James PD
L'ile des morts
4ème de couverture
In château victorien bâti sur une ile : c'est là qu'un riche excentrique a convié quelques amis pour le week-end. Au programme des réjouissances une pièce de théâtre montée par une troupe d'amateurs. Mais quelqu'un trouble la fête, se livrant à de macabres plaisanteries aux dépens des invités. La mort rôde autour de l'ile. La terreur s'installe. Cordelia , la jeune détective de
la Proie pour l'ombre, joue les gardes du corps et observe d'un oeil acéré ces convives dont les bonnes manières dissimulent des vices inavouables. Energique, intuitive, elle dénoue un à un les fils de cette toile d'araignée criminelle. Roman subtil, férocité, humour et le théâtre élisabétain se mêlent de façon inimitable
Cordelia est disons, novice dans ce genre de situation, sir Georges veut qu'elle passe pour la secrétaire de sa femme qui reçoit des menaces de mort, c'est une des raisons de cette réunion, trouver le corbeau. Mais le crime es bien là et les convives ont chacun une raison de la voir disparaitre., mais lequel : le mari, le beau-fils, la gouvernante, l'amant , etc…..
Comme à son habitude l'auteur va nous faire vivre cela dans l'époque qu'elle aime et d'ailleurs intéressant pour le lecteur de découvrir les moeurs et idées de l'époque.
Malheureusement pour moi en tout cas, j'ai trouvé que c'était quelque peu semblable à
Agatha Christie dans « les
dix petits nègres » que l'on ne peut plus appeler ainsi mais « ils étaient dix » ce que je trouve honteux de changer quelque chose d'une oeuvre d'un autre temps, car c'est sa propriété intellectuelle, mais bon, c'est l'horrible époque actuelle.
Donc vous comprendrez aussi qu'à part le talent incontesté de l'auteur, je ne suis pas un grand fan de PD James, mais je reconnais qu'il est toujours intéressant de lire car en plus d'une histoire policière bien tournée, nous en apprenons toujours sur cette Angleterre bien différente du vieux continent.