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3,57

sur 323 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Axl et Beatrice sont deux petits vieux qui se souviennent de pas grand chose. Enfin, ils ne sont pas les seuls : tout le monde a l'air d'avoir des problèmes à se rappeler quoi que ce soit. Mais ce qui est sûr pour nos deux protagonistes, c'est qu'ils ont un fils, et que celui-ci, parti depuis longtemps, n'attend qu'une chose : les revoir. Ils se lancent alors dans un long voyage dans cette Angleterre moyenâgeuse, pendant lequel ils découvriront bien plus qu'escompté...

Je cherche encore à comprendre l'engouement presque général pour ce livre. Certes, quand on lit le pitch, qu'on sait que que ça se passe au Moyen-Âge, que la brume qui fait tout oublier vient de Merlin pour éviter une guerre éternelle et que dragons et monstres peuplent le moindre bosquet, y a de quoi baver d'envie de lire. Sauf que... c'est long, c'est chiant, c'est répétitif. Des détails qui semblent importants sont abandonnés au point d'en être frustrants, on ignore ce qu'il advient de beaucoup de personnages ; et ça jacasse, beaucoup beaucoup. Les actions et rares explications peinent à arriver, et encore il reste beaucoup de brume, même chez le lecteur, à la fin de cet ouvrage. C'est fait exprès, bien sûr. le lecteur expérimente aussi, comme les personnages, le manque d'information et l'oubli de tout. Mais ça reste frustrant, et ça retire clairement tout charme au livre.
Bien qu'ayant passé la majorité de sa vie en Angleterre et n'ayant pas revu la terre de ses ancêtres avant d'être trentenaire, et bien que son récit soit ancré dans l'histoire et l'imaginaire anglais, Ishiguro offre quand même un style d'écriture et une intrigue que l'on peut sans conteste rapprocher de la littérature japonaise qui joue beaucoup sur le symbolisme, les non-dits, et s'efforce aussi de décrire la Nature dans le but de la rendre aussi belle que dans le réel. Pour qui a lu un peu de littérature japonaise, le lien est presque flagrant.
En conclusion, on pourrait ajouter qu'une part du succès s'explique en partie parce qu'Ishiguro n'avait rien publié depuis dix ans. Alors, bercés par le syndrome Donna Tartt, les gens se sont rués et se sont extasiés, parce que c'est rare vous comprenez. C'est étrange, je reste effectivement dans le brouillard. Ishiguro, avec cet ouvrage, cherchait-il un effet, une expérience de lecture plutôt qu'un récit à message ? Je ne vois pas, je ne comprends pas ; je passe parce que je n'y ai, au final et de toute façon, pas trouvé mon compte.
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Que dire de ce livre que j'ai eu beaucoup de mal à terminer? Il m'a donné la migraine!

L'histoire en elle-même est intéressante mais les dialogues sont d'une lourdeur (sans ceux-ci cela aurait donné un joli conte). Les personnages sont comme des ombres : l'auteur ne donne aucune description physique. Impossible de s'identifier ou de s'attacher à l'un d'eux.

Oui, il est question, d'ogres, d'elfes, d'un dragon, etc. Mais ils sont à peine évoqués. Quelle déception!

Dommage.




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Je ressors de cette lecture comme groggy par un demi-sommeil pesant qui aurait duré trop longtemps. Je me suis égarée, quelque part dans ces sentiers escarpés, aux côtés de ce vieux couple ennuyeux auquel je n'ai pas su m'attacher, tant leur langue fut froide et dénuée de passion. Je n'ai pas su retrouver le chemin…

Et pourtant, qu'il était prometteur, ce récit :
- L'arrière-plan historique, évoquant la guerre intestinale entre Saxons et Bretons, aurait dû me passionner !
- L'atmosphère, empruntant à la légende arthurienne et aux mythes médiévaux, aurait dû faire mouche !
- Les thèmes, explorant les liens ténus entre les questions du souvenir, de la mémoire et de l'oubli, auraient dû me happer !
- Les ressemblances avec la littérature fantasy auraient pu être le gage d'une intrigue palpitante !

Oui mais voilà, ce qui aurait dû être une formidable épopée se transforme en une longue marche ennuyeuse, répétitive et dénuée d'action et moi, marcheuse invétérée, j'ai reculé devant ce long chemin sinueux. le combat final, ultime délivrance attendue durant quelques 400 pages, est bâclé en quelques lignes insipides, me laissant sur ma faim, déçue et frustrée de ne m'être pas suffisamment délectée.

Alors voilà, seule l'image de cette délicieuse couverture mettant en scène des bourgeons de souvenirs emprisonnés dans la glace de la mémoire, me restera de cette lecture qui n'a pas tenu ses promesses.
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J'avoue avoir un peu de mal à le finir. Je l'ai même déjà abandonné deux fois avant de m'y remettre il y a deux mois. L'histoire est un peu lourde à mon goût. Je m'attendais à un autre roman dans le même genre qu'auprès de moi toujours, mais finalement j'ai été déçue.
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Malgré le fait que l'histoire soit bien écrite, que ce soit un conte agréable et différent de ce qu'on lit d'habitude, j'ai eu du mal je l'avoue. C'est long, très très long et mou. Et jusqu'à la fin. J'ai peiné à le lire entièrement car le rythme est véritablement au ralenti. Tout du long j'ai eu l'impression qu'il y aurait une révélation à la fin, que je n'ai pas trouvée finalement. Je ne dirais pas que je suis déçue par cette lecture mais il m'a manqué quelque chose.
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Le thème : Ils ne sont plus tout jeunes, et le village les maintient en partie à la marge. Mais ils veulent partir pour essayer de retrouver leur fils. Et ce n'est pas simple car pour tous les hommes et femmes de la contrée les souvenirs s'estompent. Avec les faibles forces qui leur restent, ils veulent trouver pourquoi les souvenirs disparaissent et comment faire cesser cette malédiction. Peut-être est-ce lié au fait que dans ce pays semi-imaginaire un dragon sème la désolation.

J'ai apprécié : Ce roman onirique (et sans doute symbolique) décrit une longue quête dans laquelle les héros modestes graviront des collines, passeront quelque temps dans une mystérieuse abbaye, rencontreront des chevaliers dont l'un est un mélange de don Quichotte et d'un Chevalier de la Table Ronde. Réussiront-ils à briser la malédiction ? le dragon est-il la source des problèmes ? Est-il même encore en vie ? Pour le savoir, il n'y a qu'un moyen : lisez le roman ! Merci à Anne et Jean-Paul de nous avoir offert ce roman.

J'ai moins apprécié : Je suis presque confus de ne pas avoir apprécié ce roman, surtout quand je vois quel plaisir Anne et Jean-Paul avaient de nous faire partager ce roman qu'ils ont adoré. Je suis confus aussi quand je vois l'engouement international que ce roman à suscité, et moi qui ne l'a pas goûté alors que j'ai été déliciosé par d'autres romans de quête, comme par exemple le nom de la rose d'Umberto Eco.
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Ce livre est pour moi un véritable mystère : comment ai-je pu le lire jusqu'au bout, au terme de longues heures attentives, alors que tout paraît y être fait pour décourager la lecture ? L'art d'Ishiguro semble consister à dire le moins avec le plus de discours possible. A force de cheminer dans ces dialogues monotones et ces descriptions sans relief, j'ai senti ma compréhension s'éclairer lentement, mais si lentement… ! Et j'ai trouvé, au rebours de nombre de lecteurs, la fin très belle : peut-être grâce à la clarté désormais suffisante qui fait goûter la profondeur du thème sous-jacent à toute cette quête, celui de l'incertitude des souvenirs et des liens qui unissent un couple au terme de sa vie. Mais soyons franc, il y avait aussi le plaisir d'en avoir fini avec un récit tout de verbosité et sans presque de réalité à quoi se rattacher. On dira que c'est cela, la vraie littérature…. Oui et non ! Je laisse le débat ouvert.
PS : existe-t-il une autre traduction de ce texte ? Il est clair qu'Anne Rabinovitch (pour Gallimard) a fait des choix pour rendre compte de l' affectation stylistique délibérément choisie par l'auteur, notamment dans ses dialogues, extraordinairement anti-naturels. Pouvait-on rendre cette affectation moins insupportable ? Un « babeliot » éclairé aurait-il lu le texte en anglais pour dire si la lecture originale « passe » mieux ?
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Cet auteur ne m'est pas inconnu puisque je possède déjà pas mal de romans issus de sa plume. le Géant enfoui n'est cependant pas celui qui le laissera la plus forte impression. La langue y est élégante mais parfois les dialogues confinent à l'invraisemblable. L'histoire commence plutôt bien par une intrigue dont on se dit qu'elle a tout pour ménager un suspense revigorant.

Au fur et à mesure, on perd en intensité. Ishiguro se perd quant à lui dans la légende arthurienne. Certes, les thématiques de la mémoire et de l'oubli sont pas mal travaillées mais la matière arthurienne semble abordée de manière assez conventionnelle et offre des possibilités assez convenues.

La fin est carrément ratée. On se dit : c'est tout !
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Je dois l'avouer : j'ai tout d'abord choisi de lire ce livre pour sa couverture, que je trouve absolument magnifique.

Ce roman est à part : ce n'est pas un roman comme on a l'habitude d'en lire. C'est plutôt une quête, un conte, une histoire dans laquelle l'auteur nous fait vivre des situations étranges, hors du temps.
Facile à lire, il y règne une atmosphère assez particulière, empreinte de mystère, d'inconnu.
C'est à la fois déstabilisant et agréable.
Axl et Béatrice sont un couple de personnes âgées, vivant dans une communauté. Ils décident de partir retrouver leur fils qui s'est établi dans le village d'à côté il y a quelques temps, mais ils ne savent plus pourquoi il est parti. Beaucoup de leurs souvenirs s'effacent, tout comme pour ceux qui vivent avec eux.
Au fil de leur voyage, ils vont vivre des aventures extraordinaires, rencontrer un chevalier du roi Arthur, un enfant marqué par une dragonne, un guerrier. Ensemble ils vont continuer leur voyage et vont enfin comprendre d'où vient cette « brume » qui efface leurs souvenirs.
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Un peu déçue par ce livre. Sa lecture en fut longue et fastidieuse. L'histoire est plate, on ne comprend pas très bien où l'auteur veut en venir sauf dans les toutes dernières pages, et j'avoue que ça a été un peu douloureux. Cela me donne toutefois envie de passer à un autre roman de cet auteur dont le film m'avait énormément plu : Auprès de moi toujours.
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