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Coup de foudre ,coup de coeur pour ce livre exquis.
Alexis Jenni m'emmène avec lui dans sa quête : du beau, du vrai.
Une merveilleuse déclaration d'amour à travers et grâce à ses émerveillements d'esthète .
Les tableaux de Bonard ,de Rembrandt,
qui diront ses troubles de peau .

Des mots visuels qu'il
effleure,
caresse.

Je l'accompagne dans cette flânerie et il me murmure à l'oreille devant le tableau :"Cabinet de toilette au canapé rose » : « Que Bonard a l'héroïsme des tendres et la vigueur des mélancoliques ».
Il parle avec passion.
Et je le lis avec application ^^
Je suis happé par son émerveillement quand il pose son regard sur les plus belles fesses de toute l'histoire de la peinture.
Tout est frisson sur la peau.
Ses mots déploient une sensualité de la parole qui décrit les courbes.

L'intime se dévoile
dans une jubilation d'esthète :
de l'art et de la femme !

Aimer la femme jusqu'à la transcender,
Jusqu'à l'effleurer de son regard,
La faire exister,
Dans la beauté d'un instant,
Dans une méditation silencieuse !
Dans un élan du beau,
Dans un élan du vrai,
Juste pour lui,
Juste pour ELLE,
Celle qui l'inspire de son corps !

Aimer les tableaux et y retrouver celle qui fait vibrer son âme.
Un émerveillement tactile qui transporte dans un monde de sens
Celui du toucher qui effleure,
De la main qui se dépose,
Qui s'aligne,
Qui dévoile,
Qui s'entremêle ,
Qui vibre,
Ses mots déploient une sensualité de la parole qui :
Décrits les courbes,
Exhibe la beauté,
Expose la délicatesse,
Enveloppe le corps d'un regard sensible.
Je deviens Maria Boursin la muse …qui s'amuse !
Je m'offre aux pinceaux du peintre qui trace mes contours de lumières et de couleurs.

Alexis m'impressionne par sa connaissance de l'histoire de l'art !
Il m'impressionne car il a réussi à m'embarquer dans ce voyage dans le confins du doux, du sensible et de cet art pictural qu'il analyse si bien !
J'aime l'importance qu'il donne à cette main qui devient tout à coup la pourvoyeuse de toutes ces sensations tactiles qui s'envolent dans un concert d'émotions.
Il est fasciné par la peinture de Rembrandt « la fiancée juive » où les deux mains s'effleurent !
« On y voit l'infini agitation du désir délimitée par l'enveloppe fragile du vêtement ».
« L'âme agitée par le tendre désir quand l'autre est tout près de soi, l'âme ballottée de mouvements,
de courants, de frissons, l'âme toujours mobile ; lieu intérieur de tous les mouvements »
Je reste sans voix juste prise par cette mélodie sensible qui me transporte dans un monde enchanté : celui des sensations !

Quel merveilleuse déclaration d'amour à la femme qu'il aime à travers ces tendres et enveloppantes paroles !

A lire ,relire, parcourir, admirer !
Je termine ce billet par une citation sur le toucher qui m'a touché ^^ :
« le toucher un mode de reconnaissance bouleversant :
Par transformation intérieur apparait en moi une image de toi et c'est celle-ci que je montre, peinte sur ma peau ».
Moi aussi j'ai été peinte par votre merveilleuse poésie !
Merci pour cet enchantement !
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Je suis entré dans ce livre à tâtons. Il fallait bien des gestes pour vous en parler. Alexis Jenni est davantage connu pour avoir été récompensé du prix Goncourt en 2011 pour l'Art Français de la Guerre. Ici, dans l'Attente de toi est un objet insolite, je ne sais pas comment on pourrait le qualifier. C'est une sorte de longue lettre d'amour à l'être aimé, une femme qu'il aime, qu'il a aimée, et pour laquelle il a convoqué l'art, le désir et les mots.
L'attente est quelque chose qui brûle au fond de nos veines, parfois l'être aimé est là-bas sur l'autre rive. Il suffit de tendre les doigts qui tremblent, comme un cœur qui bat. Il suffit de franchir le gué... Mais voilà, le chemin n'est pas toujours aisé.
Ce livre est une caresse. Les pages viennent nous effleurer jusque sous la peau. J'ai senti comme un frisson dès ses premières pages. Je risque ici de vous dire des choses intimes, ce que je ressens du désir de la personne qu'on aime, ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre, là sous ma peau, comme des gestes qu'il me faudrait peut-être vous dévoiler. Ce sont des mots qui inventent des chemins sous les draps.
Et puis parfois, au premier abord, les mots de l'auteur ne viennent pas facilement, il le reconnait humblement, sans doute à cause de la pudeur. Il faut d'autres chemins, celui de l'art par exemple, la peinture, quelque chose de transgressif, quelque chose qui délivre la parole et les gestes pour dire enfin le trouble de la peau et d'autres choses tout aussi exquises aussi...
Ce livre est un objet insolite avec des représentations de tableaux. On y croise aussi des photos de Francis Bacon et de son amant. J'ai trouvé particulièrement touchants et cocasses ces instants cueillis dans l'intimité de l'artiste.
Ce livre est une invitation à cheminer, à aimer, à se chercher. Ce livre est une errance, une invitation à enfin se perdre dans nos sentiers les plus intimes.
J'ai aimé ce regard, j'ai aimé ces mots, je m'en suis imprégné comme dans une forme d'ivresse où brusquement le vertige prend la main. Parfois j'aime qu'on me prenne la main pour me guider là où je ne sais pas où je suis, là où soudain tout vacille, là où je suis invité à venir parce qu'une fenêtre s'ouvre dans un courant d'air.
Avec l'auteur, nous visitons des villes abandonnées le temps d'une nuit, des pas dans la rue où frémit déjà l'odeur du désir, une chambre qui bascule dans l'ombre encore inconnue, des gestes qui viennent dans cette chambre, cherchant à éteindre la lampe tandis que les corps se cherchent comme des funambules au-dessus du vide.
Faute de mots pour le dire, l'auteur s'aide par la peinture, le geste des autres. Bonnard, Fragonard, Picasso, Poussin. Et aussi Francis Bacon comme je vous l'ai dit tout au début de ma chronique. Nous découvrons aussi des photos de Rodin.
Ici, c'est la lueur d'un corps nu dans le fragment de la nuit. Un corps que l'on aime pour s'y perdre presque à jamais. La nuit est une agitation douce et silencieuse, qui donne sens aux corps qui vibrent comme l'accord d'une partition musicale.
Tout est rivage ici. Tout est dialogue. Un dialogue entre les tableaux de peintres et les mots de l'auteur. L'instant devient sublime. Est-il possible que le temps s'arrête dans des gestes qu'on croyait insoupçonnés ?
Plus tard, sur ce corps reposé vient un baiser. Ce baiser est apaisant, c'est un réconfort. C'est une ode aux corps inachevés et à leurs imperfections. C'est un livre qui nous réconcilie avec l'imperfection de ce que nous sommes et de ce que nous voulons être. Nous avons besoin d'aspérités pour vivre, tenir debout et ce livre nous délivre ce message de manière réconfortante et magistrale.
Ce livre convoque aussi des écrivains, Cendrars par exemple, mais toujours en faisant venir leur regard sur la peinture et l'usage des corps dans cet art.
À travers les pages, l'auteur continue d'effleurer la peau de celle qu'il aime. Mon coeur fut comme une balançoire dans cette lecture grisante.
Ici nos yeux caressent les pages de ce livre merveilleux comme des mains et les mots viennent comme des dessins dans les nuages. Quand j'étais enfant, je m'allongeais bêtement dans un champ ou dans mon jardin pour contempler les nuages qui peuplaient mon ciel breton, forcément peuplé de beaucoup de nuages, mais donc aussi de beaucoup d'imaginaires. Les ciels bretons regorgent d'images érotiques, je vous l'avoue à présent.
J'aime ce livre qui invite à voir, à toucher, à sentir. Quoi de plus beau que cette exquise invitation à vivre en harmonie avec nos sensations !
Je referme ce livre et je ne vous dirai pas ce que mes gestes du soir viendront éveiller comme étoiles nouvelles dans ma nuit.
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J'avais repéré ce texte original il y a déjà quelques semaines. Tout m'attirait: les thématiques et l'angle de vision choisi par son auteur, biologiste de formation...

Un hommage soutenu à la femme aimée... hommage exprimé de manière insolite, et particulier: L'auteur passionné par la peinture va choisir des oeuvres picturales pour argumenter ses élans amoureux et parallèlement nous offrir un hymne à tous nos sens, dont La Vue et le Toucher, inséparables pour savourer les arts...

" Faute de mots, je m'aiderai de la peinture. Elle sera une métaphore, une série de digressions, un miroir tendu à mes lèvres. Bonnard, Picasso, Rembrandt, d'autres encore, réussiront à traduire l'émotion infinie que j'ai à te toucher, à te regarder...à t'aimer"

Hymne à la peinture , à travers de grands artistes [Rembrandt, Bacon, Georges de la Tour, Fragonard, Picasso, Rodin, Bonnard, Nicolas Poussin], mais aussi surviennent des détours buissonniers empruntés par Alexis Jenni qui nous relate l'éveil très jeune de son élan énorme pour les beaux-Arts, grâce à un tableau de Georges de la Tour, qui se trouvait dans sa chambre, digressions passionnantes sur les autoportraits de Pierre Bonnard, ainsi que sur les oeuvres de Francis Bacon [ artiste dont les toiles me mettent
très mal à l'aise et dans une sorte de rejet personnel. J'ai d'autant plus apprécié le regard affiné d'Alexis Jenni sur cet artiste...]

Une lecture jubilatoire, avec un ton, un regard aussi original que déroutant parfois, surtout dans le choix des artistes: car passer avec autant de facilité et de conviction de Francis Bacon à Fragonard, cela tient du "grand Art" !...

Ma curiosité pour cet auteur a été " émoustillée" par ce très beau livre...
Texte d'amour tellement inhabituel !!! ... Je songe à emprunter très vite, à la médiathèque le texte antérieur qui lui a valu le prix Goncourt en 2011,
" L'Art français de la guerre"....où les arts, la peinture ont une part différente mais aussi fort présente !

Cet écrit est aussi une manière d'aborder de la manière la plus originale et la plus personnelle, notre appréhension et notre regard face à une oeuvre d'art...sans omettre l'amour de la Vie, la magie de nos sens...nos relations aux autres. Une lecture dont je me souviendrai longtemps !

J'achève cette trop rapide chronique par un extrait parmi d'autres, plus significatif....

"La main intérieure
Quand elle est bien faite, la peinture se voit avec les mains. (...)
cela signifie qu'elle touche celui qui la regarde au-delà de ce que lui montrent ses yeux. (...)
Les yeux ne sont plus seuls en cause: se promener dans un musée provoque une discrète agitation des mains.Les gardiens sont là pour ça." (p. 32)
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"J'aime ta peau".

Une phrase qui exprime en peu de mots l'amour charnel.
Pour Alexis Jenni, ces mots ne suffisent pas à traduire l'émerveillement des sens.
Démuni par la pauvreté des mots à exprimer la beauté du corps et de la peau de la femme qu'il aime et au plaisir qu'il a de la regarder, l'auteur va remplacer ce vide par le plein de silence des tableaux des plus grands maîtres.
Un silence puissant qui réveille les émotions les plus enfouies et fait vaciller. Car l'essentiel n'est pas montré de manière directe, le tout est suggéré par les couleurs et les figures.
Alexis Jenni nous invite donc dans une muséographie intime et sensorielle où voir et toucher s'imbriquent et forment une union tactile très sensuelle.
Le regard se pose sur des représentations métaphoriques de la peau dans tous ses états : une chair vivante " le boeuf écorché " de Rembrandt , des touches de couleurs du "cabinet de toilette au canapé rose" de Pierre Bonnard, des mouvements légers et audacieux comme l'escarpolette de Fragonnard ou tissu drapé à la texture douce et enveloppante d'un tableau de Poussin.
La sensation du toucher est là, la peau invisible est révélée à l'intérieur d'un blanc, la malaxation d'une pâte ou les contours d'une forme.
La main ingénieuse du peintre et du sculpteur sont les doigts qui effleurent et caressent : "Reproduire la chair non comme elle se voit mais comme elle se touche, fluide et souple".
A travers de nombreuses illustrations de peintures qui lui rappellent des moments partagés à deux, Alexis Jenni offre un hommage particulier à la beauté d'une femme.

Je remercie Babelio et les éditions "L'iconoclaste" de m'avoir fait découvrir ce très bel ouvrage qui mêle art et amour et traite de manière élégante et avec pudeur un thème intimiste.
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Pour déclarer sa flamme à sa bien-aimée, Alexis Jenni utilise ses cinq sens. Il sait très bien définir son ressenti par la vue, l'ouïe, l'odorat et le goût mais le toucher lui pose problème. Il n'arrive pas à le préciser avec des mots. Il décide donc de mettre en parallèle sa passion pour la peinture, afin d'exprimer ce sentiment.
Chaque chapitre est consacré à un tableau. Il décrit ce qu'il voit, ce qu'il imagine et s'arrête sur certains détails importants pour lui. Les oeuvres s'égrainent ainsi au fil des pages. Cela permet à l'auteur de nous présenter ses artistes préférés et ceux qui le touchent le plus. On en profite aussi pour apprendre des informations sur cet art et s'intéresser un peu plus au sujet. C'est donc un livre qui pourrait être instructif.
Malheureusement je n'ai pas du tout accroché à cet ouvrage. Pour moi, cela n'a été qu'une succession de divagations intérieures, sans queues ni têtes. L'auteur utilise sa plume lyrique pour nous montrer son amour de la peinture, mais toutes ses réflexions m'ont semblé trop personnelles comme si le lecteur n'était pas invité. Je suis resté à la porte sans jamais entrer et je me suis donc ennuyé copieusement devant cet enchaînement d'analyses dénuées de sens.
Dans ce texte plus proche de l'essai que du roman, je n'ai pas compris le lien entre sa définition du toucher amoureux et ses contemplations de toiles de maîtres et seule la qualité de la prose m'a plu dans ses moments les plus réalistes.
Je n'avais déjà pas adhéré à son livre « L'art français de la guerre », qui avait pourtant remporté le Prix Goncourt. Je pense donc que la relation entre l'oeuvre d'Alexis Jenni et moi est vouée à l'échec et que définitivement, je ne suis pas réceptif à son écriture…sans rancune !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Alexis Jenni s'est livré à une tâche délicate en écrivant Dans l'attente de toi : parler d'amour en s'appuyant sur quelques tableaux, les détaillant avec précision pour révéler à son lecteur des particularités pas toujours évidentes.

Pour l'auteur, « Les livres naissent de ce que l'on ne sait pas dire. » Quant à l'amour charnel : « On sait ce qu'on a vécu intensément, et pleinement, mais ce qui a eu lieu n'est pas de la nature du langage. » Pour le toucher, les mots manquent mais il y parvient bien en se servant des tableaux comme d'un miroir.
Pierre Bonnard est à l'honneur avec cinq tableaux décortiqués. « le cabinet de toilette au canapé rose » fait craquer l'auteur pour les fesses de Maria Boursin qui sont, d'après lui, les plus belles de toute l'histoire de la peinture : « des fesses lumineuses et denses qui sont offertes au regard dans un chatoiement de soieries. »
Pour chaque tableau, Alexis Jenni (L'art français de la guerre, La nuit de Walehammes, Les mémoires dangereuses avec Benjamin Stora) rappelle certains détails oubliés ou peu connus de la vie de l'artiste mais il ne faut pas oublier que tout ce qu'il écrit vise à dire tout son amour pour celle qui partage sa vie : « Je pose ma main sur ton ventre et j'en sens la courbe. » Il voit, il touche, il effleure, il aime.
Il nous emmène aussi dans les tableaux de Francis Bacon et nous fait partager sa complicité avec son ami George Dyer, fixée sur la pellicule par John Deakin dans l'Orient-Express ou dans l'atelier du peintre.
Quelques tableaux de Georges de la Tour, du Titien, de Rembrandt, de Fragonard, de Picasso, de Nicolas Poussin et d'Auguste Rodin (aquarelle) sont détaillés au fil du livre avec une autre photographe : Gertrude Käsebier, qui a pris le célèbre sculpteur dans son atelier : « Quel besoin a-t-on de voir, si on peut tout savoir par le bout des doigts ? »
Vers la fin du livre, Alexis Jenni dit tout son amour pour la peau de celle qu'il désire : « Tu as un contact de fruit, un fruit lisse et gonflé à craquer, comme une cerise sous la langue ; mais la cerise est trop petite pour faire image… Ma main sur ta peau me donne le sentiment d'un kaki mûr, dont la couleur de peau paressant au soleil est aussi douce que le goût. »
Difficile de rendre un plus bel hommage. Magnifique !
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Tout d'abord, je tiens à remercier l'équipe de Babelio et son opération Masse critique grâce à laquelle j'ai pu découvrir cet auteur et ce livre.
Très belle édition, jolie couverture ! En adéquation avec l'écrit d'Alexis Jenni ! Son oeuvre "Dans l'attente de toi" m'a donné l'impression de me replonger dans mes cours de philo. L'introduction apporte vraiment une mise en bouche philosophique, littéraire, poétique. À travers son écriture, Alexis Jenni essaie de nous décrire les sentiments qu'il éprouve pour sa femme. Une manière originale qui nous transporte au travers d'oeuvres artistiques. La peinture est à l'honneur, j'ai pu découvrir plusieurs tableaux de plusieurs peintres. Nous naviguons à travers les sens, un florilège des sens nous accompagne durant l'oeuvre. il explique son ressenti pour sa bien aimée en nous décrivant des peintures et ses anecdotes. Il relie les tableaux aux sentiments qu'il éprouve pour sa dame. Certaines corrélations me rendent perplexes, mais ce sont ses sentiments, je ne peux juger ceci.
Pour finir, son oeuvre, pour moi, ne se lit pas comme un roman. L'explication du panel des sens est réussie mais je l'ai plus associée à des cours de littérature, elle ne fait pas partie des lectures détente. Pari osé que de vouloir décrire les sens en littérature mais résultat positif pour ma part.
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L'auteur décide d'écrire une lettre d'amour à la femme qu'il aime. Mais impossible de trouver les bons mots pour décrire ce qu'il ressent, voit, et surtout touche. Aussi va-t-il s'aider de la peinture, de la représentation de la femme, pour tenter d'approcher ses émotions et de les verser sur le papier.

A la fois livre instructif sur la peinture et ode au corps de la femme (une femme aimée, mais non parfaite selon les codes actuels de la société), ce petit texte nous transporte. J'ai beaucoup aimé le fait que la femme soit décrite avec des « défauts » qui n'en sont pas (un ventre un peu rond, un petit bourrelet sur la hanche) qui prouve bien que ce genre de détail n'est pas important aux yeux amoureux, voir au contraire même, mignon et chéri. Les peintures (présentent dans le livre, en couleur, d'une belle qualité) apportent un vrai plus et l'analyse qui en est faite est juste, sans alourdir la lettre d'amour.

Bref, une jolie découverte, très vite lue, un texte très accessible de cet auteur !
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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Très beau livre de Alexis Jenni qui allie la beauté des mots et l'art pour une jolie déclaration.

Je n'ai pas une grande connaissance en art j'ai donc eu la joie de découvrir de nombreux tableau tout en lisant ce livre. La lecture est fluide et les mots choisi avec justesse.

Merci à Babelio et aux éditions "L'iconoclaste" de m'avoir fait découvrir cet auteur par ce bel ouvrage.
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