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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le Floch dans le noir...

Ce roman "L'énigme du Code Noir" est la deuxième enquête du Commissaire le Floch rédigée par Laurent Joffrin.

En avril 1791, deux aristocrates ont été assassinés, leurs corps déposés devant leurs résidences, ont subi des mutilations qui rappellent celles infligées aux esclaves après une tentative d'évasion… châtiments infligés aux esclaves des Antilles prévus par le Code Noir rédigé sous louis XIV.

L'enquête est assez bien déroulée, les descriptions des débats à l'Assemblée Constituante assez bien rendus, mais je n'ai pas aimé l'écriture trop sèche de Joffrin.

Je n'ai pas retrouvé les joutes verbales entre Bourdeau, le Floch et Noblecourt ; quelques repas savoureux et le libertinage de Nicolas prit en défaut, mais ce n'est pas suffisant pour en faire une excellente lecture…
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Et alors ! Ce livre ? 😏

Année 1791, année explosive, le peuple a ramené de force le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, à Paris. Deux cadavres sont découverts suppliciée, mutilés de la même façon que les esclaves des plantations des colonies françaises.
J'ai lu cette intrigue avec plaisir, mais pas autant que les enquêtes du Commissaire le Floch, inventé par Parrot. Une intrigue correcte, sans plus. Il manque toute la magnificence du style, il manque tous ses amis, auxquels le lecteur s'était habitué.
En conclusion, je ne cherchais pas un livre d'Histoire sur la révolution, j'ai par moment eu l'impression de lire les faits tels qu'ils se sont déroulés en 1791,. 😏
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J avais découvert initialement Nicholas le Floch par l intermédiaire du petit écran, et cela m'avait donné envie de lire ses aventures. Avec cette histoire, le personnage a perdu de son allant, de son panache. On a l'impression qu'il se laisse porter par les événements, les idées pour avancer dans son enquête lui sont soufflées, son destin amoureux lui échappe, signe de la fin de ses aventures ? Il met en avant son âge, 50 ans en 1791 c est effectivement assez avancé. Il reste néanmoins de belles références historiques, la découverte de détails du code noir que je ne connaissais pas suffisamment. Un bon moment de lecture mais moins que certains tomes précédents.
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Dur Dur de reprendre le flambeau de Jean François Parot, il manque le petit plus que JFP mettait mais j'ai aimé quand même.
L'auteur décrit bien les partis politique et l'indécision qui régnait à cette époque. La peur qui montait chez le roi et les nobles car la guillotine commençait à travailler un peu trop. Époque ou il fallait faire attention à ce que l'on disait car chaque parole pouvait être mal prise ou portait préjudice et l'on pouvait y laisser sa vie. Même Nicolas le Floch commence à se poser des questions et à regretter sa campagne bretonne.
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Roman policier sur fond de la révolution française, le commissaire Nicolas le Floch se retrouve avec deux meurtres sanglant sur des aristocrates ayant des plantations dans les îles du vent.
Les meurtres étant commis selon le code noir , régissant les noirs dans les colonies , Nicolas se lance dans une enquête scabreuse et plein de rebondissement . Entrecoupé de ses histoires amoureuses .
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Le Pitch en deux phrases: Alors que la situation politique de la France en cette année 1791, est plus qu' explosive, le peuple ayant ramené de force dans Paris le roi Louis XVI et son épouse Marie Antoinette afin d'éviter qu'ils ne leur fausse compagnie, Nicolas le Floch se retrouve à aider son ancien collègue policier pour résoudre une sordide affaire.



Un double meurtre d'aristocrates, mutilé à la manière des esclaves des colonies, va lancer  notre duo sur une enquête tendue où faux semblants et non moins faux révolutionnaires vont leur donner du fil à retordre avec en fond la question des droits des gens de couleur dans la mouvance de la Déclaration des Droits. 

  

 

Ce que j'en pense:  Comme peut être certains d'entre vous ce n'est ni via les romans de Jean François Parot ni via la série TV qui en a été tirée (à laquelle on doit certes reconnaître un effort dans la reconstitution historique mais où le casting joue assez moyennement à mon goût) que j'ai découvert le personnage de Nicolas le Floch mais par ses adaptations en BD.





Parot étant décédé il y à quelques années, c'est le journaliste Laurent Joffrin qui a repris le flambeau de la série en romans.

Cette Enigme du Code Noir est son second effort et il faut reconnaître que la lecture en est plutôt agréable.



On sent que l'auteur a potassé son sujet, et le background historique est bien exploité. Si l'intrigue amoureuse et une scène un peu trop rocambolesque à la fin m'ont moins plu, elles ne suffisent pas à gâcher le plaisir que l'on a à suivre cette enquête sans temps mort (voire même un brin expéditive avec ses 260 pages).
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Une lecture en demi-teinte.

Grâce à mon essai gratuit de Kobo+, j'ai pu enchaîner sur le 16ème tome de la saga. Alors que Nicolas vit avec la cour aux Tuileries depuis le dernier roman, son ami Bourdeau le met au courant d'une macabre découverte. Un marquis est retrouvé mort devant chez lui avec deux de ses membres en moins, une punition réservée aux esclaves régis par le Code Noir de Louis XIV. Où va les mener cette enquête ?

Là où j'avais plutôt apprécié ma lecture du tome précédent, j'ai eu beaucoup plus de mal avec cette aventure. En effet, plusieurs choses m'ont dérangée. En premier lieu, les affaires amoureuses de Nicolas prennent beaucoup de place et je préférerais ne pas en entendre autant parler dans un roman aussi court. Quant à l'enquête, j'ai très vite compris de quoi il en retournait et je n'ai eu aucun suspens quant au déroulé et au dénouement de l'affaire.

Cependant, des choses m'ont tout de même plu, notamment le personnage de Saint-Georges ainsi que les différents débats autour de la condition des esclaves et des libres de couleur, à une époque où l'on prône l'égalité de tous les hommes.

Ce fut donc une lecture sans plus.
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Alors que la situation politique de la France en cette année 1791, est plus qu'explosive, le peuple ayant ramené de force à Paris le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, deux cadavres d'aristocrates, propriétaires de plantations dans les colonies françaises, sont découverts suppliciés et mutilés à l'exemple des esclaves des îles lointaines. L'enquête est confiée au commissaire Pierre Bourdeau qui va solliciter l'aide de Nicolas le Floch, son ancien supérieur, pour l'aider à résoudre cette sordide affaire. Entre machinations perverses, révolutionnaires fallacieux et imbroglios amoureux, l'ancien commissaire au Châtelet se retrouve au coeur d'une intrigue épineuse avec en toile de fond la question des droits inhérents aux gens de couleur dans la lignée de la Déclaration des Droits.
L'enquête policière est bien élaborée, avec des crimes, des guet-apens, des poursuites au sein de labyrinthes souterrains et des rebondissements étonnants. On croise d'illustres personnalités telles qu'Olympe de Gouges, Restif de la Bretonne ou le Chevalier Saint-Georges avant d'assister aux débats animés opposants les différentes factions au sein de l'Assemblée révolutionnaires. le rappel de la conjoncture historique et du climat de l'époque est des plus intéressant. L'auteur insiste sur la mentalité détestable qui était de mise au sein de la noblesse, une approche très second degré quand on connait sa sensibilité politico sociétale que l'on retrouve du reste dans les questionnements du marquis de Ranreuil. En revanche, l'ambiance conviviale entre les personnages se ressent moins, le langage précieux du 18°siècle se fait moins présent et le personnage de Nicolas le Floch version Laurent Joffrin manque de subtilité, se montre moins avisé, moins rigoureux et plutôt inconstant. Les descriptions sont plus sommaires, aussi bien dans le plan général des situations que pour illustrer le déroulé des repas qui faisaient la spécificité de Jean-François Parot, alors que l'intrigue amoureuse qui se veut cocasse n'apporte rien de notable au récit.
Laurent Joffrin relance honnêtement la série en y apportant son style personnel avec une écriture plus moderne, plus journalistique tout en conservant l'indispensable dimension historique. Ce n'est ni mieux ni moins bien, c'est juste diffèrent, novateur même si, pour les inconditionnels du cycle originel, ces nouvelles aventures peuvent se révéler déconcertantes voire dénués de fondement.
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