La fille de l'hiver

Voici une belle lecture qui vous plonge dans une ambiance glaciale, au coeur de l'Alaska.
Le récit est tiré d'un conte russe, et ce qui est étrange, c'est que les personnages de l'histoire en font part, et le vivent plus ou moins.
En deux mots, une future mère fait une fausse couche, et dès lors plus d'enfant ne viendra. Un couple sans enfant c'est comme un ciel sans soleil.
Ils décident donc de changer de vie, et partent pour l'Alaska, le pays de l'hiver. Un soir alors que les premiers flocons s'invitent, le couple s'amuse à façonner un bonhomme de neige en petite fille, lui mettant une écharpe et des moufles. Quelle ne fut pas leur grande surprise de voir comme dans le conte le bonhomme de neige disparu mais une petite fille surgit à la place. La femme dont son père lui avait lu maintes et maintes fois cette histoire de la petite fille de l'hiver, y voit un signe, et prend très au sérieux l'apparition de cette petite fille.
Beaucoup de faits viennent confirmer que cet enfant n'est pas comme tous les autres.
Le soleil est revenu dans le ciel sombre, et la vie devient plus douce malgré la difficulté de survivre dans un pays hostile.
Je n'en dirai pas plus, mais j'ai beaucoup aimé cette histoire de conte qui prend vit dans l'histoire même.
J'ai moins aimé le côté " la petite maison dans la prairie", mais j'ai apprécié le côté nature writing, et la belle solidarité entre voisins. D'ailleurs Esther m'a bien fait rire, quelle femme !
Vraiment une très belle histoire qu'on se doit de lire à ces moments de Noël, ça lui donne encore plus de féerie.

Il y a des livres qui font du bien, qui nous font croire en la capacité d'aimer, de donner, de partager. « La fille de l'hiver » d'Eowyn Ivey, fait parti de cela. Un véritable baume pour les coeurs endoloris par les rigueurs hivernales. A cheval entre le conte et le réel, nous progressons dans cette histoire d'une rare poésie et d'une grande sensibilité, nous découvrons avec ces personnages très attachants, l'Alaska des années 1920. Les descriptions de ce monde où la nature dicte encore sa loi sont particulièrement réussies. Jamais mièvre ou sombrant dans le mélo bas de gamme que personnellement j'exècre, ce premier roman est un vibrant appel à la vie, malgré les souffrances et les avanies qui nous meurtrissent. Hymne à la nature, au pouvoir du rêve, je ne peux que vous le recommander chaudement.
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Magique

Livre sur l'hiver, le froid, la neige, la glace guidé par une toute jeune fille qui vous conduit vers le merveilleux des lieus, des animaux devenus sublimes par la magie de la lumière rasante et des aurores boréales.

Comment ne pas être littéralement envouté par cette ambiance de glace ou vivent ce Renard, cette Loutre, le Caribou qu'elle sait regarder, attendre, réchauffer, ses sens sont tous gorgés de la présence fugace de ces amis ,animaux devenus familiers à force de patience et de respect.

Evey réveille pour nous toute la faune sauvage des ses paysages de l'Alaska, les rencontres embaument de parfums, que seuls les aventurières solitaires et muettes savent capter,elle nous l'offre avec démesure des couleurs qui vous donnent le frisson.

Avec ce livre vous allez adorer les hivers.

Je l'ai commencé sans presque savoir de quoi il s'agissait, et c'est ce que j'ai apprécié le plus dans ce roman, me laisser emporter sans trop imaginer où j'allais !
Mabel et Jack, un couple d'âge mûr originaire de Pennsylvanie, recommencent une nouvelle vie en Alaska au début des années 20. Construire leur propre cabane, défricher pour cultiver quelques légumes pendant un court été, élever quelques poules, couper son bois, tuer des élans pour avoir de la viande, la rude vie des pionniers prend vie sous la plume d'Eowyn Ivey. La fatigue et les soucis empêchent le couple de penser à leur grand chagrin, celui de ne pas avoir d'enfant, et au triste souvenir de leur bébé mort-né. Pourtant, le jour de la première neige, des circonstances inhabituelles leur font apercevoir une petite fille qui court à l'orée du bois, suivie d'un renard roux. La suite, que je ne souhaite pas trop vous dévoiler, oscille entre fantastique (cette petite fille serait-elle le fruit de leur imagination ou du mal noir qui ronge ceux qui ne sont pas habitués à un si long hiver ?) et réalisme (la petite pourrait être la fille d'u trappeur solitaire). Toujours est-il que Mabel et Jack la guettent, l'approchent, s'y attachent... Leurs voisins, George et Ester, parents de trois grands garçons, ont du mal à les comprendre, mais les soutiennent tout de même quand les choses vont plus mal.
Conte, récit de pionnier, histoire fantastique, drame, réflexions sur la parentalité, le roman contient un peu tout cela, mais ne ressemble pas du tout à un fourre-tout. C'est une réussite, qui avec de beaux personnages, et dans un cadre superbe, transforme un conte assez simple, et qui aurait tenu en quelques pages, en une histoire très touchante et somme toute universelle.
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Mabel et Jack se sont exilés en Alaska après la perte de leur bébé. Mabel pense que les grands espaces lui feront accepter le fait qu'elle ne sera jamais mère.
Un soir de neige, le couple façonne un bonhomme de neige ; le lendemain une petite fille rôde aux alentours de leur cabane.

Influencée par plusieurs histoires et notamment un conte russe, l'auteure mélange réel et merveilleux. Il faut se laisser porter par l'histoire, douce et belle, jamais mièvre et totalement immersive. J'étais en Alaska, je faisais mes réserves pour l'hiver, remettais des bûches dans le foyer et passais des heures dans les bois avec Faïna.

Un voyage dans les forêts enneigées qui se savoure, fait du bien et permet de rêver un peu.

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Quelques mots me viennent à l'esprit pour décrire ma lecture : une vrai gourmandise ! un régal !
Cette histoire se passe en Alaska, un pays très rude. C'est une histoire d'amour, amitiés, de combats que mène de concert Mabel et Jack.
Des mots pour décrire cet ouvrage magnifique : poésie, amitié, conte, amour des animaux et de la nature...
Ce roman est trop dur a résumer, je tuerais toute la magie, alors je vous le recommande vivement.
C'est ma pépite de cet été !

J'ai eu un peu de mal avec les premières pages, mais très vite, j'ai apprécié. Inspiré d'un conte russe, il est assez ambigu, basculant de la fable à la réalité.

Un couple cinquantenaire est parti en Alaska, à la suite de la naissance très vite suivie de la mort d'un enfant malformé, pour se consoler l'un, l'autre. Ils ont créé une ferme,mais la vie est rude et Mabel tente un suicide tandis que Jack se demande s'il ne va pas aller travailler à la mine malgré les risques. Et loin de se rapprocher le couple s'éloigne l'un de l'autre. Jusqu'au jour où à la suite d'une bataille de boules de neige, ils fabriquent une petite fille de neige.
Par ailleurs ils se lient d'amitié avec une famille, Georges et Esther et leurs enfants, en particulier le cadet Garrett.

De plus en plus au cours de ma lecture, j'ai regretté l'absence d'illustrations, aussi bien du paysage mais surtout des dessins de Mabel.

Nous partons pour l'Alaska, mais cette fois, pour un conte plus tendre qu'avec ceux de David Vann.

Début des années 1900, Jack et Mabel, couple d'une cinquantaine d'années s'exilent dans ce pays polaire et très solitaire. Ils souhaitent vivre reculés de tous pour permettre un deuil impossible à faire ; celui de la perte d'un enfant.

C'est au milieu de cette terre glaciale et hostile, qu'ils vont tenter de reconstruire une vie. Leur vie, celle qu'ils ont choisie. Au milieu de cette nature sauvage, où ils devront apprendre à survivre au rythme des saisons.

Jack et Mabel couple pourtant taiseux, s'offrent une soirée sous la neige, à s'amuser, à oublier leur tristesse commune et leur sentiments disparates : ils construisent un bonhomme de neige, et lui donnent l'apparence d'une petite fille. Or le lendemain, ce n'est qu'une flaque d'eau qui se trouve sur leur terrain. Mais à la grande surprise, cette flaque prend vie et c'est une jeune et jolie fillette qui se ballade dans la nature, habillée comme la veille.

L'auteure nous emporte dans cette très belle histoire fantastique. L'apparition de cette fillette se fait progressivement. Et petit à petit, elle s'invite dans cette famille avec son lot de mystères, de surprises. Chaque hiver, elle fait partie de leur quotidien, imaginaire ou non.. Mais dès les beaux jours, elle disparait.. Pour Mabel, profondément marquée par la perte de leur enfant et par un troublant conte Russe que lui lisait son père, c'est une bénédiction, mais également source de conflit avec Jack car elle est la seule à la « voir ».

Les années passent, la petite devient belle jeune fille, femme.. Leur relation s'est affirmée, dévoilée et maintenant chacun voit en cette fille une lueur de vie et d'espoir.

La plume de l'auteure est douce, simple mais pleine de magie. Malgré la rudesse du climat hivernal et les multiples descriptions de cet univers de chasse, pêche et travail aux champs, ce roman baigne sous un manteau blanc et neigeux, fait de milles paillettes, magique et rempli de tendresse. J'ai beaucoup aimé Mabel, touchante malgré sa discrétion, et Jack, rude mais aimant. La relation avec leur amis et voisins est rempli de joie et d'amitié sincère, pourtant si différents.

Un roman qui pourrait aussi bien plaire à nos grands ados et aux plus jeunes amoureux des contes magique et rigoureux.
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Selon un conte russe, un couple en mal d'enfant crée un jour une petite fille de neige qui s'anime et prend vie. C'est ce conte qui a donné naissance à La fille de l'hiver. Comme le couple du conte russe, Jack et Mabel n'ont jamais pu avoir d'enfant, leur unique bébé étant né sans vie. Leur existence ravagée par ce drame, le couple décide de s'isoler et de s'exiler en Alaska. Murés dans leur chagrin, incapables de communiquer l'un avec l'autre, ils survivent tant bien que mal à l'hiver glacial de l'Alaska. Jusqu'au soir où ils sculptent une petite fille dans la neige...

Ce livres aux allures de conte a quelque chose de particulièrement envoûtant. Tout au long de l'histoire, à l'image de Jack et Mabel, on s'interroge sur ce que l'on lit. Faïna, la petite fille qui redonne goût à la vie au couple est elle bien réelle? Est elle un personnage de conte, le résultat de la fameuse fièvre noire ou une enfant comme les autres? Nous voguons entre rêve et réalité pendant plus de 400 pages. Sans doute est au lecteur de se faire une idée du fin mot de l'histoire.

L'auteur nous entraîne ici dans un paysage enneigé et glacial avec une écriture poétique et visuelle . il me semblait presque, au cours de cette lecture, entendre la neige crisser sous les pas des personnages et sentir sur ma peau le froid des flocons ou la chaleur d'un feu de bois.
Outre ces belles descriptions, l'auteur parvient à nous faire ressentir la douleur mais aussi l'émerveillement des personnages, leur solitude, leur amour.

Douceur et rudesse se mêlent ici avec une grande réussite. Rudesse de la nature et de l'hiver, de la vie des pionniers d'Alaska. Rudesse de l'histoire de Jack et Mabel et de leur désespoir. Douceur également. Douceur d'un regard d'enfant. Douceur de l'amour et de l'amitié. Douceur de l'espoir et de la neige qui pourtant peut être si rude...

Ce livre est teinté de mélancolie et de désolation mais également d'espoir et de féerie. il en résulte une histoire émouvante et sincère, oscillant avec beaucoup de charme entre rêve et réalité. Une belle découverte!

J'ai dévoré en une seule soirée ce magnifique roman, qui me laisse depuis, sur un petit nuage.

Après la mort de leur bébé, Jack et Mabel, la cinquantaine bien avancée, ont quitté leur ferme pour venir vivre en Alaska. Là, au milieu des bois, luttant contre un climat rude et des terres difficiles à cultiver, ils ont cru enterrer leur chagrin.
Mais un soir, au début de l'hiver, le vieux couple sculpte un bonhomme de neige, ou plutôt une "fille des neiges". Et le lendemain matin, alors que le bonhomme a fondu, ils découvrent de petites empreintes de pas d'enfant dans la neige...Peu de temps après, une petite fille apparaît furtivement près de leur cabane.

Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Est-elle une hallucination ou un miracle ?

Jack et Mabel vont alors la guetter, l'attendre et se remettre à espérer...

Ce roman est tout simplement superbe, le style y est tout à la fois sobre et empreint de poésie.


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