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Jeune maman, j'ai été complétement chamboulée par cette lecture. À tel point que j'ai eu du mal à m'en remettre... Fan de dystopie, j'ai accroché très rapidement à cette histoire douloureuse. Je me suis attachée au personnage principal malgré ses erreurs. Et j'ai espèré pour la plupart de ces mères une fin heureuse. Bien sûr, mon côté maman a aussi été énervée, voir pertubée, par certaines. Et j'ai longtemps été bouleversée par quelques scènes. Et puis, l'ambivalence qui m'a envahie a fini par me convaincre totalement. Un livre qui m'a fait ressentir autant d'émotions ne pouvaient devenir qu'un coup de coeur ou alors me repousser totalement. Mais vous l'aurez sûrement compris, il est rentré dans la liste de mes favoris.
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En commençant ce roman, les pages ont filé (malgré la taille des chapitres). J'ai été submergée par les émotions.

Une mère fatiguée part de chez elle pour récupérer un dossier au travail en laissant derrière sa fille. Son bébé. Un acte inimaginable me direz-vous. Néanmoins tellement réel.

S'en suivent des jugements envers cette mère. de la réserve. du pointement du doigt. La garde de sa fille lui est retirée au profit de son ex-mari volage. Elle doit faire ses preuves en tant que mère. Des rendez-vous avec sa fille, pendant des séances de jeux lui sont soumis. Des caméras sont installées chez elle pour vérifier sa vie, son comportement.

Et le flan est retombé. Elle est amenée dans une école pour apprendre à devenir une bonne mère. Je n'ai pas du tout accroché avec cette partie qui est pourtant l'essence de ce roman. Je ne veux pas trop vous en dire, mais une facette de cette école-prison m'a beaucoup gêné. Je n'ai pas réussi à y croire.

De plus, des propos sexuels assez crus qui pour moi n'apporte rien à l'histoire n'ont pas aidé dans ma lecture.

J'avais tellement envie de le découvrir. Je suis passée à côté mais je sais qu'il plaira à beaucoup. La littérature est source d'émotions diverses pour chacune et chacun.
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Frida s'est absentée de chez elle pendant plus de 2 heures. Laissant sa fille de 18 mois seule. Ca ne devait pas durer longtemps mais elle n'a pas vu le temps passer. Elle n'est pas une mauvaise mère mais elle était tellement fatiguée. Une erreur, juste une erreur. Elle n'a pas réfléchie.
Et tout a basculé dans le cauchemar. Elle ne peut plus garder sa fille qui ira avec son ex-mari et sa nouvelle femme. Elle sera sous surveillance, des caméras seront installées chez elle afin de l'observer et de l'évaluer. Et malgré tout, Frida devra se racheter et apprendre. Apprendre à être une bonne mère.

Une dystopie ! Normalement c'est un genre que j'affectionne mais ces derniers temps je n'y arrive plus. Les sujets sont parfois tellement durs et anxiogènes. Alors j'ai attendu jusqu'à la dernière minute pour le lire pour le prix. J'ai commencé avec appréhension. Et finalement j'ai passé un bon moment. Alors oui j'étais agacée par la situation, c'est insoutenable, vraiment énervant. Mais l'envie de savoir comment Frida s'en sortirait a été la plus forte. Quelle horreur ! Imaginez une école où on vous apprendrait à être une bonne mère. Imaginez des injonctions tout le temps, sans arrêt. Imaginez être constamment surveillés. Imaginez perdre la garde de vos enfants pour ça. C'était vraiment bien fait. Et si j'avais un reproche à faire, c'est de ne pas en savoir plus sur la mise en place de cette école et l'avis de l'opinion publique.
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Dans cette dystopie décrite comme à la croisée de « La servante écarlate » et « Orange is the New Black« , nous suivons Frida, mère célibataire au bout du rouleau qui, dans un moment d'égarement, laisse son bébé seule pendant deux heures. Elle est dénoncée par ses voisins et s'en suivent des conséquences qui s'accumulent. Il faut lui appendre à être une bonne mère et la « redresser ».

Pour une fois, je crois qu'on peut difficilement mieux résumer l'oeuvre qu'avec cette accroche pop-culturelle qu'on doit au quatrième de couverture : en quelques mots, on ne peut pas mieux résumer qu'en disant que ce livre est l'enfant de « La servante écarlate » et « Orange is the New Black« .

On retrouve ainsi dans le roman cet aspect dystopique où l'on nie à la femme ses sentiments, son individualité, pour en faire un ventre puis « une bonne mère » (sans se préoccuper une seconde au passage du bien-être de l'enfant qui hurle dans le noir à quel point sa mère lui manque). C'est déchirant, et glaçant : alors que la tendance des « trad wives » fait recette, et que l'on anticipe partout dans le monde l'arrivée au pouvoir de forces réactionnaires… il est assez facile de toucher du doigt ce futur proche de l'Amérique qui nous est décrit, où l'état devient implémente de nouvelles pressions envers ces femmes qu'il juge défectueuses. C'est à mon sens ce qui fait la réussite d'une dystopie : un monde ultra proche du notre, que l'on touche du doigt et qui nous glace tant on imagine facilement le chemin qui nous amènerait dans ce futur atroce.

Ajoutons à cela un mécanisme carcéral très bien pensé, où la sororité se mêle aux rancoeurs, à des tortures morales assez marquantes, au racisme et au communautarisme (l'héroïne est descendante chinoise, et l'on touche du doigt avec beaucoup de nuance ce racisme anti-chinois qui est insidieux, et dont on parle finalement très peu). Chose que j'ai beaucoup apprécié également : notre héroïne n'en est pas une, elle est loin d'être lisse. Pas spécialement sympathique ou attachante, on la suit dans son enfer d'autant plus efficacement à mes yeux qu'on ne la glamourise pas : ce n'est pas parce qu'elle est sympa qu'on est choqués par ce qu'elle vit, c'est parce qu'on ne devrait faire vivre une telle chose à personne. La galerie de personnages secondaires aurait mérité d'être étoffée, mais on s'attache également à ces bribes de personnages que l'on entrevoit au travers des yeux de Frida, ce qui permet en outre de multiplier un peu les cas de figure (et l'horreur).

En bref, donc, une lecture qui m'a beaucoup plu, avec des thématiques très fortes. Je ne la recommanderai pas à mes copines jeunes mamans, en revanche : c'est assez flippant, et je ne suis pas sûre que ça soit à lire en plein post-partum.

Merci beaucoup à Babelio et à l'éditeur pour cet envoi dans le cadre d'une masse critique !
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Frida, sous le coup de l'épuisement, a fait une grosse erreur: elle a laissée seule sa fille de 18 mois durant deux heures.
La police intervient, la petite est placée chez son père et Frida se retrouve sous haute surveillance puisqu'on installe des caméras chez elle!
Après un temps d'observation, la sentence tombe: elle doit partir un an dans une sorte d'école où l'on « éduque » les mères… C'est l'enfer, la pression, la maltraitance psy et le non-droit à l'erreur qui berceront son quotidien dans cet endroit austère.

J'ai adoré ce roman écrit d'une plume fluide et contenant des descriptions très fines.

C'est un monde effrayant qui est dépeint ici, où le droit à l'erreur n'existe pas et où la surveillance est la norme.

Frida est déchirante de par sa souffrance et tout ce qu'elle subit. Elle est admirable aussi de par sa résilience et tous les sacrifices auxquelles elle se prête pour pouvoir revoir sa fille.

Ce roman aborde des thématiques fortes, notamment autour des injonctions à la perfection que subissent les mères. Il décrit aussi une société de surveillance extrême et dénonce toute la pression que subissent les femmes. C'est amené sans détour et cela provoque de vives émotions lors de la lecture.

C'est un ouvrage que je recommande, il ouvre la réflexion sur les limites de l'éducation, le rôle des autorités dans celle-ci et sur ce qu'est réellement une négligence.
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Une lecture en demi-teinte pour moi.
Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire, par les thématiques notamment qu'il abordait. Et c'est vrai que j'ai beaucoup aimé le fond du roman mais ... il m'a manqué quelque chose.

Le fond du livre est vraiment intéressant. Il dénonce les différences d'attente autour des mères et des pères : les mères qu'on veut parfaites, les pères qui ont plus le droit à l'erreur et qu'on pardonne plus facilement. L'autrice dénonce également le fait qu'une mère doit "devenir mère à 100%" lorsque son enfant est né, jusqu'à s'oublier en tant que femme alors qu'un homme peut être père et continuer à avoir des désirs personnels sans que cela soit considéré comme de l'égoïsme.

Ces messages sont forts et percutants mais la forme n'a pas su me toucher.
Pourtant, ce livre ne manque pas de scènes choquantes ... qui m'ont laissée de marbre. Je n'ai pas réussi à être touchée par la plume, les mots utilisés. Je n'ai pas su non plus m'attacher aux personnages. Je me souviens avoir ressenti exactement le même sentiment en lisant 1984. D'ailleurs, l'ambiance de ce roman m'a beaucoup renvoyé à ce classique de George Orwell !

En terminant ce livre, je n'ai pas été chamboulée ou bousculée. Pourtant, je soutiens totalement l'idée derrière le livre. Mais je sais déjà que ce livre ne restera pas une lecture essentielle dans ma vie de lectrice.

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L'école des bonnes mères est l'histoire de Frida, mère divorcée et célibataire de Harriet. Elle a laissé seule sa fille de dix-huit mois pour aller prendre un café et puis récupérer un dossier au bureau. Les voisins ayant entendu des pleurs ont appelé la police, qui est venu récupérer la petite fille. Et c'est comme ça que Frida reçoit un appel des forces de l'ordre et que toute sa vie va basculer dans une spirale infernale qu'elle aura du mal à redresser !
Elle perd la garde pendant un an. Ce temps elle le passera dans un centre pour réapprendre à être une bonne mère !

Moi qui adore les dystopies, j'avais vraiment hâte de découvrir cette histoire.
Mais dès les premières pages, malgré une écriture fluide, j'ai eu du mal avec le sujet.
C'est compliqué de croire à une histoire, quand depuis le début on adhère pas du tout à la situation. Laisser sa fille seule de dix-huit mois… même en fiction je ne peux pas le concevoir ! Bon, je me rends bien compte que c'est le but de la dystopie, décupler des situations pour les rendre plus déroutant et pointer les anomalies du sujet, je pense que l'auteur a réussi à nous montrer qu'il y avait des failles dans la société américaine. Et que même entre mères, certaines ne sont pas tendres et ça aussi l'auteur l'a bien souligné !
Mais voilà en plus de cela, j'ai aussi trouvé que l'histoire tirait en longueur, surtout le passage ou Frida rentre à l'école des bonnes mères. J'avais parfois du mal à rester concentré sur ma lecture.

En conclusion, je n'ai malheureusement pas adhéré ni été conquise par cette lecture, dommage !
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Ce livre raconte l'histoire de Frida, mère d'une petite fille, Harriet. C'est une mère débordée par la vie après la séparation d'avec son mari, qui a trouvé réconfort dans les bras d'une autre. Un moment d'épuisement la conduit à chercher un court répit, laissant sa fille Harriet seule à la maison. Cet acte entraîne une réaction en chaîne : dénonciation, séparation forcée de sa fille, et une année de rééducation dans une école pour les mères.

Dans cette école, la phrase « Je suis une mauvaise mère, mais j'essaie d'être meilleure » rythme leurs journées. Entre cours théoriques et exercices pratiques avec des poupées-enfants, ces femmes sont confrontées à un système qui les pousse à renier leurs émotions. Les mères sont traitées comme des criminelles et on leur demande d'oublier leurs émotions et de devenir des machines qui s'occupent de robots. Les punitions sont sévères pour celles qui faillissent et certaines iront jusqu'à l'issue fatale, sous le poids de la maltraitance psychologique. J'ai trouvé ce livre long, il bouscule, perturbé, provoque. Ce roman est un voyage glacial au coeur de l'expérience maternelle, marqué par la solitude et le jugement. Il explore sans détour la complexité de concilier les identités de mère et de femme dans une société qui semble souvent les opposer. Malgré sa violence et son pouvoir de provocation, « L'école des bonnes mères » porte en lui un message essentiel sur notre monde.
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J'ai découvert ce roman grâce à la sélection du Prix Harper Collins Poche 2024. La quatrième de couverture étant prometteuse je me suis lancée curieuse de ce que j'allais découvrir.
Frida est une jeune mère, divorcée. Elle va s'absenter de son domicile en laissant sciemment sa fille de 18 mois seule. C'est sans compter sur l'affolement de ses voisins qui vont entendre l'enfant pleurer et alerter les autorités.

Elle va alors vivre de long mois douloureux sous surveillance des autorités américaines et après son jugement elle va se retrouver dans une ancienne université désaffectée transformée en centre de rééducation. Une école pour devenir "une bonne mère".

Frida va être complètement spectatrice de ce qui lui arrive. Elle peine à trouver sa place, remet en cause toute son existence. Cet acte certainement plus proche du burn out parental que de l'abandon va lui coûter de long mois éloignée des siens et surtout d'Harriet. Enfermée dans ce centre qui n'est pas une prison, qui semble complètement fou avec des protocoles qui font froid dans le dos. Il n'y a pas d'échelles dans le jugement de la "mauvaise mère", elles sont toutes traitées de la même façon alors que les degrés de maltraitance sont totalement différents d'un cas à l'autre. Cela rend les choses encore plus absurdes et c'est ce qui participe à nous attacher au personnage de Frida. J'ai vraiment voulu qu'elle s'en sorte, elle fait tout pour prouver qu'elle est une bonne mère comme les Etats-Unis d'Amérique l'entendent.

Ce roman est une dystopie qui glace de nombreuses fois le sang, l'intégration de l'IA dans l'histoire n'en sera que plus perturbant. Ce qui fait vraiment que le roman est prenant ces de ce dire qu'on ne sait plus si c'est une réalité ou non, la dystopie frôle tellement notre monde actuel.

J'ai trouvé l'écriture assez fluide et j'ai vraiment eu du mal à le reposer, je voulais vraiment savoir ce qui allait advenir de Frida et ses consoeurs à Pierce Hall.

J'ai eu plusieurs fois envie de dire "Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable" c'est pour vous dire !
Lien : https://leblogmathildebouqui..
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Quand vous êtes mère d'un enfant en bas âge, que votre mari vous a quitté pour une autre, il arrive d'avoir des moments de fatigue et de faiblesse.
Et ceux-ci peuvent s'avérer lourds de conséquences.

Frida s'est absentée de chez elle. Elle voulait juste aller chercher un café. Puis elle est allée à son bureau et y restée plus longtemps que prévu. Pendant ce temps, sa fille est restée toute seule à la maison.

Frida a été dénoncée.

Après une première période de surveillance, Frida perd la garde de sa fille. Et ce n'est pas la seule sanction. Elle va devoir rejoindre avec d'autres mauvaises mères une "école" où elles sont censées devenir meilleures.

Mais peut-on vraiment parler d'école ? Les mères sont privées de toute liberté. Elles sont surveillées, leur moindre geste est analysé. Toute erreur peut valoir une punition.
Quelle est la réelle vocation de cette école ? Est-il vraiment possible pour les mères de récupérer leur enfant ?

Best-seller du New York Times et dans le top des meilleurs livres de 2022 de Barack Obama, L'école des bonnes mères a attisé ma curiosité.

J'ai été rapidement plongée dans l'histoire qui montre un système américain qui pourrait presque paraitre réaliste.

Si on comprend que les mauvaises attitudes des mères soient sanctionnées car gravissimes, la solution proposée est extrême. Mais est-elle vraiment efficace ?
Sanctions et humiliations sont-elles des solutions pour aider des mères à reprendre pied et confiance en elles ?
Un personnel froid et déshumanisé peut-il aider ses femmes ?

Je dois avouer qu'au fil des pages j'ai un peu décroché notamment à partir du moment où Frida rentre à l'école. Il y a beaucoup de longueurs. J'ai parfois eu l'impression de tourner en rond.
Et finalement j'ai été agacée par la méthode de "réhabilitation" proposée à ses femmes. Aucune empathie, aucune bienveillance.
Il a été difficile pour moi d'éprouver des émotions et c'est pourtant ce que je recherche à travers la lecture.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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