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EAN : 9781092954877
MxM Bookmark (09/10/2015)
3.82/5   54 notes
Résumé :
D’aussi loin qu’il se souvienne, Enki a toujours vécu entre les murs d’une maison close. Une vie dure et monotone, baignée de chansons et d’histoires où de pauvres filles de joie finissent toujours par être sauvées par de beaux chevaliers. Mais Enki sait bien que ces choses-là n’arrivent jamais.
Jusqu’au jour où un jeune étranger passe la porte de l’établissement. Rey porte sur sa peau les stigmates d’une autre vie. Des marques qui intriguent Enki, autant qu’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 54 notes
Une révélation, une claque, un concentré d'émotion et une vrai pépite.

Avant même d'aborder l'histoire de ce livre, je ne décemment pas faire l'impasse sur la couverture, qui est un joyau de toute beauté. Cette dernière a d'ailleur été élu plus belle couverture de l'année 2015, par le prix des lecteurs.
L'écriture est fluide, même si les longs paragraphes peuvent faire penser le contraire. Il y a peu de dialogue, mais cela n'entache pas le rythme de ce récit.
Le livre fait un peu moins de 200 pages, mais le format, couplet a la police d'écriture plutôt petite, donne un roman très étoffé.
La plume de cet auteur m'a décontenancée. Outre le fait que ce soit un livre érotique, et une histoire M/M, j'ai découvert une prose douce et suptil. Ma lecture m'est apparue comme une caresse. Un moment de douceur qui m'a subjuguée.

Et cette histoire! Quelle histoire! En Choisissant ce roman, je choisissais d'abord un livre objet. Je n'aurais pas crue une seule seconde que ce livre soit un tel condensé d'émotion.
Enki a une vie sordide, prostitué avant même de découvrir la vie, il est coincé dans cette vie sans saveur, ni tendresse. Son personnage est déroutant de lucidité sur sa vie, sa condition. Pourtant malgré cette maturité acquise bien trop tôt, il n'en demeure pas moins un jeune homme touchant, attachant, parfois naïf, et tériblement novice lorsqu'il s'agit d'amour. Loin d'être aussi fragile qu'il pourrait le faire croire, c'est un jeune homme vif d'esprit, curieux et ne souhaitant que vivre tout simplement.
Rey, lui, semble fort, mystérieux et un brin bandi. Pourtant derrière ses mystères se cache un homme doux, loyale, parfois naïf et tout aussi touchant que Enki.
Ces deux personnages portent cette histoire avec brio. J'ai pleuré, j'ai rit, j'ai eu peur et aussi mal. Ils m'ont entraîné dans ce monde sans échappatoire ni espoir, et ont pourtant réussi à faire éclore en moi l'espoir!
Les passages érotique amènent une vrai plus valu à ce roman. Ils le portent, car le contexte s'y prête. La dans ce bordel, lieux de luxure débridé, ces instants que partagent Rey et Enki offre un répit et une réelle construction à leur histoire.

Le dénouement m'a scotché, purement et simplement. Si j'avais eu quelques doutes, j'avoue qu'au moment fatidique je me suis trouvé remplis de considération pour Rey et mon coeur débordant de tendresse pour Enki!

Ces deux là vont rester graver en moi à jamais, et je sais par avance que je relirais leur histoire encore des dizaines de fois, avec toujours la même tendresse.

C'est évidemment un livre que je recommande, tout en prévenant que malgré la beauté de cette histoire, le contexte, et les scénes de prostitution, peuvent heurter certaines sensibilités.

Bonne lecture à tous.
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Enki est un jeune prostitué qui vit et travaille dans un bordel depuis son plus jeune âge : il ne connait pas d'autre vie, n'espère d'ailleurs pas d'autre vie, se contentant de laisser les jours couler, les uns après les autres, s'il se comporte bien, peut-être que ses patrons lui permettront de repartir dans son ancien établissement, plus tranquille, d'un "standing" un peu plus élevé. Alors, il se tient à carreau et il attend...

Le client qui se présente ce matin là et le choisit n'est pas comme les autres : d'abord, c'est un Kalenki, un homme des tribus du Nord, un magicien dont le corps porte les stigmates du pouvoir qui court dans ses veines, mais aussi un vaurien, un voleur à la tire. Et aussi, c'est un homme magnifique, jeune, et plutôt attentionné et respectueux. Après un premier rapport tarifé aussi sensuel qu'émotionnellement perturbant pour le jeune prostitué, Enki continue sa vie ... et est plutôt surpris de voir revenir Rey, de façon régulière. Et Rey va apporter à Enki quelque chose qu'il pensait perdu à jamais : l'espoir. Mais les contes de fées n'existent pas Enki, c'est bien connu non ?

En trois parties, CJ Sterne nous livre une sorte de huis-clos assez intense entre Enki et Rey : nous suivons la rencontre des deux hommes, l'évolution de leur relation et enfin, ce final qui m'a bien embarquée. le récit est du point de vue d'Enki, qui ne nous épargne en rien le quotidien d'un prostitué dans une maison de passe, le désespoir, la mère maquerelle, les magouilles, l'enchainement des passes, ... et si les scènes avec Rey sont plutôt belles et sensuelles, d'autres sont glauques et assez misérables. Je trouve l'univers proposé par l'auteur assez intéressant et j'aurais aimé plus de développements, plus d'explications sur ce monde, mais en même temps, ces 3 parties se suffisent à elles-mêmes, centrées sur Enki et le mystérieux Rey. Par contre, à mon sens, la magie des fameux stigmates n'est qu'effleurée, et je trouve ça dommage, vu comme elle est mise en avant tant dans le titre du roman que dans la couverture.

Bref, une jolie surprise que ce roman, et une lecture très agréable, intense et sensuelle, avec une fin plus qu'acceptable et cohérente. L'auteur propose un bonus que je vais lire dans la foulée.
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Un véritable coup de coeur pour cette histoire empreinte de mélancolie, d'espoirs chimériques, de beauté des mots.

Nous faisons connaissance d'Enki, jeune homme vivant en maison close, de son quotidien, de son dur labeur pour rembourser sa dette, de sa vie monotone, de son vague à l'âme, de son réalisme face à sa vie. Il a toujours vécu dans cet endroit, et ne connait rien d'autre à la vie. Comme il est si bien dit dans le résumé, Enki ne croit en rien à ces chansons où les filles de joie se font enlever par un beau chevalier pour un autre monde fait d'amour et de liberté.

Un jour, un nouveau client débarque et choisi Enki. Ce nouveau client s'appelle Rey, il porte sur lui des stigmates, symbole de la magie, et c'est un voleur. Si Enki est intrigué par cet homme, il découvre bien vite qu'il est différent également par ses paroles, ses gestes. Et si Enki se laisse griser et transporter vers de nouvelles sensations avec Rey, il se refuse à espérer plus, à rêver d'une autre vie, d'un autre monde. Car Enki sait bien qu'il n'est rien, rien qu'un objet fait pour satisfaire les appétits de ses clients, rien qu'un morceau de viande, une marchandise.

Rey est un personnage énigmatique, intriguant, on le sent différent et empreint de quelque chose de plus pour Enki, de tendresse, d'attachement, de compassion. Tout au long de notre lecture, nous nous demandons ce que Rey va vouloir pour Enki, ce qu'il ressent, pourquoi il est là. On le trouve un peu naïf, parfois gauche, timide, mais tellement gentil et tendre.

L'écriture de l'auteur est délicate, douce, envoûtante, et c'est justement par ses mots, ses phrases, qu'elle arrive à nous faire oublier et supporter toute cette laideur et cet écoeurement face au travail d'Enki, toute la douleur éprouvée par celui-ci face à la monotonie et la morosité de sa vie, de ce qu'il endure au quotidien pour pouvoir vivre, si on peut dire, et pouvoir rembourser la dette qu'il doit à son patron.

Chaque phrase, chaque description, chaque ressenti, émotion, sont percutantes et assez réalistes face à ce monde des maisons closes, face à la passivité d'Enki, face à un travail pour lui devenu mécanique, sans passion, sans sensation. Seul Rey va réussir à lui faire à nouveau éprouver du plaisir, du bonheur, dans ce monde sans couleur. Mais Enki n'est pas naïf, et se refuse à rêver à l'espoir fou que Rey puisse l'arracher à sa condition et faire de lui un homme libre et heureux. Car lui, Enki, pauvre homme soumis à l'appétit vorace et aux envies farfelues des clients du bordel, qui voudrait de lui, d'un corps souillé, meurtri ?

L'auteur emploi un beau langage, nous propose des personnages attachants et touchants, des scènes de sexe parfois insoutenables pour le pauvre Enki, mais adoucies et supportables grâce à la magie des mots employés par CJ Sterne, et surtout qui servent l'histoire pour nous immergés complètement dedans et nous emmener à un final où l'intrigue se démêle et où mon coeur est tombé amoureux.

Un récit qui vous embarque dans un voyage poétique empreint de magie, d'ivresse, d'amertume, d'espoir, pour nous lecteur, et d'amour.

Enki et Rey, une histoire originale qui m'a touchée profondément.

Un grand bravo pour la couverture qui représente notre Rey à merveille.

Merci CJ Sterne pour ce superbe court roman.
Lien : http://mateiva.blogspot.fr/2..
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Petit coup de coeur pour ce roman érotique avec, en fond de trame, une petite intrigue !

La plume de l'auteur est poétique, et c'est presque avec délice que le lecteur peut se plonger dans l'univers pourtant glauque des maisons closes ; le lyrisme de C.J. Sterne adoucit l'atmosphère, permet peut-être, aussi, de montrer une autre facette de la prostitution lorsque celle-ci fait partie intégrante du quotidien : après tout, c'est tout ce qu'Enki, le jeune prostitué, connaît, et pour ne pas sombrer, il est bien obligé de se faire une raison ; de trouver les bons côtés, même s'ils ne sont pas si bons que ça.

C'est peut-être pourquoi cette histoire est si touchante : l'auteur n'essaie pas de dresser un tableau noir, plein de colère, de haine, de larmes. Non, au contraire : Enki fait avec les cartes que le destin lui a donné, et il est d'autant plus attachant qu'il reste quelqu'un de bien. Ce n'est pas qu'il est niais — ce serait un comble, vu ce qu'il est, ce qu'il est obligé de faire — mais plutôt d'une grande résilience, faisant au mieux.

L'intrigue se déroule en trois parties d'une quarantaine de pages chacune, sans chapitres. Les trois quarts du roman sont focalisés sur des scènes de sexe, principalement entre Enki et Rey, décrites avec cette prose si agréable, jamais vulgaire, et qui arrive à faire durer ces scènes sur des pages et des pages, entrecoupées de pensées, de désirs, de rêves, de soupirs. La dernière partie, au fond, est celle que je redoutais le plus : Rey reviendrait-il ou disparaîtrait-il sans un mot ? Car, au fond, ce n'est pas parce que la prose de Sterne adoucit le récit qu'elle édulcore les faits : Enki est un prostitué, sa vie est difficile et il n'éprouve aucun plaisir à être besogné, comme il le dit, jour après jour. Même si Rey paraît subjugué par sa beauté, il pourrait s'en lasser, plus tôt que tard. Rey est libre de faire ce qu'il lui plaît, en dehors comme au dedans des murs du bordel ; Enki en est prisonnier. Jamais il ne connaîtra autre chose, esclave de sa pauvreté, esclave tout court. Il le dit très clairement, dès le départ.

Il n'y a qu'une chose, peut-être, qui m'a titillé : la manière dont Enki parle. En soi, qu'il ne sache pas bien parler n'est pas un problème (même si c'est douloureux pour mes pauvres petites oreilles) ; mais le fait qu'il est plusieurs explicitement cité qu'il savait mieux parler que les autres prostitués de la maison m'a fait tiquer car il n'en a pas l'air. Est-ce juste qu'il n'est pas grossier ? Ce n'est qu'un détail, mais je trouve cela dommage !

Pour conclure, j'ai adoré ce roman et je le conseille vivement !
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J'avais craqué pour la magnifique couverture de ce roman lors de sa sortie et depuis il attendait sagement dans ma wishlist pour se voir retirer sa place de choix et se retrouver entre mes mains. Je remercie d'ailleurs mon fils Alexandre pour le cadeau de Noel 😀

Je l'ai commencé hier (le 29) et nous sommes le 30 et il est déjà terminé 😛 en plus j'ai fais traîner les choses justement car je ne voulais pas quitter trop vite ce magnifique roman court. Je dis bien court car 158 pages quand on est à fond dans sa lecture c'est horriblement peu. Tellement peu que je me suis ruée sur le site de l'éditeur pour lire les trois bonus disponibles en lecture en ligne. Je vous joins le lien si vous ne les avez pas encore lu.

http://www.mxm-bookmark.com/category/lecture-en-ligne/

Je lis rarement tout ce qui est imaginaire, mais en 2016 je vais changer ça, car cette année j'ai découvert de merveilleux titres que je n'aurais pas découvert si des amies ne me les avaient pas recommandés, voilà déjà une première résolution que je vais tenir.

Je ne connaissais pas du tout l'auteur, j'avoue n'en avoir jamais entendue parler (alors que je suis inscrite sur des groupes de lecture consacrés à l'homoromance) parfois je me mettrais des claques avec plaisir parce qu'après avoir lu cette centaine de pages, j'ai découvert une plume très captivante et très intense autant par sa richesse de vocabulaire que par la subtilité qu'elle a utilisé pour nous faire découvrir l'univers de ses personnages. le sujet du roman peut sembler rebutant si on lit le résumé (ce qui n'était pas mon cas, car je ne le fais jamais), mais C.J. Sterne arrive avec sa plume à vous transporter entre les murs de cette maison close sans que cela semble irrespectueux, ses personnages habitants parmi ces murs n'en sont pas moins humains parce qu'ils vendent leur corps pour éponger leurs dettes ou parce qu'ils ne savent rien faire d'autre.

C.J. sterne a réussi à me faire m'évader dans ces contrées sauvages aux pays des Kalenki a chaque fois que Rey pointait le bout de son nez chez Enki. Pour tout vous dire j'ai ressenti la même chose que quand j'avais lu « le Prince Captif » qui avait fait mon année 2015 et que rien n'avait réussi à déloger jusque là. Avec cette lecture c'est passé à un cheveux d'arriver. La longueur du texte est un peu trop juste à mon goût j'aurais voulu en avoir encore beaucoup plus.

Concernant les personnages, je ne saurais dire qui j'ai préféré entre Rey ou Enki. Rey c'est le fait qu'il soit un Kalenki et que les stigmates recouvrent son corps, mais aussi sa gentillesse envers Enki qui m'ont craquer. Quand au prostitué, c'est le fait qu'il soit si réaliste qui m'a fait succomber à son charme, malgré le fait qu'il mène une vie difficile depuis de nombreuses années, il garde à l'esprit qu'il n'est rien d'autre qu'un jouet entre les mains de ses clients et de son créancier. Au final, chacun va offrir à l'autre une chance de s'oublier pour quelques instants lors de leurs différentes rencontres.

Je ne m'attendais pas au retournement de situation apparu à la fin du livre, j'avais une vague idée mais j'étais partie sur le mauvais chemin 😉

Pour conclure, je ne dirais qu'une chose, il faut absolument que vous lisiez ce roman !! C'est une pépite d'or qui ne mérite pas de rester cachée.
Lien : http://thereadinglistofninie..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Enki se demandait souvent pourquoi on créait tant d’histoires, tant de chansons qui parlaient de jolies filles de joie qui tombaient amoureuses d’un beau chevalier servant, pourquoi on en faisait tant de paroles joyeuses, tristes ou un rien grivoises, tant d’airs que l’on fredonnait souvent ou que l’on entonnait à tue-tête dans les tavernes bondées.

Souvent, la fille était abandonnée à la fin par le beau soldat et rêvait à sa fenêtre de son amour enfui. Dans d’autres chansons, le chevalier emportait la belle malheureuse sur son beau cheval pour la tirer de sa vie de misère. Ces histoires étaient toutes les mêmes, pleines de rêves et d’espoirs, et même lorsque ces derniers étaient déçus, la musique gonflait toujours le cœur des auditeurs de joie et d’émotion.

Enki se disait souvent que tous ces textes n’étaient certainement pas écrits par les principales concernées.
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Il embrassa sa tempe comme un jeune enfant, arrachant à Enki un sourire attendri. Le jeune homme resserra les bords de son châle autour de ses épaules et le regarda partir, rabattre le capuchon et de son manteau sur ses cheveux de neige, reprendre sa démarche de maraudeur agile.
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Mais non, t"excuse pas! se moqua-t-il gentiment, couvrant sa tempe de baisers. T'en avais envie... Et t'as payé pour ça.
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Il attira le voleur contre lui, l'emprisonnant entre ses cuisses, accrochant ses chevilles tout contre ses hanches. L'invitation était aussi douce qu'érotique et Rey ne tenta pas d'y résister.
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« Rey recula doucement sa main. Comme envoûté, il le contempla encore, en silence, découvrant le visage de son jeune amant sous son véritable jour, sans le moindre fard. Il ne le lâchait toujours pas du regard subjugué, et un chuchotement intimidé s’échappa finalement de ses lèvres entrouvertes.
— Est-ce que je peux t’embrasser ?
Un frisson électrisa l’échine d’Enki. C’était rare qu’on le lui demande, qu’on essaye simplement de le faire. Peut-être que les clients étaient dégoûtés par tout ce que sa bouche pouvait toucher en une journée ?
Mais il n’était plus à une surprise près avec Rey.
Il lui répondit oui dans un souffle qui s’étouffa contre les lèvres de son amant, alors que leurs visages se rapprochaient. »
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