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Citations sur Opération Napoléon (71)

Kristin fit signe à Steve que trop, c'était trop. Ils prirent congé de Sarah sans plus de cérémonie. Elle resta plantée près du piano et les regarda s'éloigner vers la porte. Ils la refermèrent doucement derrière eux, et éprouvèrent un sentiment mêlé de soulagement et de tristesse en ressortant une nouvelle fois dans l'air glacé du plein hiver.
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-Cet homme habite à l'autre bout de la ville. Si tu voulais te suicider, tu irais chez quelqu'un d'autre pour le faire, toi ?
-Pourquoi vous n'arrêtez pas de me demander comment je m'y prendrais si j'avais l'intention de me suicider ? C'est un désir secret chez vous ?
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Ecrire l'histoire c'est notre boulot ...Vous avez raison, notre boulot a toujours été d'effacer l'ardoise et de la réécrire, répondit Carr. L'histoire n'est qu'un tissu de mensonges...
Il y a eu tant de dissimulations, tant de choses inventées de toutes pièces ; nous avons dit la vérité sur des mensonges, et menti sur la vérité... Vous m'avez dit un jour que l'histoire de l'humanité n'était rien d'autre qu'une succession de crimes et de malheurs. Eh bien, c'est aussi une succession de mensonges savamment construits.
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Il s'était renseigné : l'Islande, c'était vraiment le bout du monde ; s'il y avait bien un endroit où un vieux secret pouvait être déterré sans que personne n'en sache rien, c'était celui-là.
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– Est-ce qu’une avocate du gouvernement aurait vraiment pu tuer cet homme, c’est plausible ?
– Si je voulais tuer quelqu'un, je choisirais un commercial, sans hésiter.
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Carr ressenti une pointe de nostalgie pour l'époque où les opérations secrètes étaient vraiment secrètes. De nos jours, une foule d'élus politiques devaient être tenus informés dans le moindre détail des opérations menées par les services de renseignements militaires partout dans le monde.
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Bien en chair, Arnold avait à peu près le même âge que Steve, les mains moites, le regard fuyant et un cheveu sur la langue. […]
– Arnold est documentaliste.

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Kristin se retrouva face à une scène extraordinaire, totalement irréelle, digne d'un film de science-fiction. C'était peut-être dû à l'épuisement qui avait pris possession de ses membres, telle une drogue douce, mais d'un seul coup elle perdit pied, submergée par un terrible sentiment d'impuissance. Tout ce qui venait de lui arriver fut soudain réduit à un flot d'hallucinations sans queue ni tête, un cauchemar prolongé et intense dans lequel elle s'enfuyait sans jamais être capable de courir assez vite. Se trouvait-elle encore chez elle, allongée sur son canapé? La vision qui se déployait sous ses yeux l'empêchait de replacer les événements dans un quelconque contexte, de faire une distinction entre cette étrange réalité et les délires de sa propre imagination.
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Ratoff reposa le combiné et laissa échapper un soupir méprisant. Ils étaient vraiment pitoyables; ridiculisés, et maintenant envoyés à l'hosto par une femme. Une fonctionnaire, bon Dieu, et islandaise en plus.
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Kristin posa sa tasse sur la table, fixant avec stupeur le vieux pilote. Steve ne comprit rien à leur conversation, puisqu'ils parlaient en islandais. Comme la plupart des Américains en poste en Islande, il ne connaissait aucun habitant, à part Kristin, et quittait rarement la base, sauf quand son travail l'y obligeait. La base était un monde à part, disposant de tous les services nécessaires au fonctionnement d'une microsociété. De ce point de vue, elle ne différait en rien des autres bases militaires dont les Américains disposaient dans le reste du monde. Un certain nombre d'Islandais travaillaient sur place, mais ils vivaient dans les villes et villages des alentours et rentraient chez eux chaque soir. La base avait toujours été coupé du reste de l' île, d'un point de vue géographique bien sûr, mais également politique et culturel.
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