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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Après avoir lu dans son intégralité le premier tome, le Tournoi des preux, j'ai entamé la lecture du deuxième, le Conte de l'assassin. J'ai décroché au bout de 200 pages environ. Si Gagner la guerre plongeait le lectorat dans la cité de Ciudalia, inspirée de la Renaissance italienne, ici, Jaworski nous entraîne dans le duché de Bromael, avec des seigneurs, des dames et des chevaliers. Un mélange entre Les Rois maudits de Maurice Druon et le Trône de fer de Georges R.R. Martin, même si je force le trait. Ce deuxième tome raconte exactement les mêmes événements que le premier tome, mais par le prisme d'un narrateur différent : l'assassin Benvenuto Gesufal, déjà présent dans Gagner la guerre. Ce parti-pris narratif m'a déplu et m'a déçu. Pendant un tiers du roman, on retrouve à peu près les mêmes situations, mais avec un point de vue différent. Si le premier tome adoptait un style lyrique et chevaleresque, c'est toute la gouaille de Benvenuto qui se déploie ici. Cela pourrait être intéressant, cela pourrait être bien amené, mais non, pas à mon sens. J'ai l'impression de lire un réchauffé de Gagner la guerre. L'histoire commence dans la même situation : Benvenuto se retrouve sur un navire et nous parle de son mal de mer. Jaworski varie les tournures de phrases pour en parler : la forme est différente, mais le fond reste le même. Autant les premiers chapitres de Gagner la guerre m'avaient séduit : le retournement de situation dès le premier chapitre avec l'assassinat de Bucefale Mastiggia, la bataille navale, l'entretien entre Benvenuto et la Première Concubine du Chah de Ressine, où se dessinait déjà toute l'ambiguité politique et morale du Podestat, le passage à tabac et l'emprisonnement de Benvenuto. Dans le Conte de l'assassin, Benvenuto se contente de raconter comment il en est arrivé là, à convoyer quatre cent mille florins pour le duc de Bromael sur les galères de la République. J'ai trouvé le passage de la tempête et l'arrivée jusqu'au château de Carroel beaucoup trop lents à mon goût. Il ne se passe pratiquement rien durant les deux-cents premières pages. le troisième et dernier tome, Le Débat des Dames, est récemment sorti, mais je ne compte pas me le procurer. J'aime beaucoup Jaworski, je compte lire ou relire d'autres ouvrages de son cru, mais le Chevalier aux Épines demeure pour moi son oeuvre la moins réussie jusqu'à présent. À titre personnel, je trouve la réputation de cette trilogie exagérée. Je m'attendais à du souffle, à de l'épique, à du panache, mais peut-être que j'en attendais trop.
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