entre passé et présent, autant ici je n'ai pas accroché sur la jeunesse socialiste qui part étudier à Leipzig … Ce n'est plus un roman islandais, sur l'Islande, ses disparitions, sa lande, mais sur l'URSS, le KGB et la délation… J'ai été déçue de l'histoire, je n'ai pas accroché à la partie Guerre Froide du livre… Certes l'histoire est poignante, jeunesse gâchée, amour perdu…mais je ne m'attendais pas à ça, il me manquait le petit plus islandais !
Lien : https://brontedivine.com/200..
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