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Citations sur Opération Napoléon (71)

Ce que vous appelez la vérité, Kristin, n'existe plus, poursuivit-t-il. Si tant est qu'une telle chose ait jamais existé. Nul ne connaît plus les réponses, et rares sont les personnes qui s'en soucient assez pour poser des questions.
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Nous enquêtons sur un crime et ils auraient pu se montrer plus conciliants. nous avons un cadavre et une fusillade sur les bras. Vous pensez que c'est vraiment le moment de s'occuper d'un homme qui pourrait mâcher des carottes à travers dees fils barbelés ?
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- C'est bien ma chance, putain, jura-t-elle en islandais. Rencontrer le seul Amerloque qui n'a pas de flingue...
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La vérité et le mensonge ne sont que des moyens d'arriver à une fin. Je ne fais aucune distinction entre les deux. On pourrait dire que nous sommes des historiens qui essaient de corriger certaines des erreurs commises durant ce siècle finissant. ça n'a rien à voir avec une quelconque vérité, et puis, de toute manière, ce qui appartient au passé n'a plus d'importance aujourd'hui. Nous réinventons l'histoire en fonction de nos intérêts. p.391
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Je ne peux pas supporter l’idée qu’une armée soit présente sur le sol islandais, qu’elle soit américaine, britannique, française, russe ou chinoise. Je ne l’accepterai jamais – plutôt mourir ! Et plus le débat se recentre sur les questions d’argent, d’emploi, de licenciements et d’économie en général, plus ça me rend dingue. Il est inconcevable que nous soyons dépendants, financièrement, d’une armée. Quel genre de pays faut-il être pour faire ce genre de choses ?
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On pouvait compter sur Ratoff pour remplir une mission mais, avec lui, le coût en vies humaines était toujours très élevé.
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- Si je voulais tuer quelqu'un, je choisirais un commercial, sans hésiter, répondit l'inspecteur, étudiant avec soin le trou dans le front de l'homme.
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[...] La vérité et le mensonge ne sont que des moyens d’arriver à une fin. Je ne fais aucune distinction entre les deux. On pourrait dire que nous sommes des historiens qui essaient de corriger certaines des erreurs commises durant ce siècle finissant. Ça n’a rien à voir avec une quelconque vérité, et puis, de toute manière, ce qui appartient au passé n’a plus d’importance aujourd’hui. Nous réinventons l’histoire en fonction de nos intérêts.
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--C'est en partie politique. Je suis opposée à la présence de l'armée américaine à Midnesheidi. Je pouvais comprendre son importance stratégique à l'époque de la guerre froide, mais sans pour autant être d'accord avec son existence. Je l'ai toujours considérée comme une tache dans le paysage. C'est aussi simple que ça. Les Islandais ne devraient pas avoir d'armée chez eux, et encore moins coucher avec. Beaucoup trop de gens se sont vendus à la Force de défense comme des prostituées -- et en particulier les hommes d'affaires.
[...] Je suis contre la présence de la base de l'Otan. Pas en tant que militante d'une association, ni quoi que ce soit dans le genre, non, mais dans mon cœur ; je ne peux supporter l'idée qu'une armée soit présente sur le sol islandais, qu'elle soit américaine, britannique, française, russe ou chinoise. Je ne l'accepterai jamais -- plutôt mourir ! Et plus le débat se recentre sur les questions d'argent, d'emploi, de licenciements et d'économie en général, plus ça me rend dingue. Nous n'aurions jamais dû en arriver là. Il est inconcevable que nous soyons dépendants, financièrement, d'une armée. Quel genre de pays faut-il être pour faire ce genre de choses ? Que sommes-nous devenus ?
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Il repensa à la situation désespérée des autres, restés dans l’avion. Quand il les avait laissés, des congères commençaient déjà à recouvrir la carlingue, et la cicatrice dessinée par sa progression sur la glace se comblait rapidement. Ils avaient des lampes à pétrole, mais le combustible ne durerait pas très longtemps, et il régnait sur ce glacier un froid inimaginable. S’ils laissaient la porte de l’avion ouverte, la cabine se remplirait de neige. Ils étaient sans doute déjà coincés à l’intérieur. Ils savaient qu’ils allaient mourir de froid, qu’ils restent dans l’appareil ou s’aventurent sur la glace. Ils avaient débattu des différentes options – elles étaient plus que limitées. Il leur avait dit qu’il ne pouvait pas rester assis là à attendre la mort.
La chaîne cliquetait. Le poids de la valise lui arrachait le bras. Elle était accrochée à son poignet par une paire de menottes. Il ne tenait plus la poignée, laissant la valise traîner derrière lui au bout de sa chaîne. Le bracelet des menottes lui cisaillait le poignet, mais il n’y prêtait aucune attention. Tout lui était égal, à présent.
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