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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman policier classique à l'anglaise : un lieu mystérieux, le séminaire Saint-Anselm, au bord de la mer, fouetté par le vent, où la tempête fait souvent rage. Dans ce lieu clos, une mort suspecte, puis une autre, puis un meurtre sont commis, la tension va crescendo. Mais notre héros, le policier, Dalgliesh, un ancien de ce collège de théologie est là et, au fil des interrogatoires, il va nous aider à mieux cerner les personnages du lieu qui sont autant de suspects, dévoiler leurs petits secrets et parfois leurs turpitudes en enquêtant sur leur passé, pour progresser vers le dénouement final, où l'on retrouve la mer en furie, la plage et le vent.
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Sir Alred Treeves, industriel dans l'armement, convainc le chef de Scotland Yark de réouvrir l'enquête sur la mort de son fils adoptif Ronald, séminariste à St Anselm, un collège élitiste de la Haute Eglise anglicane.

Le commandant Adam Dalgleish connaît bien St Anselm pour y avoir passé trois étés lors de son adolescence. Ayant quelques congés, Dalgleish décide de se rendre au collège pour enquêter officieusement, après avoir averti la police locale de sa mission.

La majorité des séminaristes s'absentent pour le week-end, mais Dalgleish n'est pas le seul invité : il y a également un chercheur venu consulter la bibliothèque pour une thèse; l'inspecteur Yarwood de la police locale, en congé de maladie; Emma Lavenham, une jeune et jolie professeur de poésie religieuse et l'archidiacre, bien décidé à fermer le collège, non sans avoir auparavant fait main basse "pour l'Eglise" d'un retable de Roger Vander Weyden, ainsi qu'un d'un mystérieux papyrus qui aurait été écrit par Ponce Pilate.

Dans la nuit, alors que la tempête fait rage, l'archidiacre est retrouvé assassiné dans l'église et le tableau représentant le Jugement dernier a été profané.

Dalgliesh, officiellement chargé de l'enquête fait venir ses adjoints Piers et Miskin, ainsi qu'une équipe scientifique. L'assassin ne peut qu'être un des quatre prêtres, du personnel, l'un des séminaristes ou parmi les invités. Y a-t-il un rapport entre la mort de Ronald Treeves et le décès de l'infirmière qui avait découvert son corps ensevelli près de la falaise ?
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Meurtres en soutane de P.D. James ( France Loisirs - 550 pages)

Je viens de vivre quelques jours au bord d'une falaise anglaise battue par les vents.
Des morts et un assassinat vont faire venir Adam Dalgliesh de Scotland Yard enquêter parmi les étudiants en théologie.
Le rythme est lent et plein de poésie. Pas de sueur froide à avoir mais beaucoup de plaisir à lire cette prose anglaise.
P.D. James par rapport à d'autres écrivains, rentre dans la vie de chaque personnage avec beaucoup de détails et de sentiments.
Une enquête policière décortique les petits secrets de chaque suspect, le bon et le mauvais sont dévoilés.
Ce site sauvage, ces bâtiments de style victorien me donnent l'impression de voir apparaitre les silhouettes au bord de la falaise des soeurs Brontë en promenade.
Je ne raconterai pas l'histoire car si vous aimez les Agatha Christie très british comme moi, venez prendre un rhume à Saint-Anselm. La tempête va souffler.
Mireine
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Très bon tome policier avec cet enquêteur que j'aime beaucoup.
L'auteur prend son temps et nous emmène avec elle dans un vieux manoir en bord de falaise. Nous prenons le temps de comprendre le contexte, de connaître les personnages et d'être dépaysés. C'est un roman d'ambiance, finalement assez paisible avec une enquête patiente et traditionnelle.
J'ai passé un très bon moment.
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Meurtres en soutane de P.D. James, présentation
Elle travaille à Saint Anselm. Elle a été infirmière. Elle a 64 ans. Elle découvre un corps auprès d'une falaise.

Elle a toujours écrit à son fils, Charlie. Elle suit les conseils d'un prêtre et raconte, donc, par écrit, son expérience suite à ce décès.

Avis Meurtres en soutane de P.D. James
11ème tome sur 14 qui met en scène Les enquêtes de Adam Dalgliesh. J'ai déjà lu P.D. James et selon mon ressenti sur ce roman, je tenterai de lire tous les tomes.

Un jeune séminariste est retrouvé mort, enseveli de sable, au pied d'une falaise. L'enquête conclut à un accident. Mais le père, un homme riche, qui a ses entrées partout, se rend au Yard, pour que toute la lumière soit faite. Les relations entre le père et le fils adoptif n'étaient pas franchement au top. Dalgliesh, surnommé AD par les membres de son équipe, profite de ses quelques jours de congés pour se rendre sur les lieux. Une institution qui forme les prêtres et où AD a passé quelques vacances. C'est un retour aux sources pour AD, pendant ce week-end où des invités sont présents. Il est assez bien accueilli. mais on lui fait bien comprendre que même si tout le monde répondra à ses questions, le secret règnera et on n'en dira pas plus. Durant ce week-end, l'archidiacre est assassiné. Et là, ce n'est pas prendre des renseignements, mais une véritable qui enquête qui attend Dalgliesh.

Dans une atmosphère cloitrée, surannée, P.D. James livre un roman magistral qui s'attache à informer son lecteur des divers courants au sein de l'Eglise anglaise. le collège de Saint Anselm doit fermer, malgré les richesses qu'il comporte. En effet, le nombre d'étudiants est peu important et ce sont tous des jeunes gens quiu viennent de familles aisées. Ce collège a été ouvert lors du décès d'une excentrique vieille dame, qui a donné tous ses biens à cette église. Tout l'argent, les biens, les magnifiques tableaux devraient donc tomber dans les mains de l'Eglise.

Dalgliesh va s'imprégner, à nouveau, de cette atmosphère, se souvenir des moments heureux qu'il y a passés. Avec son équipe, il va devoir trouver le meurtrier, qui semble appartenir à l'endroit. et qui a agi lors d'une formidable tempête. Prêtres, séminaristes, invités, à qui profite la fermeture de Saint Anselm ? Cet endroit cultive le secret.

J'ai bien aimé les personnages de ce roman, AD et ses trois enquêteurs, deux hommes et une femme. Cette dernière a évolué mentalement. Elle ne prend plus son métier comme un sacerdoce. Car la police en Grande-Bretagne doit faire face à une vague de racisme. Elle est accusée de ne pas tenir compte des minorités ethnique. P.D. James nous livre quelques éléments du passé des uns et des autres. Et je pense que cela serait bien de connaître l'évolution professionnelle et humaine d'Adam.

Un roman profondément humain qui offre une palette de personnages très variée. Un ancien prêtre pédophile qui a trouvé un endroit où vivre, avec sa soeur. Un archidiacre qui a des buts et qui a dû subir une enquête à la mort de sa femme. Un autre prêtre qui veut obtenir sa promotion. Ce qui peut être un peu déroutant pour une Française est le fait que les prêtres anglicans peuvent avoir des relations sexuelles, se marier, avoir des enfants. Quant aux invités, ils se connaissent pratiquement tous, mais être mis en présence peut s'avérer problématique car ils peuvent avoir eu des relations dans le passé.

Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec Elizabeth George. Cette dernière est américaine mais écrit sur l'Angleterre, qu'elle détaille avec force, que ce soit au niveau des paysages ou des politiques menées. P.D. James, elle, est Britannique et ses descriptions sont également très détaillées. Mais là s'arrête le parallèle, sauf peut-être avec un personnage emblématique. Ce roman a été assez long à lire, mais je l'ai beaucoup aimé, même si ce n'est pas un coup de coeur.
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Voici la 11e enquête du Cycle Adam Dalgliesh. Une des dernière aussi puisque PD James nous en a offert 14. Avec ce titre PD James atteint à l'évidence au sommet de son art.
Mais alors que nous raconte « Meurtre en soutane» :
Un étudiant est retrouvé mort en bas de falaises près du collège de théologie Saint Anselm, dans le sud-est de l'Angleterre. Tandis que Margaret Munroe, infirmière et gouvernante, couche par écrit sa macabre découverte pour mieux l'exorciser.

« Meurtre en Soutane » commence en effet par le récit de Margaret Munroe, infirmière et gouvernante à St Anselm, un collège de théologie fondé au XIXe siècle situé sur la côte sud-est de l'Angleterre. Elle a découvert sur la plage le corps sans vie d'un des élèves, Ronald Treeves, et c'est pour soigner le choc qu'elle a subi que le père Martin lui conseille d'écrire ce qu'elle a vu et ressenti. Puis Adam Dalgliesh entre en scène, le commandant Dalgliesh doit s'assurer, le temps d'un week-end, qu'il ne s'agit vraiment que d'un accident. Car la victime est le fils de Sir Alred Treves, un homme d'affaires extrêmement prospère et flamboyant qui a l'habitude d'obtenir ce qu'il veut. Et dans ce cas, ce qu'il veut, c'est le commandant Adam Dalgliesh pour enquêter sur la mort de son fils. Bien qu'il semble y avoir peu de choses à étudier, Dalgliesh a accepté l'affaire, en grande partie par nostalgie. En effet il a passés à Saint-Anselme plusieurs étés heureux lorsqu'il était enfant. À peine arrivé, cependant, le collège est déchiré par un meurtre sacrilège et horrible, et Dalgliesh se retrouve inéluctablement entraîné dans le labyrinthe d'un mystère complexe et violent.

P d'James a trouvé avec ce petit collège de théologie un cadre idéal pour un roman policier, un monde presque clos où fermentent les passions. Outre les quatre ecclésiastiques qui dirigent l'établissement et assurent les principaux cours, outre la vingtaine d'étudiants et l'infirmière Margaret Munroe, il y a Gregory, le professeur de grec excentrique, Emma, la très belle professeure de poésie, Eric, le factotum qui élève des cochons et qui reçoit tous les quinze jours dans son cottage sa demi-soeur incestueuse... Tout est en place pour tisser une intrigue complexe dont les lectrices et lecteurs suivront les entrelacs avec une délicieuse angoisse.
Un cadre pittoresque ; des personnages bien campés et dont la psychologie occupe une place importante, avec de nombreux retours sur leur passé ; un enquêteur peu ordinaire Adam Dalgliesh poète à ses heures, amateur d'architecture et de musique baroque, possède-lui aussi un passé douloureux ; le tout assorti de réflexions sur la structure sociale britannique, la nature humaine, la limite floue entre culpabilité et innocence, le poids du passé sur les destinées individuelles.

Dans le huis clos dans un coin de la côte sombre de East Anglia battue par les vents dominants se trouvent réunies toutes les qualités chères aux aficionados de la « reine du crime » : évocation vivante des lieux, incursions subtiles dans la vie des personnages, sans oublier les rebondissements d'une intrigue trépidante. Ici, PD James démontre une fois de plus son habileté à transformer un roman policier classique en un roman captivant autant pour sa richesse psychologique et émotionnelle que pour l'originalité et la complexité de son intrigue sans oublier le frisson et le suspense.
Décidément cette charmante petite anglaise est elle aussi une délicieuse mais diabolique reine du crime.

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Vous vous en doutez donc, cette lecture m'a beaucoup plu. J'avais un peu l'impression de lire un roman d'Agatha Christie (bien que la comparaison ne soit pas vraiment possible) se déroulant à notre époque. Je veux dire par là que c'est exactement le genre de livre policier que j'apprécie. Il n'y a pas trop de violence - même s'il y a des morts, chose logique - et le récit est surtout centré sur l'enquête et son déroulement. À aucun moment la facilité n'est choisie et j'étais bien loin de me douter du dénouement final tant l'intrigue se complique au fur et à mesure que de nouveaux éléments s'ajoutent. Et elle est surtout pleine de rebondissements.
De plus, le cadre inhabituel donne un petit quelque chose en plus à ce roman. Il est seulement déplorable qu'il faille attendre la 130ème page pour que l'enquête - et donc l'intrigue - commence vraiment, je suis bien d'accord qu'une mise en place est nécessaire, mais là, je dois avouer que c'était un peu long. Néanmoins, je suis très contente d'avoir continué. D'autant plus que la fin est telle que je les aime, elle ne laisse aucun doute possible, toute l'affaire est résolue (oui, je n'aime pas être dans l'incertitude, les fins ouvertes ce n'est pas vraiment ma tasse de thé …).

Sur les personnages, je n'ai pas grand-chose à dire si ce n'est que j'ai beaucoup apprécié leurs différentes personnalités. Il me manquait sans doute quelques éléments de leurs histoires car ce livre fait partie d'une série, mais cela ne m'a pas gênée plus que cela, les différents tomes peuvent se lire séparément et c'est tout ce qui compte – les histoires personnelles des personnages récurrents restent très secondaires et on peut facilement recoller les morceaux avec les éléments mis à notre disposition. Sans oublier, bien entendu, la plume de l'auteure qui est très agréable, bien qu'un peu lourde par moment. J'ai parfois eu quelques difficultés avec certaines descriptions mais rien de notable.

Au final, un livre que je vous recommande. L'enquête est bien pensée et il est agréable de suivre le raisonnement du commandant Dalgliesh tout au long du récit. Les mini-victoires (« Ahaha ! Je l'avais deviné ça ! ») qui agrémenteront votre lecture ne pourront que vous remplir de joie et de satisfaction de vous-même, et ma foi, c'est agréable ! Si vous n'attendez donc pas de violence, du sang à l'excès ou une atmosphère trop malsaine, je vous le conseille vivement !
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Il y a des romans qui conviennent parfaitement à certaines saisons, non pas pour des affinités climatiques, mais parce que la nostalgie que nous éprouvons à certaines périodes de l'année épouse celle qui se révèle sous la plume de l'auteur. Quelques réminiscences de l'enfance, quelques parfums montés de la lande, des embruns qui laissent un goût de sel sur la langue... et nous voici embarqués dans un voyage intérieur, à l'abri dans le cocon d'une intrigue solidement tissée. La mort est une affaire sérieuse pour P.D. James et elle mérite le plus bel écrin.
Sous nos yeux se dévoile St Anselm, un collège théologique posé au bord d'une falaise dans l'East Anglia. de même que la falaise s'effrite sous les assauts des vagues au fil des ans, de même l'atmosphère sereine du collège se délite devant les tiraillements de la Haute Eglise : faut-il fermer une institution élitiste qui ne forme qu'une poignée de prêtres ou maintenir au sein de l'Eglise un enseignement et une formation de choix ?
Dalgliesh revient sur les lieux de vacances de son adolescence pour établir que la mort de Ronald Treeves, un jeune étudiant du collège, n'a rien de criminel. Les ferments de revanche, de haine et d'envie qui agitent le monde clos de St Anselm conduisent à l'assassinat du diacre Crampton, ce dernier ayant fait part à la petite communauté de son intention de fermer le collège et de disperser ses richesses. Adam Dalgliesh se trouve cette fois devant un véritable meurtre à élucider, mais aussi devant la possibilité d'échapper à sa solitude volontaire. En effet, Emma Lavenham, jeune professeur de littérature anglaise, sème le trouble dans le coeur verrouillé du commandant.
Comme à son habitude, P.D. James développe une véritable atmosphère en nous entraînant dans un décor surprenant. Et, pour une fois, elle noue délicatement les fils d'une intrigue amoureuse. La mélancolie si coutumière au commandant Dalgliesh se teinte ici d'un tendre sentiment amoureux.
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Ces enquêtes en milieu fermé nécessitent un certain savoir-faire. P.D James le maîtrise totalement. Sans s'appesantir outre mesure sur la psychologie des personnages, elle nous en dit juste assez pour bien se les imaginer. Quant aux décors, ils sont si bien décrits que le bruit du vent et des vagues résonnent à nos oreilles. L'assassin sera découvert au presque dernier moment avec un petit morceau de bravoure pour le dessert.
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Ronald Treeves, un séminariste est retrouvé mort sous un tas de sable, sur une plage. Il avait soigneusement replié sa pèlerine et sa soutane non loin. Même si les accidents sont nombreux, car les falaises s'effritent, et même si l'enquête rapide conclut à un accident, tout concourt à penser qu'il s'agit d'un suicide. Mais un suicide chez un séminariste, dans un collège théologique qui prépare à la prêtrise, ce n'est pas envisageable.

Ce collège est un anachronisme. Une vingtaine d'étudiants. Quatre prêtres aux commandes, dont un condamné pour faits de moeurs. Mais il s'agit d'un établissement fondé par Miss Arbuthnot voici bien longtemps. La dernière Arbuthnot est morte sans enfant légitime, mais Raphaël Arbuthnot, fils illégitime de cette dernière représentante des Arbuthnot, fait ses études au collège. de plus, la fermeture du collège (ce qui ne devrait tarder selon la volonté de l'archidiacre) conduirait à faire hériter les quatre prêtres encore présents. Or, l'archidiacre va bientôt arriver...

Et si cela ne suffit pas, on annonce aussi l'arrivée de l'inspecteur Yarwood pour une courte retraite pour dépression. C'est l'inspecteur qui a enquêter sur le suicide de l'épouse de l'archidiacre... et il est convaincu que ce dernier a tué son épouse. Ajoutons un couple incestueux, un tableau de maître qui vaut une fortune dans l'église, quelques secrets bien cachés pour l'instant... Et le tableau est presque comploet.

C'est dans ce sac de noeuds qu'arrive Adam Dalgliesh, à la demande du père de Ronald Treeves, car il a reçu une lettre anonyme concernant le collège et le décès de son fils.

Et les morts vont se succéder. Margaret Munroe, vieille employée cardiaque du collège décède, apparemment de mort naturelle. Puis, au nez de l'inspecteur Dalgliesh, c'est l'archidiacre qui est assassiné dans l'église. Puis une vieille dame, soeur d'un prêtre. Seule la mort de l'archidiacre est un meurtre évident. Les autres morts sont plus anodines, mais Dalgliesh n'est pas dupe.

P.D. James déroule sa science des petits meurtres à l'anglaise pour le ravissement du lecteur. Fans de Barnaby, d'Agatha Christie, de Ruth Rendell... venez en masse. La campagne anglaise est plus dangereuse que le Bronx, ce n'est pas moi qui le dis, c'est P.D. James elle-même, avec beaucoup d'autodérision. Elle a un talent pour dépeindre les comportements, les caractères, la campagne anglaise, le tout avec un très beau sens poétique et un aptitude à distiller les clés de l'énigme au compte-gouttes.

Le tout se lit avec beaucoup de plaisir. Dalgliesh est un héros anglais tout à fait convaincant, entre humanisme et rigidité "so British". J'ai pris énormément de plaisir à le voir évoluer au milieu de ces vieux prêtres dans un collège d'un autre temps (mais si représentatif de l'Angleterre).
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