AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,76

sur 524 notes
Que ce roman a vieilli… Suranné est l'adjectif qui me semble le plus approprié. Irrégulier aussi, avec une alternance de phases légères et de descriptions interminables de villages inconnus des bords de la Tamise.

Bref, un intermède un peu ennuyeux pour moi.
Commenter  J’apprécie          43
Trois hommes dans un bateau est un livre dont j'ai entendu parler chez ma grand-mère. Il y a plus de trois quarts de siècle de cela. Cette grand-mère à vécu en Angleterre ce explique l'approche particulière de l'auteur britannique. Ce livre a eu énormément de succès en Grande Bretagne. Il a fait rire beaucoup de lecteurs ce qui parait moins vrai outre-manche.

Ma grand-mère était une grande lectrice. J'ai lu plusieurs livres dont elle parlait avec satisfaction. Ce livre-ci m'a déçu.

C'est l'histoire de trois amis hypocondriaques, paresseux, mal organisés, loufoques, qui ont peu le sens pratique des choses, qui s'accordent à passer deux semaines en bateau propulsé par deux paires de rames. Ce sont Jérôme le narrateur, Harris l'homme fort et George le paresseux, l'homme qui dort continuellement. Mais George à des idées, il mène la petite troupe. Les amis avaient décidés de partir de Kingston et d'arriver à Oxford.

Je me suis dit que pour trois amis vivants dans un espace confiné 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, il ne devrait pas être facile de s'entendre tous les jours. Il y a le plaisir mais aussi les besognes journalières avec des caractères qui ne sont pas nécessairement souple, conciliants.

Au départ l'auteur Jerome K Jerome voulait décrire les paysages en bord de Tamise que les amis longeaient. Ensuite il a décidé d'ajouter à la vie à bord une foule d'anecdotes.

L'auteur explique comment se passe la préparation des bagages avec des oublis, une tendance à trop prendre, des contenus de valises mal rangés. Pour la préparation et le rangement de ce qui est à emporter, un qui ne fait rien d'autre que regarder les autres travailler, ce n'est pas qu'il ne fait rien, il supervise, donne des conseils, critique. Ce n'est pas penser à ce qui doit être pris qu'il faut mes réfléchir à ce qui est essentiel.

Parmi les anecdotes qui peuvent faire rire c'est le n'importe quoi pratiqué par les amis. Je fais référence à deux de ces agir :
1) Ils imaginent mettre le beurre dans la bouilloire. Il entre en partie. Pour le sortir en temps voulu ils gratteront. Avant de savoir où mettre le beurre, il est déposé sur une chaise. Harris s'assied dessus. le beurre est ainsi transporté à son insu.
2) Ils veulent ouvrir une boite d'ananas mais ne trouvent pas l'ouvre boîte. Un essaye de l'ouvrir avec son canif et se blesse. Une deuxième essaye de l'ouvrir avec une paire de ciseaux, il se blesse. le troisième essaie de l'ouvrir avec une gaffe. Il tombe dans soixante centimètres d'eau vaseuse.

Une page d'histoire
Les amis allèrent sur l'île de la Grande-Charte près de la pointe du Pique-Nique. C'est là que le roi Henri VIII rencontrait Anne Boleyn dont il voulut faire sa maitresse, sa femme ensuite si le pape voulu bien accepter son divorce avec Catherine d'Aragon. Ce ne fut pas le cas ce qui contribua à la naissance de l'anglicanisme. C'est ainsi que par effet papillon d'une lecture qui ne m'a guère enthousiasmée j'ai pu apprendre un pan d'histoire d'Angleterre.

Livre qui est lu dans le cadre de l'apprentissage de l'anglais.
Commenter  J’apprécie          151
Jerome, Georges et Harris, trois jeunes anglais oisifs, hypocondriaques et originaux, décident de passer quelques jours ensemble en canotant sur la Tamise. Accompagné de Montmorency, le fox-terrier, les voilà embarqués pour une aventure loufoque, où rien ne va comme prévu, où tout est toujours de la faute de l'autre et où les plaintes contre le mauvais sort qui s'acharne fusent dans la brume d'un soir d'été.

Des préparatifs, forcément interminables, aux péripéties du voyage, nos trois amis nous entraînent au gré du fleuve capricieux en parsemant le récit d'anecdotes plus croustillantes les unes que les autres, comme le voyage improbable et hilarant d'un fromage, le remue-ménage d'un oncle colérique qui veut désespérément accrocher un tableau, ou bien les raisons pour lesquelles une bonne épidémie de peste est une excellente chose pour les londoniens.
--
Avis :
Vous aimez l'humour anglais ? Ruez-vous sur ce classique du genre tout en ironie où le canot ne va jamais là où on l'attend et où chaque page est propice à un éclat de rire !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
Commenter  J’apprécie          40
Trois jeunes anglais oisifs de la fin du XIXe siècle décident, pour passer le temps, de partir en croisière sur la Tamise à bord de leur propre canot.
Des préparatifs aux sorties à terre, en passant par les épisodes de navigation, tout est prétexte à situations comiques, auxquelles j'ai malheureusement peu été sensible. Pourtant, ne le flegmatique humour british ni le XIXe siècle ne me rebutent habituellement. Peut-être avais-je trop d'attentes envers ce livre qui m'avait été conseillé commun classique de la comédie anglaise. Si certains passages m'ont effectivement fait sourire, je me suis plutôt ennuyée lors de cette lecture.
Commenter  J’apprécie          130
Avril, chez Les classiques c'est fantastique!, était consacré à la littérature victorienne aussi ai-je cherché longtemps un titre qui m'attirerait. Je souhaitais quitter les sentiers battus pour lire un auteur ou une autrice que je n'avais encore jamais lu.

Grâce à Jean-Christophe, du club de lecture auquel j'appartiens, j'ai trouvé une belle manne « Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien !) » de Jerome K. Jerome.

« Trois hommes dans un bateau » relate les aventures vécues de trois amis londoniens (Georges, Harris et Jerome), employés de bureau à la City ou ailleurs, au cours de leur voyage en canot sur la Tamise. le trio est accompagné par le fox-terrier du narrateur, Jerome lui-même, répondant au doux nom de Montmorency.

Un soir, après un bon repas entre amis, nos trois compères racontent leurs misères physiques, ce sera à qui aura le plus de maladies après la lecture de réclames dans les journaux ou d'articles médicaux dans les revues. Il est vrai que plus l'hypocondrie s'invite plus les maux harcèlent l'hypocondriaque. Ainsi est décidé un voyage d'agrément pour la Haute Tamise afin de les tenir éloigner en prenant des vacances, leur travail étant harassant, du moins à leurs yeux.

D'emblée la veine comique est présente : les préparatifs du voyage sont drôles à force d'être excentriques et les joutes verbales plus amusantes les unes que les autres. Les bagages et les provisions sont tellement importants que le canot risque de couler. le narrateur met en scène les gags très visuels à la manière du slapstick, un genre d'humour qui implique une part de violence physique sciemment exagérée, et cela se répètera tout au long du roman. Il y a comme un air de comédie shakespearienne à chaque moment important de la croisière sur la Tamise. Je n'ai eu aucun mal à visualiser l'amoncellement des bagages sur le trottoir et l'attroupement rieur des badauds autour du trio « d'explorateurs » partant « à la recherche de Stanley », célèbre explorateur de l'époque. le délire continue à la gare de Waterloo où les amis offrent un spectacle désopilant aux voyageurs. Je me suis demandée s'ils allaient jamais pourvoir partir avec la succession de contretemps à surmonter.

Enfin les amis arrivent au hangar de louage de canots, choisissent leur embarcation, ouf l'aventure peut commencer et les digressions aussi : chaque situation vécue appelle à se souvenir de moments similaires du passé. L'auteur en profite pour railler les beaux costumes de canotage des demoiselles, costumes peu pratiques et conçus plus pour le paraître que pour une promenade en canot. Il se plaît également à conter des épisodes historiques sur les rives du fleuve, source inépuisable de récits.

Les digressions sont l'occasion de disserter sur la nature pernicieuse des fox-terriers prompts à provoquer des bagarres canines homériques et à en sortir faussement victime, sur l'inexactitude des baromètres et des bulletins météo (j'en ris encore en y pensant), sur la mauvaise volonté des bouilloires à faire bouillir l'eau pour le thé (la bouilloire devient un ustensile récalcitrant doté d'une vivacité à renverser eau et réchaud) surtout quand on les regarde avec attention, sur le côté sociopathe de l'apprentissage de la cornemuse, à ce tarif mieux vaut entendre George gratter son banjo, ou encore sur la nuisance olfactive de certains fromages. le tout servi par un récit d'apparence factuelle et candide alors qu'y transpire, allègrement, le délicieux second degré.

La croisière sur la Tamise s'amuse beaucoup, se fait parfois peur (le paysage nocturne peut faire disparaître des îlots, notamment celui qui abrite le canot), se retrouve presque à la rue en raison d'auberges bondées et d'hôtels complets, frôle la catastrophe à cause d'un canot à vapeur, honni par les amateurs de vrai canotage de plaisance à rame, ou manque de se blesser en tentant d'ouvrir une boîte de conserve car l'ouvre-boîte a été oublié à la maison. Chaque tranche de vie cache un potentiel hautement comique et c'est ce qui rend délicieux le roman. A ce propos, l'épisode de la truite pêchée par chaque interlocuteur, pêcheur chevronné de son état, est un immense moment de hâblerie des pêcheurs à la ligne, le point culminant étant la chute de ladite truite empaillée qui s'avère être en plâtre.

Cependant, tout n'est pas que comédie, il y a les digressions historiques permettant d'édifier la culture des lecteurs (j'ai appris beaucoup de choses sur l'histoire du Royaume Uni) et des réflexions philosophiques sur l'existence, sur les illusions que l'on entretient, avec complaisance, sur le monde et sur soi-même, sur l'inutilité de trop rechercher le faste sa vie.

Jerome K. Jerome a écrit ce récit d'aventures en 1889 souhaitant apporter au roman anglais un autre souffle, une autre direction. En effet, à cette époque, deux littératures étaient proposées, la littérature pour une société éduquée et cultivée (ainsi les romans de Jane Austen, de Wilkie Collins ou d'Elizabeth Gaskell, et la littérature de gare avec les romans à quatre sous (les penny novels). Il trouve le format idéal, avec « Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien !) », pour satisfaire l'envie de détente et cherchant autre chose que les romans de gare. Quoi de plus adapté qu'un essai léger, des récits de voyage ou d'aventures drôles et parfois burlesques !

Bien que très critiqué par l'establishment littéraire, Jerome rencontre un énorme succès avec les aventures de son trio. Rapidement traduit en français (1892), plébiscité aux Etats-Unis, le roman deviendra la quintessence de l'humour anglais.

Ce texte, au fil de sa lecture, m'a paru étonnamment moderne pour l'époque, un ovni dans le contexte socio-littéraire de l'époque victorienne. D'autant plus que derrière les innombrables clichés du quotidien de la société anglaise, le texte demeure très anglais apportant un élément nouveau d'importance « entre les distractions du peuple inculte et le raffinement de l'élite », à savoir « une littérature intermédiaire qui cherchait à conquérir un public plus vaste sans tomber dans les clichés vulgaires. » (André Topia)

En un mot comme en mille, ce roman est une véritable pépite d'humour.

Traduit de l'anglais par Déodat Serval
Lien : https://chatperlitpopette.wo..
Commenter  J’apprécie          70
Après avoir refermé « Roman fleuve » de Philibert Humm, rien de tel que de relire « Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien) » de Jerome K. Jerome auquel le Prix Interallié 2022 m'a fait penser.
Dans ce livre édité en Angleterre en 1889 et en France en 1894, ce n'est pas la Seine que les personnages vont descendre mais la Tamise.
Ce qui est présenté comme l'un des summums de l'humour britannique, aux côtés des ouvrages de P.G. Wodehouse que j'aime tellement, ne m'a pas fait hurler de rire.
Le livre raconte les aventures de trois amis du genre cossard et hypocondriaque qui, flanqués d'un Fox Terrier nommé Montmorency, décident pour rompre la monotonie de la vie et les multiples affections dont ils souffrent d'entreprendre un périple sur le fleuve qui traverse Londres pour se jeter dans la mer du Nord.
Ce qui devait être une balade apaisante vire à l'aventure plus ou moins cauchemardesque qui menace la camaraderie liant les protagonistes.
Ce qui est davantage une succession de sketches, dans lesquels triomphent le comique de situation et le nonsense, qu'un récit structuré comprend certes des scènes fort drôles, je pense au comportement récalcitrant d'une boîte de conserve d'ananas ou encore à la recette très personnelle du ragoût irlandais, mais l'ensemble est inégal et souffre de trop de digressions sans intérêt.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
Commenter  J’apprécie          60
Un audio livre que j'ai choisi car j'avais besoin de quelque chose de léger pour ce début d'année. Et ce fut un choix parfait.

L'histoire est sans intérêt et est résumé dans le titre. Ce qui fait le sel de ce roman ce sont les réflexions du narrateur, sur la vie, le canotage, les autres, lui-même, le travail et son partage.

C'est très amusant la façon dont il perçoit les travers des autres et de son époque.

De plus comme la majeure partie du roman se déroule sur la Tamise, on a le droit à des descriptifs de cette rivière et des évènements historiques qui s'y sont déroulés.

J'ai ri à de nombreuses reprises et rien que cela en fait un très bon livre.
Commenter  J’apprécie          150
Ce chef-d'oeuvre de l'humour anglais se litavec profit à tout âge - en plus d'inextinguibles fous rires on y gagne une certaine philosophie de vie, tour à tour épicurienne et stoïcienne, faite d'amour de son prochain et d'attention à la nature, extrêmement utile en ce siècle d'angoisses et de destructions...
Commenter  J’apprécie          40
immense déception. pour un roman qui devait selon plusieurs avis me faire rire, j ai à peine souri . et puis cette histoire rocambolesque de trois hommes en voyage ne m a pas captivée du tout. peut être que je n' ai pas su apprécier le style désuet . dommage
Commenter  J’apprécie          20
De cet ouvrage, on peut dire qu'il est celui qui a contribué à la notoriété de l'auteur jusqu'à nos jours. Peu d'autres titres de Jerome K. Jerome sont encore publiés en France.
Ce livre raconte les aventures de trois amis, employés de bureau, George, Harris et Jerome accompagnés du chien Montgomery. Tous trois un peu hypocondriaques ont décidé qu'ils avaient besoin de vacances. Ils passent ainsi une quinzaine de jours en canot sur la Tamise, de Kingston Upon Thames à Oxford, à vivre une existence saine et frustre. le trajet en est parfaitement défini et correspond bien à la réalité.
Le projet initial de Jerome K. Jerome était de faire un guide historique à l'usage des vacanciers canotiers. Heureusement, l'éditeur a effectué des coupures, à juste titre. En effet , dans ce qu'il en reste, ce n'est pas ce qui nous intéresse le plus.
L'aspect humoristique du livre provient d'un comique de situations. Il y a d'abord les événements imprévus et les menus faits de la vie quotidienne liés au voyage des trois amis. La préparation des bagages et des provisions la veille du départ, l'arrivée à la gare de Waterloo font l'objet de scènes irrésistibles. L'auteur a travaillé un temps pour les Chemins de Fer Britanniques et il en tire matière à se moquer de sa désorganisation.
En voyage, les trois amis font face à des incidents de canotage, prétextes également à des scènes comiques (par exemple, faire face à des chaloupes à vapeur qui vous coupent la route et vous font basculer).
Les événements vécus par eux sont des prétextes à de nombreuses digressions tout aussi comiques. C'est ainsi que nous assistons à un transport de fromages malodorants, à la fameuse scène de l'Oncle Podger accrochant un tableau, qui annonce se charger de tout, mais qui met toute sa maisonnée sens dessus dessous en les tyrannisant.
Les digressions et anecdotes sont contées comme de petites scènes de théâtre que nous visualisons parfaitement à la lecture. N'oublions pas que l'auteur qui a été lui-même acteur amateur, a beaucoup fréquenté les théâtres, pour lesquels il a écrit de nombreuses chroniques.
Le style de l'auteur est simple, direct, factuel, mais emprunté d'ironie et de burlesque. On trouve dans ce livre le « nonsense » britannique, le décalage entre les situations réelles et la façon dont elles sont racontées, le mélange du réalisme et de l'absurde.
Il ne s'autorise un peu de lyrisme que dans quelques descriptions de paysages, vite interrompues par des situations comiques.
Y a-t-il un message ?
On peut voir un message dans le décalage entre d'une part, le monde victorien bien réglé, rigide et très contraignant, et d'autre part, les incohérences du comportement humain et de la société en général.
On peut y voir également, grâce à son humour et son succès auprès du public, une revanche de Jerome K. Jerome sur la frange de la société de son époque qui l'a méprisé et contre les critiques dont il a été la cible.


Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (1334) Voir plus



Quiz Voir plus

Sans oublier le chien

Quel est le nom du chien qui accompagne nos héros ?

Cassoulet
Montmorency
Dog
Napoleon

11 questions
21 lecteurs ont répondu
Thème : Trois hommes dans un bateau (sans oublier le chien) de Jerome K. JeromeCréer un quiz sur ce livre

{* *}