AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782744064937
320 pages
Pearson (09/12/2011)
4.5/5   2 notes
Résumé :


Où habitez-vous ? Que faites-vous ? Qui rencontrez-vous ? À quoi ressemblez-vous ? Facebook, Google, Twitter ou LinkedIn nous le diront ! Doit-on se mettre à nu, en toute confiance, sur le web ? Est-ce un danger dont nous ne mesurons pas encore l'importance ? Vie privée, vie publique : cette distinction a-t-elle encore un sens à l'heure où les nouvelles générations sont en permanence connectées aux réseaux sociaux ? Pourquoi certains s'opposent à ce ... >Voir plus
Que lire après Tout nu sur le webVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un propos visionnaire qui prône la transparence sur Internet tout en traçant les limites de celle-ci. Assorti d'un code de conduite et de bonne gestion d'Internet tant pour les gouvernements, les entreprises, les organisation que les particuliers.
Lien : http://www.cite-sciences.fr/..
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
La publitude neutralise le mythe de la perfection

Grâce aux accomplissements de notre économie industrielle (efficiences de la production, la distribution, le marketing et les médias de masse), notre société moderne prête le flanc au mythe de la perfection.
Un produit "parfait" et universel, que l'on met longtemps à concevoir et à produire, est vendu à un marché étendu. (...)
Des actions de marketing de masse sont mises en place pour convaincre les consommateurs que le produit est idéal. Et donc, la perfection devient notre norme, ou, à tout le moins, notre présomption : notre mythe partagé.

Mais la perfection est au mieux une illusion, au pire un mensonge. On ne peut l'atteindre. La revendication de la perfection alimente les chapelles aux orthodoxies fermées qui définissent des normes pour tous en matière de mode, d'édition, d'éducation et de divertissement.
La perfection fait enfler les attentes et finit inéluctablement par décevoir (toute voiture finit par casser).

Elle décourage la prise de risque et l'innovation, l'ouverture et l'invention.
Elle coûte cher. Et la quête de la perfection ne mène à rien sinon à l'échec.
Après tout, rien ni personne n'est parfait.
Commenter  J’apprécie          90
Le problème pour eux tous est que l'ancienne architecture de leurs marchés a été rasée par l'Internet et la publitude qu'il exige.
Les médias étaient bâtis autour de marques. Pour obtenir du contenu, il fallait aller à la marque et acheter sa publication ou regarder son émission.
Dans un tel système, le propriétaire du média est au centre, c'est lui qui contrôle. Puis est venue la recherche (en ligne) qui a renversé la relation : désormais, au lieu de débuter avec la société de média, la transaction débute avec le lecteur, qui pose une question.
Si votre contenu est là, avec une réponse ouverte, accessible - le score d'un match ou les dernières nouvelles d'un désastre -, génial ; autrement, c'est comme si vous n'existiez pas. Puis est venue une autre force encore plus puissante : nous. Nos liens, via Twitter, Facebook, les blogs, les e-mails et les autres outils sociaux, défient désormais jusqu'au pouvoir de Google.
Le contenu n'est pas roi. La distribution n'est pas reine. Les relations le sont.
Commenter  J’apprécie          100
"La vie privée est une invention moderne, écrit Lawrence Friedman (...)
Les gens du Moyen Age n'avaient pas de concept de privacy.
Et ils n'avaient pas non plus de vie privée. Personne n'était jamais seul.
Les gens du commun n'avaient pas d'espace privé. Les maisons étaient minuscules et surpeuplées. Chacun était ancré dans une communauté en face à face. L'intimité, en tant qu'idée et en tant que réalité, est la création de la société bourgeoise moderne."

(...) Le mot "privé" n'est pas entré dans la langue allemande avant le milieu du 16e siècle.

(...) Au 19e siècle, écrit Richard Sennett, les Londoniens adhéraient à des clubs non pour fréquenter des gens, comme nous le faisons aujourd'hui, mais pour rester assis en silence, à l'écart de l'agitation de la ville.
Au même moment, fait remarquer Daniel Solove, le travail se déplaçait des fermes vers les usines et les bureaux, faisant enfin de la maison un refuge familial. L'Angleterre, dit Philippe Ariès, est ainsi devenue "le berceau de la privacy."
Commenter  J’apprécie          60
"J'appartiens à la première génération qui a réellement grandi avec Internet, m'a dit Mark Zuckerberg. J'étais au collège lorsque Google a fait son apparition. Puis il y a eu Amazon, Wikipédia, iTunes, Napster.
Chaque année, de nouveaux moyens d'accéder à l'information apparaissaient.

Aujourd'hui, on peut chercher ce qu'on veut. Accéder à de super-références.
Télécharger la chanson qu'on veut. Se renseigner sur tout.
Le monde n'a cessé de s'améliorer."
Commenter  J’apprécie          110
Evan Williams n'a pas tant créé des outils pour fabriquer du contenu que pour créer des conversations. Qui, à leur tour, créent des publics.
Lui et Twitter sont à la recherche de nouvelles façons d'aider les utilisateurs à trouver les bonnes personnes et à se rassembler autour d'une idée, une blague, un lieu, un événement. (...) Les usagers de Twitter eux-mêmes ont inventé de nouvelles manières de se rassembler autour de sujets et d'événements. Le "hashtag" (symbole # placé devant un mot) en est une. (...) Evan Williams déclare : "Le plus souvent,, les gens vont faire des choses positives et s'entraider." Il les y aide.
Commenter  J’apprécie          60

autres livres classés : vie privéeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

La gloire de mon père

Ou est né Marcel?

Aubagne
Marseille
St Loup

15 questions
906 lecteurs ont répondu
Thème : La gloire de mon père souvenirs d'enfance i de Marcel PagnolCréer un quiz sur ce livre

{* *}