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Les Maîtres Inquisiteurs tome 11 sur 18
EAN : 9782302074774
58 pages
Soleil (07/11/2018)
4.03/5   19 notes
Résumé :
5 ans se sont écoulés depuis la bataille d'Ares durant laquelle le juge Adrael a combattu et tué sa propre fille, l'impératrice Assinya. Alors que l'Inquisition se relève à peine du chaos dont elle fut l'investigatrice, Assinya est de retour... Assinya s'est réincarnée et Adrael ne peut se résoudre à l'abandonner à son sort. L'enfant, qui n'est pas encore consciente de son immense pouvoir, est en grand danger... Un puissant clan orc veut l'utiliser pour contrôler le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce tome 11 de la chouette série "Les Maîtres Inquisiteurs" intitulé "Zakariel" commence par le rêve prémonitoire du Haut Juge Adrael : il y a 5 ans de cela il a tué sa fille Assinya de ses propres mains pour sauver l'Oscitan de sa tyrannie, et hanté par sa mort il est persuadé que cette dernière est revenue sur terre et qu'il peut revenir en arrière pour l'empêcher de passer une nouvelle fois du Côté Obscur de la Force...
Pour d'insondables raisons que la raison ignore je n'ai jamais été très fan des histoires de réincarnation... Peu importe, le Haut Juge Adrael confie à Alwënn sa protégée le soin de convaincre Zakariel son fils adoptif désormais maître inquisiteur défroqué de retrouver le nouveau vaisseau de l'âme de sa fille pour lui et pour le monde (car héritière du super-pouvoir de se transformer en dragon avec toutes ses capacités physiques et magiques). le récit est assez simple puisqu'il consiste en une traque, et une fois le duo magicien humain / garde du corps elfe réuni on remonte la piste en châtiant razzieurs, esclavagistes et complotistes. On enrichit le récit avec le mage noir Etorn qui veut utiliser Zakariel pour réussir là où il a échoué et le seigneur de guerre orc Aktor qui veut supplanter le chef de guerre orc Torn Skakar. Pourtant il s'agit d'une bonne BD reposant essentiellement sur le relationship drama entre Alwënn et Zakariel : ils défendent tous les deux la cause de la justice qu'ils aiment tous les deux de tout leur coeur, mais Alwënn privilégie la lettre de la loi tandis que Zakariel privilégie l'esprit de la loi. le clash donc la séparation était inéluctable, mais Alwënn a attendu des années que Zakariel revienne alors que Zakariel attendu des années qu'Alwënn vienne chercher : nous sommes dans « je t'aime moi non plus » dans toute sa splendeur... Mais on va plus loin encore dans les flashbacks. On n'échappe pas à son passé et on est façonné par ses jeunes années : c'est donc ainsi que Zakariel est devenu ce qu'on a fait de lui et ce qu'il a fait de lui-même, et quoi qu'il fasse il reste peu ou prou cet enfant apeuré devenu sauvage pour échapper au danger et à la dure réalité. Sa mission lui offre une chance de rédemption pour devenir quelqu'un de plus grand et de plus noble : en protégeant sa cible, c'est autant lui-même que celle-ci qu'il sauve des chemins de la perdition..
Zakariel est à la fois Mowgli et Manimal : la communication animale et le contrôle animal ont souvent été dans les univers super-héroïques de DC Comics et Marvel Comics un super-pouvoir de loser, mais dans un univers médiéval-fantastique donc dans une société préindustrielle c'est un super-pouvoir de winner ! C'est même carrément un pouvoir overcheaté, et comme c'est ce que j'ai toujours pensé mille fois merci à mon frère d'arme Nicolas Jarry ! Pour sauver son coeur et son âme Alwënn la bodygard elfe s'élance au secours de Zakariel au péril de sa vie alors que pour sauver son coeur et son âme Zakariel le magicien humain s'élance au secours d'Akia au péril de sa vie : peut-on faire plus épique et plus tragique ??? (j'ai déjà dû voir cela quelque part dans les aventure de Wolverine et consorts, mais encore une fois peu importe ^^)

Causons graphismes : depuis ses premières production fantasy Augustin Popescu est clairement en progrès (malgré ici quelques cases ratées et une double page qui aurait pu être epicness si elle n'avait pas été atteinte du syndrome typiquement comics de la guerre des clones), toutefois au sein de l'écurie des Éditions Soleil je me demande s'il n'y pas convergence des graphistes... Si on gagne en qualité on perd en originalité et en personnalité, donc il est probable qu'un nouveau standard mainstream soit en train de naître sous nos yeux...

Causons foreshadowing : si le tome final de cette saison 2 placé sous les signes du twist, du cliffhanger et du crossover est aussi bon que le tome final de la saison 1 cela va être une tuerie... Mais qui sera donc le chef d'orchestre de ce season final entre Istin le prolifique plotmaster ou Cordurié qui a signé un très bon tome 7 et un bon tome 8 ?


PS: après le tome 3 nous revenons sur les terres du Nappan qui reviennent à la vie grâce à au miracle accompli par le Maître Inquisteur Nikolaï grâce à un combo Genkidama + Rozan Shō Ryū Ha (have you ever feel your cosmo ? ^^), et que cela fait du bien de voir évoluer orcs, nains et humains dans un environnement qui se torche le cul avec clichés tolkieniens !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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En voilà un tome qu'il est pas mal du tout. Et cela tient avant tout selon moi dans la qualité des personnages, le maître Inquisiteur et son elfe, ainsi que leur relation. Tout d'abord Zakariel n'est pas celui qu'on pourrait attendre, puisqu'il ne fait plus parti de l'ordre et qu'il ne souhaite plus y revenir. Mais il a un sacré caractère. Il est impétueux, rentre dedans, il a un sens de la justice bien à lui, et pour lui l'ordre est là pour punir. Il rend la justice à sa façon, plus souvent au fil de l'épée que face à un tribunal, et il ne s'émeut d'aucun regret sur le sujet. Et lorsqu'on découvre son passé, on ne peut que comprendre cette manière de penser et d'agir, et qui rend le saint bonhomme digne d'intérêt. Mais on devine dans le fond qu'il est habité par un profond sens de la justice et qu'il place la loi au plus haut point. C'est juste sa façon de la faire respecter qui lui fait défaut, et qui lui a valu des déboires avec le juge Adraël. Des déboires et des désaccords, il en a également avec Alwënn, son elfe, qui paraît être aussi attachée que lui à la justice mais dont les moyens sont radicalement opposés. Il n'est pas rare de la voir désapprouver les choix et les actes ( souvent irréfléchis ou sous le coup de l'émotion) du Maître Zakariel. Pourtant elle continue à le suivre et accepte même d'aller à sa rencontre pour lui faire accepter une mission confiée par le juge Adraël. On sent là dessous autre chose qu'une simple question de fidélité ou de franche camaraderie, et derrière cette apparent relation conflictuelle se cache évidemment autre chose, mais ce n'est pas franchement dit et c'est tant mieux, car c'est dans cette incertitude que réside l'intérêt de leur relation et le secret de leur intimité.
Zakariel accepte donc de partir à la recherche de la réincarnation de la fille du juge et là encore, un autre point m'a particulièrement interpellé. le Maître et la fille sont liés par l'instinct bestial qui les caractérise, le premier par rapport à son pouvoir, la seconde par sa nature. Et c'est là tout a fait intéressant, et logique, que de lier les deux personnages par cet aspect animal qui leur permettra de se reconnaître, de s'accepter et de se respecter. On découvrira tout au long du récit que ce point commun aura un impact essentiel pour la résolution de cette histoire.
L'histoire, justement se lit à plusieurs niveaux. Déjà je regrette que le méchant de cet acte 11 soit si peu utilisé, il n'est présent que pour donner un peu de fil à retordre à Zakariel, et même s'il lui mène la vie dure ( ses quelques interventions sont relativement cool, et on sent là le potentiel d'un tel personnage), on sent qu'il n'est que la faire valoir dans ce récit, qui est quelque part une sorte de récit initiatique. En effet, par son caractère imprévisible, farouche et pratiquement asocial, on devine qu'il est resté cet enfant apeuré, sauvage qu'Adraël a trouvé dans les bois, errant et livré à lui même. Cette histoire est celle d'un enfant qui réussira à vaincre ses peurs infantiles pour devenir un homme, celle d'un enfant qui réussira à les affronter plutôt que de fuir et se cacher comme il l'a fait par le passé, celle d'un enfant qui acceptera de porter ses responsabilités ( celle de retrouver une enfant, elle même livrée à elle même, ne sachant trop ce qu'elle est, coupée définitivement de sa famille). Sans doute même peut on ajouter que c'est l'histoire d'un jeune homme qui devient enfin un véritable maître Inquisiteur, à l'image de ses pouvoirs qui ne cessent de croître.
On retrouve, et ce n'est pas étonnant, le thème de la famille, cher à Nicolas Jarry, ( un père, Adraël, demande à son fils adoptif, Zakariel, de retrouver sa fille, Akia).
Pour terminer, la scène finale en dira long sur l'évolution personnelle du Maître et conclura en beauté cette histoire... et de manière cohérente. On n'en attendait pas moins, on l'espérait et même si ça sentait le convenu d'avance, une autre conclusion eût été déplacée ou mal venue.
Un dernier mot quant aux graphismes de Popescu que je trouve très réussis, son sens du détail donnant vie et personnalité aux personnages. les visages sont particulièrement bien réussis, notamment celui d'Alwënn, ainsi que celui du chef Khan et de ses guerriers, dont les traits illustrent parfaitement leur appartenance ethnique. Popescu, un nom qui gagne à être connu, malgré quelques planches ratées.
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Les rêves sont-ils prémonitoires ? En ce qui me concerne, je ne sais pas, mais pour le juge Adrael, oui, ils le sont ! Dans son rêve, il a vu la réincarnation de sa fille et il charge Alwënn, l'elfe de Zakariel de récupérer son ancien Maître et de se lancer sur les traces de cette petite fille, qui vit bien loin de chez eux.

Zakariel est un Inquisiteur marquant. C'est un défroqué. Il a la rage aux tripes, de la colère en lui, de l'animalité, même, et sa définition de la Justice n'est pas la même que celle des autres. Lui, il expédie les coupables ad patres, et on n'en parle plus. Là où Alwënn veut à tout prix respecter le code à la lettre. Entre eux deux, ça va clasher.

La relation entre lui et son elfe est assez houleuse, le maître ne respectant aucune règles, se foutant pas mal de ce que penseront les autres. Il doit retrouver la trace de la gamine et cela va se révéler plus ardu que prévu, tout le monde étant à ses trousses.

J'aime lorsque l'on nous met en face d'un mage qui n'est pas conformiste, qui est hargneux, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, qui se contrefout des règles imposées par l'ordre. Non pas gratuitement, il a ses raisons, elles viennent de son enfance et de la froideur de celui qui l'a élevé, le juge Adrael.

Dans leur traque, les scénaristes vont ajouter des esclavagistes, un mage noir, des complots pour devenir calife à la place du calife et des animaux. le pouvoir de Zakariel est de commander aux animaux. Nous sommes dans un univers de fantasy, médiéval, là où les forêts sont denses et les animaux nombreux sur les terres.

Encore un très bon album, avec un scénario aux petits oignons et des personnages attachants. Autant l'elfe éprise des règlements que Zakariel épris de violence et de justice expéditive. Chacun devra mettre de l'eau dans son vin et on a une belle évolution des personnages.

Les dessins sont excellents, comme toujours dans cette série (jusqu'à présent).

Rien à redire, si ce n'est qu'il entre, lui aussi, dans mes préférés.
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Le juge Adrael a perçu l'arrivée de la réincarnation de sa fille, l'impératrice Assynia. Pour la retrouver il dépêche son meilleur pisteur parmi les maitres inquisiteurs : Zakariel. Manque de chance ce dernier se terre dans la forêt depuis 10 ans en pleine révolte avec les lois de l'ordre.

J'ai bien aimé ce tome où la psychologie du maitre inquisiteur est le principal moteur de l'histoire. La confrontation de son histoire personnelle, de son vécu torturé, de sa vision de la justice avec celle plus posée de son elfe était quelque chose d'intéressant.
Evidemment Zakariel fini par accepter la mission mais il n'est pas seul sur le coup puisque le camp adverse aimerait aussi s'emparer de la force magique contenue dans la petite fille.
Je ne suis pas très fan des réincarnations, avec des personnages qui se reconnaissent à travers leurs différentes formes tout ça tout en étant pareil ils sont différents... Bref ça ne me botte pas plus que ça. A voir ce que les auteurs vont faire de la petite Akia, réincarnation de la terrible Assynia.
Niveau dessin c'est pas mal, on reste bien sur dans la même lignée fixée par la série.
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Encore un très bon album du deuxième cycle de la série "Les Maîtres Inquisiteurs".
Assinya, feue l'impératrice traîtresse, fille du haut-juge Adrael, s'est réincarnée dans une petite fille, membre d'un des nombreux petits clans Mokhans du lointain Nappan. La mission du duo maître inquisiteur-elfe est donc de ramener la fillette à Ares auprès de l'Ordre. le hic c'est que le fameux duo n'est composé que de l'elfe Alwënn ; l'inquisiteur Zakariel, considéré comme le fils adoptif du haut-juge, s'est retiré en ermite depuis un demi-siècle dans une forêt impénétrable du Petit Gottland, où il a pu améliorer son pouvoir : le commandement des animaux.
L'album bénéficie grandement de la psychologie poussée du personnage de Zakariel. Hanté par son enfance, il n'est pas un maître inquisiteur comme les autres. Rempli du sentiment de vengeance, comme Obeyron du premier tome, il n'a pas peur d'employer la force et son pouvoir pour sa pomme. Pour eux, l'Ordre a un rôle de justice mais doit également punir et la peine de mort doit s'appliquer aussitôt et si possible douloureusement. Malgré tout, il va accepter sa mission et elle ne sera pas de tout repos...

Les magnifiques dessins de Popescu sont au diapason du scénario imaginé par Jarry. Sa vision des orcs est notamment très différente de celles généralement proposées en fantasy.

Comme les tomes 9, 10 et 11 de ce deuxième cycle sont d'un haut niveau, je suppose que le dernier ne va pas déroger à la règle.
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critiques presse (1)
BDGest
27 novembre 2018
Quelque que peu convenu, cet onzième opus reste tout de même de bonne facture, cependant, il ne permettra pas d’effacer le sentiment que la série ronronne.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
- Leurs âmes sont remises entre les mains du grand tout... Ainsi elle pourront renaître en paix.
- Pourquoi voudraient-elles revenir ici ? Le néant est préférable.
- Si tu le penses vraiment, alors pourquoi continuer à vivre, Zakariel ?
- Même si nous avons une conscience, nous n'en sommes pas moins des animaux avec un puissant instinct de survie. Mais survivre, ce n'est pas vivre.
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- Je commence à comprendre qu'Adrael a fait ce qu'il a pu avec moi...
- Comme tous les parents du monde.
- Le monde des hommes est cruel, Alwënn... Bien plus que celui des bêtes...
- Pourtant, il reste quelques âmes pures...
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- Alwënn : Ton pouvoir ne semble plus avoir de limites.
- Zakariel : Il en a pourtant... J'ai eu dans l'idée de me lancer dans l'apiculture et j'ai tenté de me connecter à l'esprit d'un essaim d'abeilles.
- Alwënn : Et alors ?
- Zakariel : Quand j'ai recouvré la raison sept jours plus tard, j'étais à poil en train de butiner dans un champ de pâquerettes. Depuis, je laisse les insectes tranquilles.
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