Gloria Parker-Simmons, tome 3 : Dans l'oeil de l'ange

Il n’y a que l’amour qui persiste. Tout le reste disparaît avec la mort, même si on ne s’en aperçoit pas.

[...] il n'y a que l'amour et la compassion qui demeurent. Tout le reste disparaît avec la mort, même si on ne s'en aperçoit pas tout de suite.

Le sexe c’est le sexe et chacun l’entend comme il veut à partir du moment où les choses se passent entre adultes consentants.

Rien n’est plus difficile que de pister quelqu’un dans une grande ville, surtout si la proie a pris soin d’aller précisément où on ne l’attendait pas.

On ne peut pas épiloguer longuement sur l’ordre, ça manque de poésie. Mais le désordre, c’est inépuisable. Chacun y va de sa théorie, ça meuble. Comme l’astrologie.

Tout est rapport de pouvoir, même le sexe. Là où cela devient inacceptable, c’est quand on l’impose et qu’il est unilatéral. Les hommes n’ont pas le monopole du goût du pouvoir ni des fantasmes sexuels musclés.

Les femmes tuent. C’est toujours une surprise parce que c’est moins systématique et jouissif que dans le cas des hommes. Cela paraît de ce fait encore plus pathologique. Et puis, c’est tellement à l’opposé de l’idée que l’on veut avoir d’une femme. Mais elles tuent. Elles peuvent donc être chasseresses.

La réalité, c’est les corps que l’on balance sur des tables d’autopsie pour les découper, qui puent et qui donnent l’impression de hurler encore. La réalité, c’est une gentille petite blonde qui sanglote dans votre épaule parce qu’elle a brûlé le ventre de son petit garçon avec sa cigarette. La réalité, c’est d’être dans la merde et dans le sang jusqu’au cou et se dire qu’il faut continuer, de toute façon, parce que lorsque l’on a coffré celui-là, un autre prend sa place. C’est cela, la réalité, et ça ne vaut pas un Oscar. Ça vaut, par contre, un chapelet de nuits d’insomnie.

Il fallait du temps pour apprendre un territoire, s’y repérer, le baliser de ses propres souvenirs.

Les emmerdements c’est comme le repassage, pas la peine de courir après, ça ne s’envole pas !