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Bernard Chang (Illustrateur)Jerry Ordway (Illustrateur)
EAN : 9781401237165
192 pages
DC Comics (04/12/2012)
3/5   1 notes
Résumé :
As a part of the acclaimed DC Comics - The New 52 event of September 2011, it's the start of a new series spotlighting some of the DC Universe's most exciting super heroes! This brand new collection features heroic nomad ghost Deadman and the adventure-seeking Challengers of the Unknown!
Ever since he died and became Deadman, Boston Brand has served the deity known as Rama Kushna, inhabiting bodies to complete missions that she dictates. But for the first tim... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome regroupe les épisodes 1 à 8 de la série initiée en 2011, après la remise à zéro de l'univers partagé DC, opération baptisée New 52. Les épisodes 1 à 5 sont consacrés au personnage de Deadman, les épisodes 6 à 8 à l'équipe des Challengers of the Unknown.

Deadman (scénario de Paul Jenkins, illustrations de Bernard Chang) - Lorsque Boston Brand est mort, assassiné par une balle, son âme a été interceptée par Rama Kushna (une déesse) qui l'a condamné à bonifier son caractère en le transformant en fantôme capable de posséder le corps des êtres humains, et à aider des individus qu'elle désigne. Lorsque l'histoire commence, Deadman habite le corps d'un soldat revenu du front amputé des jambes, se déplaçant dans un fauteuil roulant. Deadman s'interroge sur la nature de l'aide qu'il doit apporter à Johnny Foster (ledit soldat), mais aussi sur la raison qui fait qu'il reste connecté aux personnes qu'il a déjà aidées.

"DC Universe presents" est donc une anthologie qui remplit la fonction de présenter la nouvelle version de personnages DC, dans la nouvelle continuité "New 52". Première bonne surprise : les responsables éditoriaux ont retenu des artistes confirmés pour ces premières histoires. Il faut dire que la lettre de mission est un peu délicate : (1) présenter le personnage à des lecteurs qui ne le connaissent pas afin de le rendre accessible, (2) mettre en évidence les particularités qui le différencient de la version pré-"New 52", et (3) ne pas oublier de raconter une histoire intéressante et divertissante. C'est donc Paul Jenkins (The Sentry et Inhumans) et Bernard Chang (The Circle) qui commencent.

Paul Jenkins arrive à concilier touts les objectifs, pour aboutir à une histoire de plus en plus prenante. Au départ, il a un peu de mal à capturer l'attention d'un lecteur qui connaît déjà le personnage : mêmes origines, même point de départ, même relation étrange avec cette déesse Rama Kushna dont on ne sait rien (même dynamique que pour les épisodes originaux Deadman Vol. 1 de Neal Adams, beaucoup moins d'originalité que Mike Baron et Kelley Jones dans Deadman - Lost Souls).

Il faut donc faire confiance au scénariste qui ballade Deadman de personnage improbable en individu superficiel, pour découvrir petit à petit que ces épreuves parfois kitchs, parfois incongrues finissent par s'imbriquer pour former une histoire plus ambitieuse qu'un combat contre une menace surnaturelle générique.

Bernard Chang utilise un style réaliste avec lequel il simplifie les contours des formes. Chaque personnage est aisément reconnaissable, chaque lieu dispose de spécificités, chaque action se lit facilement. Il peut remercier Jenkins pour toutes les séquences se déroulant dans un plan d'existence métaphysique, où le metteur en couleurs se charge de créer de jolis camaïeux pour figurer les tourbillonnements de l'énergie, évitant ainsi à Chang de devoir dessiner un arrière plan.

Cette version "New 52" de Deadman ne diffère pas radicalement de la précédente. Paul Jenkins propose un récit qui a un peu de mal à décoller, s'appuyant sur des clichés peu développés, mais il amène le lecteur vers des questionnements traités de manière intelligente. Les dessins sont agréables à regarder, sans être mémorables du fait de leur approche un peu trop lisse. 4 étoiles.

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Challengers of the Unknown (scénario de Dan Didio et Jerry Ordway, dessins d'Ordway, encrage de Ray McCarthy) - Dans le cadre d'une émission de téléréalité, une équipe de pseudo people survole les montagnes de l'Himalaya à bord d'un avion. Suite à une manifestation surnaturelle, il s'écrase et les passagers se retrouvent mystérieusement à Nanda Parbat, une cité mystique, avant de se retrouver tout aussi mystérieusement à marcher dans la neige, à coté de la carcasse de leur avion. Avant d'être secourus, ils doivent affronter un monstre surnaturel. Par la suite, ils cherchent à percer le mystère d'une amulette décorée d'un étrange symbole et recherchée par un tueur sans état d'âme.

Toujours plus inconscient, cette fois-ci, c'est au tour de Dan Didio, l'éditeur en chef de DC, de donner vie à la nouvelle version des Challengers of the Unknown. Il s'agit de personnages ayant connu leur heure de gloire grâce à Jack Kirby (épisodes réédités dans Challengers of the Unknown by Jack Kirby). Plusieurs auteurs ont essayé de leur redonner vie à intervalles réguliers, sans tenir bien longtemps : Jeph Loeb & Tim Sale dans Challengers of the Unknown Must Die!, Howard Chaykin dans Stolen moments, borrowed time, et d'autres encore.

Didio et Ordway reprennent l'idée d'une équipe d'individus qui sortent rescapés d'un accident d'avion, et qui donc vivent sur du temps de rab' (borrowed time), en ajoutant une couche de téléréalité aussi mince qu'artificielle, une dose de surnaturel à base de monstres des années 1950, et 7 talismans à retrouver de par le monde, une immense propriété dans les montagnes avec laboratoire futuriste tout équipé, etc. le lecteur pourra apprécier la volonté de Didio et Ordway de ramener ces personnages, mais le résultat est d'une platitude affligeante. Si vous connaissez déjà Kyle "Ace" Morgan, Matthew "Red" Ryan, Leslie "Rocky" Davis, Walter Mark "Prof" Haley et June Robbins, vous n'en apprendrez pas plus, voire vous aurez du mal à les distinguer. Si vous ne les connaissez pas, ils seront noyés dans une foule de gugusses sans épaisseur et sans saveur (Clay Brody, Marlon Corbett, Kenn Kawa, Brenda Rushkin). L'hommage aux séries de monstres des années 1950/1960 est assez fade, que ce soit pour le scénario ou pour les dessins. La liaison avec Nanda Parbat arrive comme un cheveu sur la soupe, sans réelle conséquence. Jerry Ordway réalise un travail très professionnel, mais assez insipide. Son trait est resté un peu juvénile, il est atténué par l'encreur qui gomme toutes la personnalité du dessinateur.

Malgré leur sincérité, Dan Didio et Jerry Ordway réalisent une histoire plate et trop dérivative pour être prise au premier degré, mais sans le recul nécessaire pour générer un second degré. 1 étoile.
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À Monstreville, tous les monstres vivent en harmonie. Alors, quand des enlèvements ont soudainement lieu la nuit, c'est tout un monde qui menace de sombrer dans le chaos... ???
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