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Le Floch dans le noir...

Ce roman "L'énigme du Code Noir" est la deuxième enquête du Commissaire le Floch rédigée par Laurent Joffrin.

En avril 1791, deux aristocrates ont été assassinés, leurs corps déposés devant leurs résidences, ont subi des mutilations qui rappellent celles infligées aux esclaves après une tentative d'évasion… châtiments infligés aux esclaves des Antilles prévus par le Code Noir rédigé sous louis XIV.

L'enquête est assez bien déroulée, les descriptions des débats à l'Assemblée Constituante assez bien rendus, mais je n'ai pas aimé l'écriture trop sèche de Joffrin.

Je n'ai pas retrouvé les joutes verbales entre Bourdeau, le Floch et Noblecourt ; quelques repas savoureux et le libertinage de Nicolas prit en défaut, mais ce n'est pas suffisant pour en faire une excellente lecture…
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Je tenais à remercier Masse critique, Babélio et l'équipe de 10/18 qui m'ont permis de lire ce nouvel opus des enquêtes de Nicolas le Floch.

Rappelé par son ancien équipier Bourdeau, c'est un le Floch, vieillissant (maintenant âgé d'une cinquantaine d'années) qui doit de nouveau enquêter sur les morts suspectes et atroces d'aristocrates .
un point commun les relie, ils sont propriétaires terriens à Saint Domingue.
Entre Révolution, on est en 1791, et révolte d'esclaves, le Floch et ses comparses vont avoir bien des difficultés à résoudre l'énigme et prendre position dans ce moment très troublé sans remettre en cause leurs convictions.

Comme le stipule dans son bandeau de couverture, Nicolas le Floch est de retour mais pas pour le meilleur.
Est-ce dû à l'auteur ou à son écriture mais la structure du texte est ramassé avec de très longues phrases qui ne facilitent pas la fluidité du récit.

Les sujets, nombreux , peut-être trop nombreux alourdissent encore un peu plus le texte.

Les personnages, pour certains nous les connaissons déjà sinon quelques rappels de l'auteur pour qui n'aurait pas déjà lu cette série.

Beaucoup d'atermoiements et de poncifs autour des idées et valeurs portées par la Révolution et l'abolition de l'esclavage .

Une lecture en demi-teinte pour ce polar historique .






Les enquêtes de Nicolas le Floch : L'énigme du Code noirLaurent Joffrintous les livres sur Babelio.com
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Et alors ! Ce livre ? 😏

Année 1791, année explosive, le peuple a ramené de force le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, à Paris. Deux cadavres sont découverts suppliciée, mutilés de la même façon que les esclaves des plantations des colonies françaises.
J'ai lu cette intrigue avec plaisir, mais pas autant que les enquêtes du Commissaire le Floch, inventé par Parrot. Une intrigue correcte, sans plus. Il manque toute la magnificence du style, il manque tous ses amis, auxquels le lecteur s'était habitué.
En conclusion, je ne cherchais pas un livre d'Histoire sur la révolution, j'ai par moment eu l'impression de lire les faits tels qu'ils se sont déroulés en 1791,. 😏
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J'ai lu les deux romans écrits par Laurent Joffrin qui a donc pris la suite de Jean-François Parot pour nous raconter les enquêtes de Nicolas le Floch.

Le premier, "Le Cadavre du Palais-Royal", m'avait laissé une impression de déception, et ne prenait aucun gant en déroulant une narration partisane de la Révolution, menée par la "populace". Les protagonistes principaux y allaient de leur bile sans retenue (à titre d'exemple et comme l'ont remarqué d'autres lecteurs, Noblecourt était devenu un vieillard haineux et lamentable, défendant avec hargne sa caste en péril.).
Autant Parot nous intéressait pleinement avec des enquêtes bien fichues et arrivait même, grâce à son talent, à nous faire considérer tous ces nobles-parasites avec un peu plus d'indulgence, autant Joffrin se lachait carrément et ne faisait pas dans le velouté, le narratif des situations et des personnages aurait en effet plu à un troupeau de parpaings.
Pas fin, donc, et en plus très vide au niveau "enquête". J'ai eu de la peine à arriver au bout du bouquin tellement c'était longuet, peu de péripéties et beaucoup de logorrhée politico-historique.

Bon, c'était sans doute un égarement littéraire dû à la pression. Prendre la suite d'une saga de qualité n'est pas simple.
Donc, stoppons là et passons à "L'Enigme du Code Noir".
Et... je suis consterné.

Racisme et bêtise des intervenants y côtoient un manque involontaire (ou pas ? ) de recul, de mise en perspective de la part de l'auteur.
Lors d'une discussion autour d'une table bien garnie chez Noblecourt, on y apprend que les esclaves noirs ne sont bons à pas grand-chose et doivent être fortement contrôlés et réprimés. Ils ne sentent pas la douleur et, d'ailleurs, quelques coups de fouet ou supplices ne peuvent que les remettre dans le droit chemin. Quant aux prêtres et aux nobles, ils ne méritent pas ce qui leur arrive, etc, etc.
Noblecourt se surpasse encore un peu plus que dans le premier opus et c'est toujours dérangeant de voir un auteur détricotant de cette façon un personnage de roman très sympathique, (voire parfois mesuré et éclairé) créé par un autre auteur.
Quant à la nouvelle petite amie du héros, elle déverse elle aussi encore plus que dans le premier livre son pesant d'ignominie baveuse envers le peuple.
Seul notre ami Bourdeau tente mollement de rétablir d'autres valeurs... Mais très mollement, je l'ai eu vu plus enflammé.
On est dans "Les Visiteurs", et les manants sont relégués comme dans le premier roman à ce qui doit être leur vraie place.
Le premier tiers du livre est ainsi un ramassis de clichés graves et caricaturaux

Ma question est : Laurent Joffrin est-il ce que je crois ce qu'il est (et ce n'est pas flatteur, promis), ou pratique t-il le second degré ?
On aura beau jeu de dire qu'à l'époque, les gens pensaient comme cela, mais justement ce n'était pas aussi simple et asséner avec ce prétexte des idées reçues toutes pourries reste problématique si on n'est pas foutu de bien rétablir au moins une part minime de vérité ensuite.
Cette volonté de transparence historique et sociale n'était de toute façon pas présente dans le premier roman.

Et pour celui-ci ?
Eh bien, en fait, joie, ma critique n'est pas sérieuse et sera facilement balayée car je me suis arrêté au premier tiers du livre, carrément pas envie de continuer.
Alors, peut-être que dans le reste du roman, les choses sont-elles devenues plus nuancées et la "populace" est-elle redevenue grâce à l'écrivain (pardon, grâce à ses personnages) une entité composée de gens qui ont été affamés pendant des siècles et des siècles, et qui désiraient tout simplement manger un peu, ne pas souffrir à chaque seconde de leur vie et ne plus voir mourir leur gosses ?
Peut-être aussi que les esclaves noirs sont-ils redevenus des êtres humains comme les autres et que, sans doute, ressentent-ils en fait la douleur et la peine ?
Ça doit être ça. Ça ne serait pas mal. Pardon, Monsieur Joffrin.

Quand même, cela pose la question de la continuité des séries après le décès de leur créateur. Vraiment.
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L'énigme du Code Noir est la deuxième enquête du Commissaire le Floch menée d'une main de maître par le journaliste Laurent Joffrin. On sent que ce dernier prend "du poile de la bête" avec le personnage créer par Jean-François Parot tout en respectant ce dernier. Chose qui ne fut guère évident.

Le fameux Code Noir - bien qu'au centre des idées révolutionnaires - est le point de mire de cette intrigue complexe, mais, pleines de rebondissements ainsi qu'intéressante au point de vue historique.

Tout comme Jean-François Parot, Laurent Joffrin plonge ses lecteurs au coeur de la vie quotidienne du petit peuple de Paris ainsi que celle de la famille royale en proie à la peur, aux doutes devant l'incertitude des événements révolutionnaires que l'on suit pas à pas au gré des polars disponibles à intervalles réguliers en librairies.

Pour la petite histoire, le Code Noir fut promulgué sur ordonnance, en 1685, par Colbert, à la demande du roi Louis XIV. Celui-ci réglemente d'une manière drastique la vie quotidienne des esclaves dans les colonies françaises en détaillant point par point les droits des maîtres sur leurs esclaves et les devoirs des lesdits esclaves.
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Assez déçue par ce tome tant par la quantité que par la qualité. Je m'explique : ce tome est déjà beaucoup plus petit que les autres, il y a beaucoup moins de pages, l'intrigue est trop rapidement menée. Et un bon quart de ce récit tient sur les pensées de Nicolas sur ses affaires de coeur. Cela va un moment...
J'ai été plus que surprise de découvrir un Noblecourt qui est dépeint comme une personne raciste lui si éclairé sur son siècle et bienveillant envers Awa !
Bourdeau n'est plus ce personnage plein de vigueur, qui défendait la société libre. Et où sont passées les descriptions des plats qui mettaient l'eau à la bouche dont Jean François Parot avait le secret ?
Je continuerais ma lecture de cette saga mais plus par attachement aux personnages que pour la plume de l'auteur.
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Depuis le premier tome de Jean-François Parot j'ai lu toutes les enquêtes de Nicolas le Floch y compris la première de Laurent Joffrin.

L'Énigme du Code Noir se déroule sur avril-mai 1791. Louis XVI réside aux Tuileries. L'ancien commissaire du Châtelet Nicolas le Floch est revenu de Guérande à l'appel du roi. 

Deux aristocrates ont été assassinés. Après leur décès les corps ont subi des mutilations. L'enquête est confiée à Pierre Bourdeau. Il fait appel à son ami Nicolas pour l'aider à résoudre l'énigme. L'intervention d'Awa, gouvernante de leur ami Semacgus, fait avancer leur enquête : Les mutilations ressemble aux châtiments infligés aux esclaves des Antilles prévus par le Code Noir rédigé sous louis XIV.

Au cours de l'enquête Bourdeau et le Floch auxquels s'adjoint le Chevalier de Saint-George vivront des situations difficiles et périlleuses.

Laurent Joffrin, bien dans l'esprit de Jean-François Parot, consacre quelques pages notamment aux amours de Nicolas - qui n'apparaît pas sous son meilleur jour - aux dîner chez Monsieur de Noblecourt, fait intervenir des personnages réels comme Olympe de Gouges, le marquis de Dreux-Brézé, Restif de la Bretonne....et bien sur Saint-George.

Roman intéressant, lecture agréable, déroulé de l' histoire plus fluide ou moins "embrouillé" que celui de JF Parot.
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J avais découvert initialement Nicholas le Floch par l intermédiaire du petit écran, et cela m'avait donné envie de lire ses aventures. Avec cette histoire, le personnage a perdu de son allant, de son panache. On a l'impression qu'il se laisse porter par les événements, les idées pour avancer dans son enquête lui sont soufflées, son destin amoureux lui échappe, signe de la fin de ses aventures ? Il met en avant son âge, 50 ans en 1791 c est effectivement assez avancé. Il reste néanmoins de belles références historiques, la découverte de détails du code noir que je ne connaissais pas suffisamment. Un bon moment de lecture mais moins que certains tomes précédents.
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Deux cadavres sont retrouvés dans le Paris révolutionnaire de 1791. Les mutilations qu'ils présentent semblent inspirées par les châtiments infligés aux esclaves dans les colonies des Antilles. Rapidement, les soupçons se portent sur le Chevalier de Saint-Georges, gentilhomme mulâtre justement originaire des Iles.
Le Commissaire Nicolas le Floch et son fidèle adjoint Pierre Bourdeau sont appelés à démêler cette ténébreuse affaire tandis que les complots sont ourdis au sein de la Cour et que l'Assemblée débat fiévreusement du statut des populations de couleur régies par le Code Noir de Colbert.
Cette enquête est la seconde créée par Laurent JOFFRIN depuis la disparition du regretté Jean-François PAROT, « père » de la série des enquêtes du Commissaire le Floch, par ailleurs portée à l'écran.
Excellent connaisseur du XVIIIème siècle et de sa civilisation, Jean-François PAROT par la haute qualité de son écriture et sa vaste imagination aurait pu sembler inimitable.
Pourtant, Laurent JOFFRIN a su respecter le style des histoires, la psychologie des personnages et la peinture de l'époque initiés par son prédécesseur. Tout comme lui, il conduit une intrigue riche en impasses et rebondissements jusqu'au dénouement final.
Si certains amis du Commissaire le Floch qui suivaient les aventures du héros depuis la fin du règne de Louis XV avaient pu craindre que Jean-François PAROT ne trouvât pas un successeur digne de son talent, qu'ils soient pleinement rassurés.
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Et c'est malheureusement un abandon pour moi à la moitié de l'ouvrage.
J'ai découvert le personnage de Nicolas le Floch à l'adolescence, avec le tout premier tome et j'ai immédiatement accroché à cette superbe série policière historique écrite par la patte inimitable de JF Parot.
Mais le souvenir de sa plume est trop encrée en moi pour apprécier le style de Joffrin…

Non pas que Laurent Joffrin soit mauvais, loin de là. Mais ce n'est pas l'écriture de Parot, celle qui m'envoûtait et me faisait voyager dans le temps avec ses descriptions incroyables….
De plus, Joffrin ne donne pas le même poids à certains personnages ou liens amicaux, et certains n'ont même plus vraiment leur caractère d'origine (avec un Noblecourt devenu raciste et étroit d'esprit… quel changement de taille…)

Joffrin, bien qu'essayant de respecter la série, imprime son style ce qui est normal. Mais je n'accroche pas.

Peut être que les lecteurs n'ayant jamais lu Parot apprécieront cette nouvelle écriture.

La suite se fera sans moi.
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