Il suffisait que je lise le nom de l'auteur pour avoir des étoiles dans les yeux. Lorsque j'ai sollicité ce titre sur NetGalley, j'étais persuadée que j'allais passer un super moment de lecture, drôle et émouvant. Eh bien, on repassera, car j'ai abandonné ce roman à mi-parcours, sinon je crois vraiment que je serai passée de vie à trépas…
Déjà, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire. Elle n'avait ni queue ni tête. Tout commence au Kenya au coeur d'une famille de medecine man. Ensuite, nous faisons connaissance de Victor, suédois sans scrupules et prêt à tout pour devenir riche. Y compris épouser Jenny, une pauvre fille un peu simplette sur les bords, et abandonner son fils illégitime, Kévin, né quinze ans auparavant d'une nuit avec une prostituée.
Par le truchement de rebondissements incroyables, Kevin et Jenny vont s'allier pour se venger de Victor. A ce moment-là, j'ai poussé un soupir de soulagement, je me suis installée un peu plus confortablement, ça y est, le récit allait s'agiter. Et quelle déception ! Les pages tournent, les chapitres défilent, et qu'est ce que je me suis ennuyée ! Pas d'humour, des personnages pour lesquels je n'ai rien ressenti, car l'auteur décide de sauter d'une intrigue secondaire à l'autre sans investir dans les protagonistes, une histoire plate comme les paysages de Hollande, décousue, inintéressante.
J'ai juste apprécié les chapitres relatifs à l'art et à la peinture en général, c'était instructif. On découvre l'oeuvre d'Irma Stern, peintre sud-africaine, j'ai pris plaisir à traîner sur internet pour en savoir plus sur son travail.
J'ai préféré laisser tomber cette lecture, et j'en suis vraiment désolée, mais franchement, la mayonnaise n'a pas pris du tout. Ma PAL déborde, je n'ai pas de temps à perdre avec une lecture pour laquelle je n'accroche pas du tout.
« Pour remercier l'homme qui lui avait sauvé la vie, elle avait peint un portrait de sa première épouse sous une ombrelle, et de son fils aîné près d'un ruisseau. »
Je remercie néanmoins les Presses de la Cité et NetGalley pour cette lecture.
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