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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un hiver au Wyoming.
« C'était le genre d'hiver où les bêtes qui se couchaient avaient peu de chance de se relever un jour – mortes de froid et de faim, ou inversement. »
Graig Johnson nous fait participer à un véritable fait divers d'hiver qui va déclencher une avalanche de découvertes et une vague de cadavres.
Wouaip, pour Walt Longmire, il s'agit d'éclaircir un banal accident de voiture qui a failli coûter la vie à un vieux de la vielle, Geo Stewart, mais les coupables ne sont autres que le petit-fils et sa compagne, Duane et Gina .
Sacré Geo , plus de soixante dix ans, aussi indestructible que les bagnoles de sa casse !
Mais voilà, les émotions et commotions passées Geo se rappelle qu'il a trouvé un morceau d'homme dans une glaciaire de la décharge. Car Joe est aussi le propriétaire de la déchetterie, « Site municipal de dépôt, tri et de récupération des déchets », il y tient le bougre, à cette appellation !
La mission qui incombe désormais à Walt : mettre la main sur le propriétaire du pouce retrouvé dans la glaciaire…

Dans ce volet Walt Longmire est plus amoureux que jamais de Vic par contre il montre quelques signes de faiblesse, des soucis techniques (claudication, peut-être perte de vision) donc à surveiller si le shérif veut faire de vieux os.
Sancho Saizarbitoria dit le basque a atteint le point de rupture et Longmire va tout faire pour le remettre sur pied.
La Nation Cheyenne, Henry Standing Bear broie du noir sans nouvelle de son frère depuis plusieurs semaines aussi il restera effacé sur cette affaire. Heureusement pour lui changer les idées , il doit organiser le mariage de Caddy, la fille de Walt.
Un équipage un peu bancal, pas au mieux de sa forme dans cet opus.

Molosses, une affaire beaucoup plus légère que d'habitude, avec de nombreux personnages secondaires, même si en toile de fonds il est question d'un promoteur qui ne connaît aucun scrupule et de son projet immobilier : Red Hills Rancho Arroyo, un morceau de paradis, une vue imprenable sur le flanc Est des Big Horn (l'occasion d'obliger Geo à déplacer sa casse et la décharge).

Toujours un bon moment de lecture avec une intrigue bien ficelée et cette fois bien givrée même si le regard de Longmire, ou plutôt celui de Graig Johnson c'est un peu désenclavé, plus réceptif aux bruits du monde et à ses actualités.

De mon côté, j'attends avec impatience la livraison de mon chapeau en direct du H- Bar Hats de Biellings, les clés d'un pick up genre Bullet, pour tracer vers les Bardenas !
Wouaip ! C 'est pas les Big Horn mais c'est plus près.
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C'est l'hiver dans le comté d'Absaroka. Les averses de neige succèdent aux pluies verglacées, le thermomètre ne connaît plus les valeurs positives, il fait un temps à ne pas mettre un cow-boy dehors. Pourtant, la vie n'est pas un long fleuve de glace tranquille pour le shérif Walt Longmire. Cady, sa fille, prépare son mariage avec le frère de Vic et s'est trouvé un wedding planner haut de gamme en la personne d'Henry Standing Bear. Vic d'ailleurs caresse elle aussi des projets d'avenir. Elle veut s'acheter une maison et ne serait pas contre l'idée de la partager avec son chef. Quant au troisième larron de la police locale, le basque Santiago Saizarbitoria, il n'a plus la foi, traumatisé par une récente affaire, il veut tout simplement démissionné. Et Walt ne veut pas perdre son homme. Alors quand Geo Stewart, gérant de la casse et de la déchetterie de Durant, raconte qu'il a trouvé un pouce au fond d'une glacière, il voit là l'occasion de faire travailler son adjoint sur une affaire tranquille, histoire de lui redonner goût au boulot sans risques excessifs. Mais rien n'est jamais simple dans le comté d'Absaroka et le ''site municipal de dépôt, tri et de récupération des déchets'' pourrait bien cacher d'autres secrets...

De l'humour toujours, mais aussi beaucoup d'humanité pour un shérif confronté aux états d'âme de ses adjoints et à des morts en série. C'est dans la casse automobile et la déchetterie attenante que Longmire prend ses quartiers pour une enquête où se bousculent l'indestructible Geo Stewart, ses petits-enfants fumeurs de cannabis, ses chiens de garde, son ennemi personnel, un agent immobilier qui verrait bien un lotissement haut de gamme et un golf sur ses terres, sa maîtresse secrète, mais aussi un criminel caché sous une nouvelle identité, un tueur insaisissable et un indien occupé à préparer un mariage. Il y a de quoi faire pour la police, malgré les températures polaires.
Les aventures de Longmire sont toujours un pur régal, des dialogues croustillants, de l'humour, de l'amour, du danger et un shérif malmené tant physiquement que moralement. Mais il tient encore debout malgré les vieilles blessures et une morsure toute fraîche et la suite semble prometteuse entre le mariage à venir de Cady et sa relation compliquée avec la fougueuse Vic. A suivre.
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Le chien qui m'a mordu, vous montre les dents...
Il arrive qu'on se trompe.
Je ne parle pas ici de la qualité ni du plaisir de lecture.
Je veux tout simplement dire que, pour moi, Craig Johnson était synonyme de grands espaces. Sans doute influencé par les portraits de cet écrivain à l'allure de cow-boy.
Molosses, a pour décor principal... Une déchetterie. Voilà. Première rencontre avec cet auteur et j'en suis pour mes frais. Mais je vous rassure tout de suite, là s'arrête ma désillusion.
A part l'absence de l'immensité de la nature américaine à laquelle je m'attendais donc, j'ai trouvé dans ce livre, tout ce que je recherche dans un roman noir.
Johnson c'est l'Amérique. Un shérif, auquel je donne volontiers les traits de son créateur, dont le corps est meurtri un peu plus à chaque enquête. Un décor et une atmosphère, ici une déchetterie, le froid, la neige.
Où j'ai été bluffé, c'est par le style. Ça démarre doucement. Enfin, pas pour tout le monde, parce que le grand-père Stewart, le propriétaire de la fameuse déchetterie, qui se retrouve à faire du patinage accroché à une voiture après une envolée magistrale par-dessus un toit, c'est quand même pas banal... c'est même franchement drôle. Un adjoint qui veut démissionner, un morceau de doigt retrouvé dans une glacière et voilà Walt Longmire, notre shérif, contrarié, mais éternel optimiste, qui se lance dans la quête de la main amputée.
Bientôt ce sont des cadavres tout entiers qui viendront noircir le quotidien du policier, emballant par là-même le récit.
Johnson prend son temps, donc, il prépare le lecteur, plante le décor, présente les personnages, glisse çà et là (faut dire que c'est très verglacé dans ce coin du Wyoming) quelques pointes d'humour, même dans les moments les plus sombres. C'est magistralement fait, envoutant. D'ailleurs, je découvrirai avec intérêt les autres aventures de ce flic cabossé.
Je vous encourage vivement à en faire autant...
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Je continue à tenter de rattraper mes lacunes en littérature US et referme avec délice ce Molosses qui me permet une première entrée dans l'univers de Craig Johnson.

Après plus de 30 critiques publiées, inutile de faire long si ce n'est pour souligner une combinaison rare dans ce polar : une intrigue solide et bien ficelée, à laquelle s'ajoute un humour second degré finement distillé au fil des pages.

Longmire et ses équipes, de Vic au Basque en passant par la Nation Cheyenne sont ainsi rendus immédiatement attachants, donnant ainsi l'envie de les retrouver rapidement.

Et comme c'est une série aux personnages récurrents, que demande le lecteur ?

Je cours acheter Little Bird pour reprendre le cours normal de l'oeuvre de Johnson.

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C'est bien connu, dans les décharges, on peut trouver tout et n'importe quoi : des vieilles voitures, des frigos éventrés, des meubles fracassés, des animaux crevés et même– ô joie – des petits bouts d'humain ! Un beau matin, le ferrailleur du comté du Durant a donc la surprise de trouver dans une vieille glacière un pouce tranché et, en bon citoyen, s'empresse de l'amener à la police locale. Comme on s'en doute, le shérif Walt Longmire, en charge de la région depuis une petite éternité, ne saute pas en l'air d'excitation. Un pouce coupé et abandonné au milieu des cannettes de bière, ce n'est pas la mer à boire, surtout que Walt a déjà son lot de problèmes à affronter : une température de -30 degrés en moyenne avec des pics à -15 les beaux jours (les hivers au Wyoming, ça a l'air troooop cool…), une relation de plus en plus compliquée avec son adjointe et, surtout, le mariage imminent de sa fille adorée Cady qui s'est mise en tête de célébrer la cérémonie à la réserve cheyenne sous la houlette réticente d'Henry Standing Bear. La situation se complique un peu quand, après la découverte du pouce susmentionné, la police du Durant se retrouve avec un cadavre entier sur les bras, comme par hasard celui du vieux ferrailleur. Premier cadavre qui ne va pas tarder par être suivi par un deuxième et ainsi de suite, car c'est bien le problème avec ces petites choses embarrassantes : si on ne fait pas gaffe, elles ne tardent pas à se multiplier comme des puces sur un canasson.

Sixième et dernier tome traduit en français des aventures de Walt Longmire, « Molosses » maintient efficacement la qualité des tomes précédents, malgré une intrigue assez lente, même pour l'oeuvre de Craig Johnson qui ne s'est jamais démarquée par son rythme effréné. Si le scénario ne surprend pas particulièrement, Johnson parvient à conserver l'intérêt de son lecteur en approfondissant toujours davantage son univers et ses personnages, rajoutant à sa galerie déjà bien fournie quelques nouvelles têtes tout à fait sympathiques, dont celles d'un jeune couple gentiment perché et adepte de la marijuana, de deux énormes cerbères en tempérament un poil vindicatif et de deux charmants sexagénaires unis par une tardive histoire d'amour. Pas le meilleur tome de la série, mais loin d'être une déception pour autant. Il ne me reste donc plus qu'à patienter en attendant la traduction du prochain roman qui viendra nous faire coucou d'ici une petite année, je suppose. Etant donné que Craig Johnson est un des derniers auteurs à m'inciter à lire du policier, je dois admettre qu'il va me manquer, le bougre…
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Ne dites pas au vieux Geo Stewart qu'il possède une déchetterie mais bien un "Site municipal de dépôt, tri et de récupération des déchets"».

Malgré l'empilement de bagnoles en tout genre et du bordel qu'il y règne, ceci n'est pas une casse non plus mais bien le "Site municipal de dépôt, tri et de récupération des déchets". "Repeat after me" *voix d'Elie Kakou*

Geo Stewart, c'est le vieux qui fait du surf de neige derrière une bagnole, qui tchoupe avec une dame (il frouchelle avec, quoi) et qui se fait renverser par une bagnole et se relève, tel Iron Man.

C'est l'hiver dans le comté d'Absaroka, Wyoming et tout le monde peut chanter ♫ Tombe la neige ♪ Et mon coeur s'habille de noir ♪ car le shérif Walt Longmire va avoir son lot de cadavres sur les bras, sans oublier un pouce trouvé dans une glacière, une grosse méforme de santé.

Les emmerdes volant toujours en escadrilles, on ajoutera que Sancho, dit le Basque, veut quitter l'équipe du shérif ; que la copine de Longmire (Vic) lui fait quelques reproches ; que son pote, Henry Standing Bear, dit la Nation Cheyenne, broie du noir et qu'il ne doit pas oublier d'organiser le mariage de sa fille Cady.

Pour une fois, on a un roman plus léger que les précédents, comportant assez bien de morceaux d'humour et de réparties drôles qui me font toujours sourire. de nombreux personnages secondaires gravitent dans l'enquête sans que l'on sache s'ils seront impliqués ou non (faut tout lire pour le savoir), mais une chose est sûre, ils étaient tous réussis.

Des coupables qui seraient innocents ? Des innocents qui seraient coupables ? Longmire se gratte la tête et mène son enquête en traînant la patte. Pas parce qu'il n'en a rien à foutre, mais juste parce qu'il a mal à sa jambe, à sa fesse (mordu par un chien), sans parler de son oeil qui lui joue des tours et le médecin qui veut absolument le voir…

Les lecteurs/trices devraient faire une pétition pour que son employeur (l'auteur) l'envoie quelques semaines dans un climat chaud, en tongs, les pieds dans le sable, sans rien d'autre à avoir à faire que manger et gratter la tête de son chien.

L'enquête est bien ficelée et j'ai eu ma petite surprise dans le final, parce que celle-là, je ne l'avais pas vue venir ! Comme quoi, sous ses airs de vouloir divertir ses lecteurs en les faisant sourire à l'aide de dialogues enlevés, l'auteur sait aussi focaliser notre attentions ailleurs pendant qu'il réalise son tour sous nos yeux.

Moi, j'adore !

Allez, faudrait pas que je reste trop longtemps entre deux enquêtes de mon shérif préféré parce qu'elles sont trop bonnes.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il me fallait vraiment plonger dans l'univers de Craig Johnson. Il était temps, diront certains !

Molosses est un roman qui a vraiment du chien. Pas le genre de charme tape à l'oeil. Non, la séduction se fait petit à petit, on apprend d'abord à se connaître, on se renifle, on se jauge. Faut dire qu'il est un peu impressionnant cet auteur avec son look de cow-boy.

Le polar de Johnson semble commencer de manière bien innocente, mais très vite on est ferré par son style d'écriture et les protagonistes qu'il nous invite à découvrir. Impossible ensuite d'aller voir ailleurs et c'est avec un docile enthousiasme qu'on le suit aux cotés de ses épatants personnages.

Car le maître Craig a un vraiment un sacré bon dieu de talent. Une faculté à développer une atmosphère (il fait un temps de chien tout au long du récit), et une aptitude exceptionnelle à donner corps aux personnages. Par la grâce d'une écriture où l'humour est omniprésent, toute en humanité, il les rend chacun attachant à leur manière (même ceux qui ne sont pas sympathiques de prime abord). Quelques échanges verbaux, entre chiens et chats, y sont proprement jubilatoires. Craig Johnson est parfois cynique, sa plume est mordante mais jamais dénuée d'émotions. Un vrai roman noir qu'on traverse le sourire aux lèvres.

Et cette intrigue, qui commence sur le rythme d'une promenade ? C'est sans compter sur l'habileté de l'auteur qui nous réserve des surprises et des rebondissements étonnants, avec une cadence de plus en plus folle (en sachant lâcher les chiens parfois).

Cette plongée dans le fin fond de l'Amérique et d'un Wyoming bien loin des grandes mégalopoles en devient rapidement addictive, divertissante et réjouissante, et m'a confirmé à quel point la réputation du cow-boy Johnson n'est point usurpée. Et toutes ces sensations positives doivent également beaucoup à l'excellent travail de traduction de Sophie Aslanides.

En tout cas, après cette première mise en bouche me concernant, j'ai les crocs et j'ai bien l'intention de dévorer la suite des aventures de Walt Longmire et de ses collègues (qui sont vite devenus des potes). Et puis, sadiquement, je veux savoir ce que réserve l'écrivain à ce bon Walt… qui en prend plein les fesses (le pauvre).
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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J'ai une tendresse particulière pour Craig Johnson même si ce « Molosses » m'a moins convaincu. Quoique la première scène qui ouvre le roman est des plus jubilatoires. D'entrée, comme ça, direct on rit et on se dit pas de doute, on est bien avec Walt.

Géo Stewart est le propriétaire du site municipal de dépôt, tri et récupération des déchets ou si vous préférez de la déchetterie. Avec son voisin Ozzie Dobbs Junior c'est loin d'être le grand amour. Ozzie lorgne sur les terres de Geo pour pouvoir développer son complexe immobilier. Mais c'est la découverte d'un pouce humain que Géo a soigneusement déposé dans une glacière qui va débuter l'enquête. Walt Longmire, shérif du comté d'Absaroka dans le Wyoming, va la confier à son adjoint Sancho Saizarbitoria. Il faut dire que ce dernier n'est pas au plus haut de sa forme, cette petite enquête devrait l'aider à surmonter sa dépression suite à une situation de stress post-traumatique. Et puis, une chose en entraînant une autre, c'est une jolie petite plantation de marijuana et un foisonnant trafic de drogue, d'extorsion et de racket qui corseront l'affaire. Et des morts, il y en aura quelques-uns mais je ne vous dévoilerai ni le nom des victimes, ni les meurtriers, ça ne serait vraiment pas sympa. Par contre le mobile... c'est l'argent bien-sûr. Je peux même vous révéler le nom des deux chiens, les deux molosses, Butch et Sundance.

J'ai tout de même l'impression que l'auteur a pris plus de plaisir à faire vivre et évoluer ses personnages que de nous conter une nouvelle enquête policière. Et pourtant, elle est là cette enquête, elle existe. Mais, ne soyons pas dupe, les personnages prennent de l'épaisseur dans ce 6ème tome. Henry dit « La nation cheyenne » est dans les préparatifs du mariage de Cady, la fille de Walt. Sancho dit « le Basque » a un coup de mou, Walt a trop tiré sur la corde si bien que son corps commence à lui faire défaut et Vic... Vic, la volcanique mais irrésistible Vic ne rêve que de vie à deux.
L'écriture et les dialogues sont emprunts d'humour. Les personnages sont irrésistibles et attachants. Les descriptions du Wyoming et sa météo nous transportent dans les grandes plaines de l'Ouest américain. Que dire de plus. Si, un conseil, couvrez-vous ! C'est le plein hiver dans « Molosses » et dans le Wyoming, durant cette période, on est sur des -8° voire plus.
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Premier contact avec la plume de Craig Johnson, première rencontre avec le shérif Walt Longmire et quelque chose me dit qu'il y en aura d'autres !

Une virée étonnante à Durant, dans un Wyoming glacial, qui débute lentement, ce qui, je peux le concevoir, pourrait en rebuter certains; personnellement, j'ai apprécié ce rythme lent, cette absence de véritables actions, au début, qui m'a laissé le temps de savourer le talent de conteur de l'auteur, et m'a permis de m'imprégner du décor sauvage et balayé par les vents de cette contrée.

La balade est loin d'être aussi tranquille pour Walt, et alors que nous pensions avoir à faire à de simples problèmes relationnels de voisinage, l'histoire prend un tout autre tournant avec la découverte d'une culture de Marijuana, et l'enquête autour de la découverte d'un pouce et d'un accident bien étrange, alors se corse, et le shérif en gardera quelques traces (une habitude apparemment !).

L'intérêt de cette lecture est au-delà de l'intrigue policière, elle réside dans la capacité qu'a l'auteur à parler de l'humain, à mettre en scène des personnages complexes, attachants pour beaucoup, à décortiquer leurs relations bien tordues, à nous émouvoir véritablement. J'ai découvert un shérif qui derrière ses allures de colosse cache un coeur tendre. Je l'aime bien ce shérif !
Un polar très sympathique, non dénué d'humour, à l'écriture plutôt simple, mais qui touche profondément, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Hâte à présent de découvrir les précédentes aventures du shérif Longmire, qui à en juger par le nombre de cicatrices qu'il porte, n'ont pas été de tout repos !

Devient-on addict des écrits de Craig Johnson ? Pour ma part, j'en ai bien peur, ce qui ne vas pas arranger mes affaires, étant donné la pile de livres empruntés à la bibliothèque, la pile, que dis-je, une tour de Pise, oui! et qui n'a pas diminué aussi vite que je l'aurais espéré pendant mes vacances ;-)
Quand on aime, on ne compte pas ;-)

Une lecture partagée avec mon beau-frère, qui, plus expert que moi en matière de polar et thriller, a aussi apprécié cette lecture. Je suis d'ailleurs jalouse, car il est en avance sur moi ! Pour la petite histoire, lors d'une visite à Montaulieu (village du livre, près de Carcassonne, un passage dans ce village que je recommande d'ailleurs à tous les amoureux des livres, il y a des librairies partout !), il est reparti avec le premier volet des aventures de Walt... grrrr ;-)
Lien : https://seriallectrice.blogs..
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Tout démarre avec un morceau de pouce, limite insignifiant, mais qui sait où Craig Jonhson peut nous emmener grâce à seulement quelques centimètres de chair et d'os...
Encore une fois, la magie du romancier agit, que ce soit par les grands espaces dans lesquels il nous entraîne, ou par la simplicité faussement brouillonne de son récit. C'est un véritable puzzle auquel nous sommes confronté, un puzzle où chaque morceau s'imbrique parfaitement dans le tableau final même s'il nous parait insignifiant lorsque l'auteur nous le dévoile. La construction de ce roman est assez spectaculaire à mon sens, pleine de petites insignifiances, comme si il n'y avait pas réellement d'histoire policière, seulement des fragments de vies, des petites intrigues plus ou moins importantes: Sancho démissionnera-t-il? Vic achètera-t-elle une maison? Les vies des personnages récurrents pourraient prendre le pas sur l'enquête si Craig Jonhson ne savait nous ramener subtilement l'intrigue en tête.
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