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sur 1755 notes
Livre lu dans le cadre de mon challenge personnel de lectures 2024, à savoir compléter mes collections de mes auteurs préférés. Et Arnaldur Indridason, découvert il y a seulement deux ou trois ans, fait partie du lot.

C'est en effet toujours avec la plus grande satisfaction que je me plonge dans la narration d'une nouvelle enquête menée par le commissaire Erlendur Sveisson et son équipe. Ici, il s'agira pour eux de mettre un genre et un nom sur un squelette - déjà ancien - réapparu comme par enchantement du fond d'un lac pour partie asséché.
Sa particularité : son crâne présente un trou conséquent et il a été lesté d'un vieux poste de radio-émetteur datant de l'après-guerre. A qui appartient ce squelette ? Comment et quand est-il arrivé là ? Qui aurait eu la volonté de s'en débarrasser et pourquoi ?

Autant de questions sans réponse aux débuts de l'enquête. Alors que certains enquêteurs creusent la piste du poste émetteur radio (son numéro de série composé de caractères cyrilliques laisse penser à une origine soviétique ou d'un pays de l'Est, et donc à une potentielle histoire d'espionnage), d'autres se penchent sur les cas de disparitions non résolues entre 1950 et 1960.
Autant dire un travail de fourmis qui n'est pas pour déplaire à Erlendur Sveinsson que les disparitions passionnent (son jeune frère perdu lors d'une tempête n'a jamais été retrouvé malgré de très nombreuses recherches, et c'est le drame de sa vie). Passionné au point de faire l'impasse sur ses vacances pour se consacrer pleinement au sujet.

Dans cet opus, les chapitres s'alternent - d'ailleurs pas systématiquement - selon deux temporalités et trois narrations :
- le présent qui correspond au temps de l'enquête, en Islande, qui relate le cheminement des enquêteurs, les pistes suivies en lien avec les familles des disparus, les contacts officiels et autres personnes susceptibles de les renseigner utilement. Toujours dans le présent, on suit le vécu d'un mystérieux homme "il" qui se remémore une période révolue et qui semble vivre un présent solitaire et pénible, dont on ne connaît pas bien la cause. Il n'est pas prénommé et le lecteur n'a pas vraiment le moyen de savoir de qui il s'agit.
- le passé (dans les années après-guerre) qui correspond au temps des études d'un jeune boursier Islandais prénommé Tomas, membre des jeunes socialistes, parti étudier à Leipzig en RDA.

Au fur et à mesure que les membres de l'équipe du commissaire Erlendur tirent les fils bien emmêlés d'une histoire dont ils ne comprennent pas bien les tenants et les aboutissants, des pistes s'ouvrent, se referment ; des personnages émergent ; et se découvrent des secrets plus ou moins bien gardés (liés à la présence sur le sol islandais d'une base américaine, liés aux démarches d'espionnage et de contre-espionnage des uns et des autres, liés à certaines histoires nouées et autres disparitions inexpliquées).

Dans le même temps, le lecteur suit également Tomas dans les méandres de sa vie universitaire, en compagnie de ses compatriotes expatriés comme lui, mais aussi au contact d'autres étudiants. Alors que tout semble à première vue lui convenir - n'était-il pas pressenti comme ayant l'un des plus forts potentiels d'engagement politique et de fortes ambitions ? - il tombe amoureux, et là, tout dérape. Car llona, étudiante hongroise, contrairement à lui, n'est pas dupe des dérives d'un système communiste basé sur la surveillance généralisée de la population.
Si le lecteur est bien informé des circonstances qui conduisent Tomas à douter, à se rebeller, puis à renoncer, de grosses ellipses ne permettent pas de comprendre - avant la fin - comment tout cela se termine. Ce qui génère une certaine frustration...

Cette partie est très documentée - un peu trop à mon goût - et constitue un vrai réquisitoire politique contre le régime en vigueur (on sait aujourd'hui que le modèle de société idyllique qui était prôné après-guerre avait certes du bon, sauf qu'il a très vite dérivé vers de telles pratiques liberticides que le peuple concerné était pris au piège). Bien que détaillée et bien documentée pour qui s'intéresse à cette période et à la politique, cette partie n'en reste pas moins floue tant, à un moment donné, on ne sait plus très bien qui est qui, qui surveille qui, qui dénonce qui, qui trahit qui et tant on est dans l'expectative de savoir ce que sont devenus les principaux protagonistes de cette période : Hannes, Tomas et IIona. C'est sans doute voulu, puisqu'on verra que cette histoire aura des répercussions dans le présent.

Parallèlement, on suit aussi par petites touches successives les divers joies ou aléas des différents membres de l'équipe. Ainsi, Erlendur, fidèle à lui-même semble vouloir sortir de sa dépression latente en se fixant exclusivement sur l'un des aspects de l'enquête : ému par l'histoire d'amour entre une femme et un mystérieux homme ayant disparu, il s'attachera à retrouver une voiture (la sienne ou celle de son ravisseur ?) dont on verra qu'elle le mènera à des informations importantes. Bien sûr, il est toujours empêtré dans sa culpabilité d'avoir perdu son frère et de ne pas encore avoir réussi à retrouver son corps ; dans ses liens tendus avec sa fille et son fils ; dans ses relations amoureuses qui n'en sont pas vraiment. Un aspect nouveau toutefois : sa présence au côté de Marion Briem (son ex-chef et celle qui l'a formé), malade et quasi mourante qui le montre sous un jour différent, plus humain et plus soucieux de l'autre.
Par ailleurs, on se réjouit pour Elinborg qui, indépendamment de son métier de policière, commence à se faire connaître avec son livre de recettes, et on est également ému par Sigurdur Oli et sa femme qui tentent désespérément de concevoir un enfant.

Après avoir lu de nombreux romans d'Arnaldur Indridason, je peux affirmer que celui-ci n'est pas mon préféré. C'est même celui que, pour l'instant, j'ai le moins aimé. Pour moi, il m'a semblé trop embrouillé (tant dans la partie enquête que dans la partie en RDA) et trop complexe à suivre pour bien le comprendre.
De plus, je commence à me lasser des aspects récurrents liés à la personnalité d'Erlendur... Les choses n'avancent jamais dans sa vie personnelle et c'est très frustrant.

Donc, ma recommandation : si vous aimez les enquêtes embrouillées et complexes à résoudre , ce livre est fait pour vous. Mais, si vous n'avez aucun intérêt pour la politique, le communisme, l'espionnage et le contre-espionnage, vous aurez du mal à aller au bout !
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Un cadavre est retrouvé dans un lac dont le niveau baisse. Il est accroché à un ancien système d'écoute radio soviétique. Erlendur est alors chargé de l'enquête avec ses collègues.
Dans ce livre on suit trois époques :
- L'époque de l'enquête avec l'enquête mais aussi les vies de ses policiers, leurs interrogateurs, leurs déductions, leurs recherches...
- L'époque du meurtre, la plus petite partie et uniquement à la fin du livre, quand tout se dévoile et que les policiers ont retrouvé les protagonistes.
- L'époque de la guerre froide en Allemagne de l'Est, qui occupe la plus grande partie du livre, s'entremêlant tout au long avec le reste et ce depuis le début. Cette partie là, nous explique les raisons qui vont conduire au meurtre. Mais c'est aussi un vrai point de vue sur le socialisme d'après la Seconde Guerre mondiale, la surveillance dans les pays de l'Est...
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Je suis conquise par ce roman bien que pas fan de roman policier du tout. Grâce à son intrigue, j'ai apprécié découvrir l'atmosphère de guerre froide qui y est décrite et connaître la place de l'Islande dans la géopolitique de l'époque. L'auteur nous emmène également dans l'Islande des années 60 d'avant la route circulaire. Très intéressant
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L'homme du lac d'Arnaldur Indridason, présentation
Dans un lac, elle découvre un cadavre. Elle n'a pas les idées très claires avec sa gueule de bois. Elle est scientifique, divorcée et cumule les liaisons sans lendemain.

Erlendur est en vacances. Mais il est rappelé suite à la découverte de ce cadavre.

Avis L'homme du lac d'Arnaldur Indridason
#Erlendur9

Une nouvelle enquête pour le trio. Une femme découvre un cadavre dans un lac. Un cadavre qui est lesté d'un appareil de transmission. Très vite, il s'avère que ce cadavre est dans ce lac depuis un très grand nombre d'années. Et cela va être pour le trio tenter de découvrir la vérité et remonter dans le temps et la première enquête. En effet, un homme avait disparu sans laisser d'adresse. Il devait voir un client mais sa voiture a été trouvée devant une gare. Sa petite amie de l'époque n'a jamais accepté cette disparition. Elle attend toujours le retour de son homme, même si la police a conclu à un éventuel suicide ou un départ sans laisser d'adresse. Erlendur, Oli et Elinborg vont remonter dans le temps, trouver une voiture qui pourrait contenir des indices et surtout quels sont ces appareils qui ont été trouvés dans ce lac, au fil des années ? Erlendur a toujours voulu faire la lumière sur les disparitions qui datent et qui n'ont trouvé aucune solution. Et cette fameuse voiture est pour Erlendur la clé de tout.

Au fur et à mesure de l'enquête, ils vont entrer dans un monde qu'ils n'ont pas connu. La guerre froide, les espions de différents pays, la surveillance des uns et des autres. Pour arriver à élucider tous ces mystères, Arnaldur Indridason va développer l'histoire d'étudiants islandais qui sont partis faire leurs études à l'étranger et notamment en Allemagne de l'Est. Ils cherchaient un idéal, dans le socialisme, dans le communisme. Tout était neuf, tout était beau, ils étaient les ambassadeurs de leur pays et à leur retour, ils devaient porter cette bonne parole. Certains ont embrassé tout ce qui leur a été dit sans se poser de questions. Ils ont commis certains actes, abominables, au nom d'une dictature, de plusieurs dictatures. D'autres ont tenté de se soulever au nom de la liberté des êtres humains, au nom de la liberté d'expression. Mais ils étaient surveillés, ils ont été arrêtés. Certains ont simplement disparu et les familles n'ont plus eu aucune nouvelle. C'est l'histoire de Tomas, un jeune Islandais, pour qui cela a été difficile de découvrir la vérité. Il est tombé amoureux, profondément. La disparition d'Ilona a été le drame de sa vie, de toute sa vie, tout comme découvrir la fausseté de ses soit-disant amis.

Arnaldur Indridason va au fond de ses sujets. Et dans ce roman plus que dans les autres. On découvre, une nouvelle fois, une autre partie de l'Islande, de son passé, de ses enfants, de sa politique. Cela ne doit pas être facile de vivre dans ce pays, qui a servi de base aux Américains, qui a vu se développer le socialisme, le communisme.

Les personnages d'Arnaldur Indridason évoluent. Elinborg, très bonne cuisinière, voit son livre de recettes publié. Oli est toujours en couple et toujours aussi amoureux. Erlendur est égal à lui-même. Il accepte de plus en plus les invitations de ses collèges, même s'il est toujours réticent. Eva, sa fille, a quitté sa cure et a repris ses mauvaises habitudes. Erlendur a compris qu'il ne pouvait pas la sauver, même si cela le met en colère. Son fils refait surface. Et lui aussi va asséner ses vérités à son père. Mais cela ne sera pas avec colère, comme a pu le faire Eva. Erlendur continue sa relation avec Valgerdur. Mais il n'ose pas lui avouer ce qu'il peut ressentir pour elle.

Même si c'est toujours aussi bien écrit, même si on en apprend un peu plus sur les Islandais, leur vie, je commence à me lasser. Il n'y a pas assez d'actions à mon goût. Quoi qu'il en soit, il me reste 5 romans à lire et je finirai cette série. Par contre, Marion Briem, l'ancienne chef d'Erlendur, est de plus en plus présente. A la fin de sa vie, elle échange de plus en plus avec Erlendur, qui vient la voir. Pourtant, leurs relations n'ont jamais été parfaites.
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𝓡𝓮𝓼𝓾𝓶𝓮
Suite à un tremblement de terre, l'eau du lac s'est retiré laissant apparaître le cadavre d'un homme. Erlendur va devoir enquêter pour savoir qui était cet homme et petit à petit cela va les faire remonter 60 ans plus tôt.
Allemagne de l'Est, des étudiants suédois reçoivent des bourses afin d'étudier en Allemagne. En échange ? On leur demande d'épier leurs camarades qui ne sont pas communistes et donc qui potentiellement pourraient s'opposer y'a gouvernement. Ceux qui seront découverts seront renvoyés dans leur pays ou pour certains un avenir beaucoup moins certain les attend. Disparitions ? Enlèvements ? Est-ce que ce cadavre découvert serait un étudiant de l'époque ? Ou un de ceux qui faisaient chanter les étudiants ?

𝓜𝓸𝓷 𝓪𝓿𝓲𝓼
Un tome un peu différent des précédents où on remonte 60 ans en arrière un peu avant la chute du mur de Berlin. Entre manigances, politique, groupes activistes et enlèvements, le personnage d'Erlendur est plus en retrait mais où on en apprend beaucoup sur la vie des étudiants étrangers dans l'ex RDA.
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C'est le tome que j'ai le moins aimé depuis que j'ai commencé cette série.
Erlendur enquête encore sur un cold case qui va le ramener dans l'après guerre jusqu'au début des années 60, et qui va le faire voyager aussi puisque l'histoire se déroule en Allemagne de l'Est.
Je pense que c'est pour cela que j'ai moins accroché : Je n'aime pas cette période de l'histoire contemporaine. de plus, je ne me suis attachée à aucun des protagonistes, et j'ai aussi trouvé que le rythme était lent.
Heureusement, le trio de flics est là pour sauver l'ensemble. J'aime les suivre dans leurs enquêtes et leur vie personnelle.
Bref, un tome que je vais laisser de coté pour rajouter le suivant dans ma PAL.
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Je continue ma série des aventures de notre ami Erlendur. J'ai trouvé ce livre un peu en deçà des autres. le contexte est extrêmement intéressant, l'Allemagne de la RDA et ses particularités, mais j'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire. Une bonne enquête ceci dit
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Ce livre que l'on m'a prêté ne m'a pas franchement emballée. Les deux premiers tiers m'ont ennuyée et j'ai vraiment peiné à m'intéresser à l'enquête. Celle-ci est un peu brouillonne, avec des sauts dans le temps et des digressions, lorsque les personnages s'absorbent dans leurs pensées avant de revenir au présent ; et un dénouement qui se précipite à la fin, en soit c'est assez classique pour un policier.
Je n'ai trouvé aucun style à l'écriture mais peut-être qu'en version originale ce serait plus appréciable. Et la sobriété a parfois du bon, je préfère ça que des effets trop recherchés. D'autre part n sent que l'auteur veut parler de son Islande - d'un point de vue politique et social - mais j'ai trouvé que c'était amené avec peu de subtilité.
Pour le côté positif, le personnage d'Erlendur est, ma foi, assez sympathique. Il m'a rappelé l'Adamsberg de Vargas. Sur le dernier tiers je me suis un peu plus impliquée dans l'histoire et, bien que le thème du communisme post Seconde Guerre Mondiale en Europe de l'est ne soit pas parmi mes sujets de prédilection, je suis parvenue à m'y intéresser.
Ce n'était donc pas une lecture désagréable dans l'ensemble, mais je ferme le livre avec une quasi certitude que je ne relirais pas Arnaldur Indridason tous les quatre matins.
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Le commissaire Erlendur doit cette fois élucider l'affaire d'un squelette trouvé dans un lac asséché, tout en gérant ses enfants délaissés, une petite amie pas encore officielle, ainsi que ses collègues et leurs propres affaires. Et pourtant, quelqu'un en Islande connaît l'identité de ce squelette et se remémore le passé...

Encore un bouquin que j'ai acheté il y a presque quinze ans quand je n'avais pas encore compris ce que j'aimais ou non en littérature. le pitch avait pourtant l'air sympa, sauf que le pitch est mieux écrit que le livre. Quand on cite sur la 4ème de couv' pour attirer l'oeil la phrase "Le lac lui-même avait voulu dévoiler ce crime.", on est en droit de s'attendre à une forme de poésie métaphorique de la nature en parallèle du crime commis, l'Islande étant en plus connue pour offrir d'incroyables paysages dans un environnement fortement influencé par sa position géographique.
La poésie s'arrêtera là, le texte est loin d'être de qualité : des dialogues répétitifs et assez tirés par les cheveux pour certains, une prose sans réel style, elle-même fort redondante, des personnages assez lisses avec certaines situations qui auraient pu être bien plus poussées, une construction bancale et une fin assez extraordinaire dans sa banalité. Passons sur les noms islandais archi-compliqués à lire/dire pour un lecteur non-habitué : ils font partie du folklore de ces "polars venus du froid" qui ont gagné en succès au début des années 2000 mais qui restent quand même une niche bien spéciale pour un public averti.
Et puis les amis, n'oublions pas les nombreuses fautes diverses et variées, de grammaire, d'orthographe, de conjugaison, de syntaxe même qui jalonnent le récit. A la première erreur (page 3 tout de même...), on peut se dire que c'est une faute d'étourdissement, mais il paraît vite assez clair que c'est en fait dû à de l'incompétence sûrement doublée d'un je-m'en-foutisme. Je sais, je suis plus ou moins la seule à toujours m'égosiller dans le vide au sujet des fautes, dans cet océan de personnes professionnelles ou non qui n'en ont "strictement rien à carrer" et me taxent de "grammar Nazi" (tant qu'à faire, alors que c'est pas moi qui suis en faute mais c'est moi qui me fais insulter). Néanmoins, y en a marre de voir du travail bâclé, lequel n'est pas gratuit en plus.
Bref, je m'égosille, mais qui prendra acte ?
J'oublierai ce livre et cet auteur. Et ça tombe bien : après 14 ans sur mes étagères, c'était mon dernier Indriðason...
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Ce roman paru en 2004,est caractéristique d'Indridasson : un lac Islandais s'assèche suite à un séisme. On y découvre le squelette d'un homme manifestement assassiné lié â un appareil d'espionnage d'origine sovietique.A partir de là, le récit va se déployer sur trois arcs narratifs: l'enquête sur l'identité de la victime et celle de son ou ses meurtriers.La principale arme des enquêteurs est leur acharnement à suivre la moindre piste.Deuxieme arc,les souvenirs d'un des protagonistes explorant les événements passés qui expliquent le meurtre.Enfin la vie personnelle d'Erlendur, l'enquêteur ,entre ses démêlées avec ses enfants et l'établissement d'une relation potentiellement amoureuse.On ne doit pas chercher dans ce récit de l'action trépidante ni des personnages et des dialogues brlillants.On aimera ce roman si l'on apprécie l'aspect méthodique de l'enquête, l'humanisme de l'enquêteur et la lumière jetée sur les échos de la guerre froide en Islande.C'est mon cas et je l'ai trouvé excellent.
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