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3,49

sur 233 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
A propos d'un homme qu'elle a aimé, la narratrice déclare : « Il m'a enseigné tant de choses en étant juste lui-même qu'il m'a légué, je crois, un souvenir par jour. »
Parmi ces choses : « arrêter (...) la lecture d'un livre que je n'aime pas. »
Je lis ça 4 pages avant la fin, et ça m'énerve de ne pas avoir osé.
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J'attendais... mais quoi ?
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En vrac, les idées et sentiments qui m'ont traversé l'esprit au cours de cette lecture interminable :
• qui a placé ce roman en tête de gondole des polars ?
• le deuil, je préfère ne pas en entendre parler, surtout celui-là, la perte de fils (x 2 : pour la narratrice et pour sa mère)
• la neige c'est beau quand ça tombe, c'est doux & cotonneux, j'ai réappris cela jeudi, mais la lumière crue ensuite est flippante, et ce blanc qui recouvre tout ne me convient pas, je veux du vert-nature et des couleurs vives, chatoyantes
• idem pour l'isolement dans un tr*uduc du monde en plein hiver, entourée d'animaux sauvages, où les plus proches voisins sont à des kilomètres - méfiants, taiseux et... armés
• flippante aussi cette forme de régression qui consiste à retourner vivre avec sa mère, même si les rapports d'autorité sont gommés après les drames qu'elles ont vécus
=> donc identification avec la narratrice impossible.
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En reprenant mes notes, je vois que j'ai savouré le début, relevé beaucoup de phrases. Ensuite, je me suis enlisée dans cet hiver sans fin ; les états d'âme de cette femme en quête de soi m'ont ennuyée. A partir de quand ?
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Je pensais conclure avec ce passage, lorsque j'aimais encore ce roman :
« Je ne cherche pas à ce que l'on me raconte une histoire. Je veux que cela soit divinement écrit. Je veux sentir l'équilibre parfait des tournures. le poids des mots qui se pondèrent dans les phrases. Je veux cette fluidité qui transporte. » (p. 41)
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Je garde l'idée, mais pour préciser que j'ai besoin d'une histoire, moi, quitte à trouver le style bancal.
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Une écriture intéressante mais quand même la sensation du vu et revu. Peut-être en lis-je trop sur le même sujet ou que tout a déjà été écrit ? Une mère et une fille qui vivent dans les bois. Les deux ont perdu un enfant. La nature est bien présente mais le parcours des personnages principaux et secondaires reste ambigu.
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Que dire ....
La curiosité est un vilain défaut et la j'ai vraiment été puni. Je me suis ennuyé. Je n'ai Pas compris le but de se roman. le style est plat.

Préférer l'hiver est l'histoire d'une mère et sa fille partie vivre en montagne l'une a perdu son fils et son frère, l'autre son fils et son petit-fils. Recluses, seuls, tentant de se relever d'un drame.

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Quelle déception ! Je l'ai peut être lu au mauvais moment. Un confinement volontaire d'une fille et sa mère qui après plusieurs deuils se retirent dans une cabane en pleine nature.
Long monologue de la fille, j'ai ressenti de l'ennui.
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Ce récit est comme un journal intime, méditatif, raconté par la fille, à la première personne. Pas facile à lire par le manque de chapitre, de dialogue. Les personnages n'ont pas de prénom. Les jours passent ressemblants au précédent.
Roman atypique, déroutant. Écrit poétique, sensible, pudique. Aucune compassion pour ces deux femmes de ma part. J'ai eu beaucoup de mal à lire et finir ce livre.

Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Deux femmes, une mère et sa fille, ont pris la décision de vivre en forêt. Loin des hommes, loin de la ville, loin de la souffrance. Toutes les deux ont perdu un enfant et tentent d'apprivoiser la douleur de ce manque.

En résumé cela semble très tentant et pourtant, voilà encore un livre à côté duquel je suis totalement passée.

J'avoue ne pas avoir compris grand chose aux motivations des deux femmes. Dans quelle forêt sommes-nous ? Quel pays ? Quelle époque ? Qui sont ces deux femmes dont on ne connaîtra jamais les prénoms (l'une est la narratrice, l'autre n'est jamais appelée autrement que Maman) ? On apprend par bribes quelques éléments de leur vie mais jamais suffisamment pour appréhender totalement leurs personnages. Pourquoi ce retrait si définitif de la vie ? En quoi la mort de leur fils respectif peut avoir créé un tel séisme au point de renoncer à vivre avec, ou à proximité, d'autres êtres humains ? Pourquoi s'imposer de vivre ainsi, dans une forêt somme toute assez hostile, alors que l'hiver, de plus en plus rude, s'installe. Comme si elles avaient besoin de se punir de quelque chose ou d'expier ? Pourquoi choisir de rester là, seules, alors même qu'elles se sont faites voler et agresser ? A moins que cette maison dans les bois ne soit leur ultime refuge, le lien entre leur passé et leur présent puisqu'elles y ont déjà vécu, en famille, des années auparavant, quand la narratrice était encore enfant et que son père vivait encore avec eux.

Ce livre soulève énormément de questions, sans jamais y répondre et j'ai été assez frustrée par ce sentiment d'incompréhension et mon incapacité à entrer en empathie avec ces deux femmes.

Et pourtant. Pourtant j'ai été très sensible au style de l'auteure. Au lyrisme contenu dans les pages de ce roman. Bizarrement, pas tant lorsque le récit se déroule dans la forêt mais plutôt lorsqu'il explore les pensées de la narratrice. On entre alors dans un degré d'intimité très fort, parfois même dans une certaine impudeur, comme si la narratrice voulait fouiller au plus profond d'elle-même.

Une lecture dont je ressors mitigée. Si l'histoire ne m'a pas convaincue, la plume d'Aurélie Jeannin a su me toucher.
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La couverture de ce livre m'avait attirée sans que ne sache trop pourquoi. J'ai décidé de me lancer dans la lecture de ce roman sans prendre connaissance du résumé. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure et son style. Néanmoins, malgré un sujet intéressant et traité en profondeur, la fin ne m'a pas convaincue. Les métaphores utilisées rendent ce livre original. Je suis contente d'avoir découvert Aurélie Jeannin même si cette histoire ne m'a pas totalement accrochée.
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Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Harper qui m'ont donné l'opportunité de découvrir ce livre. J'évite en général d'écrire des critiques mitigées de livres que j'ai peu appréciés, préférant me concentrer sur ceux que j'ai aimés.
Je dois dire que j'ai eu beaucoup de mal à accrocher au livre que je me suis astreint à lire jusqu'au bout mais que j'ai trouvé, je l'avoue, très ennuyeux. Est-ce la réaction d'un "mâle" à l'écriture toute "féminine"? Je ne le pense pas. J'avais pourtant adoré "une année à la campagne" de Sue Hubbell, une des oeuvres dont l'auteure dit s'être inspirée.
Il manque à ce livre-peut-être étais-je fatigué en le lisant- la grâce qui illumine les livres sur la nature (je pense à ce magnifique Prix Pulitzer il y'a quelques années sur un trappeur, frappé par la cécité et dont l'évocation de la nature, longtemps reste inscrite dans nos rétines).
J'ai été déconcerté par l'absence de fil narratif, de véritable histoire, sur un thème pourtant bouleversant en soi, la disparition d'êtres aimés et le deuil.
Le style, très sec avec des phrases très courtes, qui repose sur une narration à la première personne n'aide pas, selon moi à la lecture; j'ai eu le sentiment d'un écrivain attaché à la forme au détriment du fond, de jolies phrases bien tournées mais qui ne servent aucun dessein accessible, compréhensible. Je n'y ai trouvé ni les belles descriptions d'un Tesson dans la taiga, ni les journées animée d'une Hubbell dans les Apalaches, ni les extraordinaires et profondes réflexions d'un Sandor Marai décrivant des actions simples et des sentiments humains, mais plutôt une lumière grise éclairant difficilement un paysage incertain et au final assez abstrait. La maman, second protagoniste du roman, m'est apparue particulièrement désincarnée, artificielle.
Je n'ai rien compris à l'histoire de ces deux femmes recluses dans la forêt, ni de la perte de leurs enfant, petit-enfant, frère et fils qui m'ont paru être un pretexte artificiel pour écrire un environnement très éloigné il est vrai de la vie citadine mais dont nulle part je n'ai trouvé la moindre incarnation charnelle.
Au final, ce livre m'a paru être un exercice -souvent brillant- d'écriture mais dont l'absence de finalité ou de fond enlève tout intérêt, selon moi, à la forme.
Une succession de chapitres qui ressemblent à des exercices un brin scolaire d'écriture.
Mais peut-être suis-je passé à côté d'un très beau livre, le mieux, pour le lecteur, est-il de le lire et de se faire sa propre opinion.
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Reçu dans le cadre d'une rencontre avec l'auteure, je suis passée un peu à côté de ce roman, me demandant au cours de ma lecture quel était le but de ce récit. le personnage de la mère est décrit comme torturé mais on ne sait pas vraiment pourquoi. On sait que la perte d'un fils rapproche la mère et la fille mais cela reste assez obscure, d'autant plus que l'écriture est parfois très lourde, à la limite de la compréhension (pour ma part).
Ce type de roman n'est pas mon style habituel de lecture, ce qui explique peut-être pourquoi je n'ai pas vraiment saisi son but.
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A mon grand désappointement, je suis passée à côté du roman d'Aurélie Jeannin. Et pourtant il avait tout pour me plaire : le sujet d'abord, une mère et sa fille confrontées toutes les deux à la mort de leur fils respectif. Les chroniques que j'avais lues et qui étaient pour la plupart fort élogieuses. le cadre où était situé le roman, une cabane au fin fond d'une forêt au creux d'un hiver rigoureux. Mais voilà je me suis perdue dans les méandres des pensées de la narratrice, la fille. Nous suivons les faits et gestes des deux héroïnes au fil des jours dans leur cabane, avec des retours en arrière qui nous expliquent ce qu'à été leur vie des années auparavant. Des courts chapitres sans aucun dialogue, un style factuel même trop et qui contrairement à beaucoup de lecteurs m'a laissée de marbre. Je n'ai ressenti a aucun moment une quelconque émotion comme je m'y attendais, vu le sujet. Bref j'ai été excessivement déçue de ce roman dont j'attendais beaucoup. Je me suis souvent demandé où voulait en venir l'auteur et à mon grand regret je dois le confesser, j'ai abandonné ma lecture aux trois quarts du roman. Mais je ne veux pas décourager les lecteurs potentiels, c'est certainement moi qui suis passée à côté de cette histoire et qui n'ai pas été à même d'en apprécier la valeur.
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