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3,5

sur 263 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le ton est familier dès les premières pages, le style de Jonas Jonasson se reconnait immédiatement, même si le décor planté au départ est dépaysant : la savane africaine ! Mais l'auteur nous a depuis longtemps accoutumé à des déplacements transplanétaires tous azimuts.

Nous découvrons en premier lieu un homme-médecine et sa galerie d'ancêtres. Beaucoup d'humour déjà dans ces portraits, où la naïveté le dispute à l'intelligence.

Partons en Suède où nous ferons ensuite connaissance avec un marchand d'art et son employé aussi cupide que stupide, qui se retrouve père malgré lui d'un enfant métis : les arguments de la mère pour qu'il convienne de sa paternité sont suffisamment pesants pour couper court à toute tentative de négociation. Il ne peut échapper à la charge d'accompagner le parcours de l'adolescent jusqu'à l'âge adulte. Ce qu'il fera avec toute la petitesse dont il est capable.

Le dernier personnage de ce triptyque est un créateur, qui fonde une entreprise, dont le but est de régler les conflits entre voisins, amis, ou au sein des familles…

La présentation des personnages est longue mais jamais ennuyeuse tant la dérision et les traits d'humour rendent la lecture réjouissante.

Mais bien entendu on attend le moment où tout ce petit monde se rencontrera pour le meilleur et pour le pire !

Opus qui ne se démarque pas par rapport aux précédents pour le ton et l'humour. L'auteur nous a accoutumé à voyager à travers le monde, ici les allers et retours se limitent au vols Kénya-Suède, mais avec toujours autant de verve !

Merci à Netgalley et aux éditions Presses de la cité.

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Si vous n'avez pas le moral c'est un livre que il vous faut lire et croyez moi vous allez bien rire, cela pour commencer.
L'histoire c'est un marchand d'art cynique et sans scrupules, une jeune femme que le dit marchand d' art à spolier et un jeune homme orphelin jeté en pature aux lions et un homme médecine Massai et une peintre expressionniste Irma Stern et toutes ces personnes se retrouvent avec Hugo Hamelin qui a créé une société pour se venger et croyez moi Hugo est bien prêt de s'arracher les cheveux avec ses énergumènes mais ne vous en faites pas il sait bien vendre son produit et retomber sur ses pattes.
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" Vous souhaitez venger un affront sans vous salir les mains ? Nous avons la solution ! Des milliers de clients satisfaits dans le monde entier. "
Tout le monde a ses petites rancunes, rien de plus humain. Mais pour passer à l'acte sans prendre de risques inconsidérés, mieux vaut faire appel à un professionnel expérimenté et discret.
Hugo Hamelin a une idée visionnaire : créer une société de vengeance à la carte, un service sur mesure destiné à laver affronts, camouflets, coups bas et autres vexations. Rien ne prédestinait pourtant Hugo à croiser la route d'un marchand d'art cynique et sans scrupule, d'une jeune ingénue moins oie blanche qu'il n'y paraît, d'un orphelin jeté en pâture aux lions, ou d'un homme-médecine kenyan qui se double d'un guerrier massaï. Sans compter la peintre expressionniste Irma Stern !
Si le business s'annonce lucratif, il risque aussi d'être plus délicat que prévu...

Âmes aimant les romans filant droit s'abstenir !
Jonas Jonasson est un habitué des tergiversations en tout sens où cynisme et humour se mêlent.
Ici, il met l'accent sur les différences de cultures, l'appât du gain, la haine envers autrui et l'histoire de l'art.
Passant de la Suède à l'Afrique, on voyage au gré d'une histoire délirante conjuguant intelligemment le fictif et le réel pour nous perdre davantage.
Ici point de turbulences, mais des situations cocasses qui s'enchaînent, des retournements de situations qui apparaissent au cours des pages.
Les personnages sont très attachants et la syntaxe des dialogues m'ont parfois fait penser à des dialogues de théâtre.
Et si de telles sociétés existaient, que ferions-nous?
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Dans la même lignée que le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, l'auteur nous embarque cette fois-ci dans un règlement de compte à la suédoise, avec une poignée de personnages originaux et son humour toujours aussi décapant.
Jenny et Kevin n'ont à première vue, rien en commun. Elle est la fille d'un galeriste reconnu et, passionnée d'art, ne communique qu'avec les oeuvres qu'elle affectionne. Il est le fils d'une prostituée qui, juste avant de mourir, a confié la tutelle de son fils à l'un de ses anciens amants… Pourtant, un concours de circonstances rocambolesques les amène à se rencontrer et à se découvrir de nombreux points communs. Et surtout une connaissance commune, à laquelle tous deux doivent de nombreux déboires…
N'ayant pas son pareil pour nous attirer dans des histoires abracadabrantes à partir de situations, au départ, banales, Jonas Jonasson m'a une nouvelle fois prise dans ses filets et même si à chaque nouvelle péripétie je m'interrogeais sur la façon dont il allait pouvoir cette fois encore retomber sur ses pattes, je dois bien admettre qu'il s'en est sorti à chaque fois avec brio. J'ai encore passé un excellent moment de lecture !
Lien : https://bo0ksbo0ksbo0ks.blog..
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Comme toujours, et avec son style inimitable, Jonas Jonasson réussit à nous faire aimer son livre, son univers. le mécanisme est le même: des personnages hauts en couleur, des situations simples et pourtant inédites, voir cocasses, des voyages, de la tolérances et une grande ouverture d'esprit...et pourtant cet auteur semble se renouveler chaque fois. Toujours aussi positif. Merci
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Pratiquement tout lu de cet auteur depuis "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et à chaque fois, je me délecte! Hilarant, tendre et quelques réflexions bien pertinentes sur certains sujets de société..
Et pour ce roman, une immersion chez le Peuple Massaï et des références très intéressantes sur les différentes périodes de la peinture. On sent la passion de l'auteur pour cet art et je ne peux qu'être en phase avec lui!
Une superbe évasion entre la Suède et le Kenya.
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Une aventure rocambolesque, très drôle et divertissante qui nous fait voyager du Kenya à la Suède. Des personnages loufoques comme un horrible marchand d'art, un jeune homme et une femme abandonnés, un guerrier Masaï, un pro de la publicité reconverti en directeur d'une société de vengeance et un policier à la veille de sa retraite qui ne manquent pas de caractères ! Une excellente recette de bonne humeur
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Cela faisait un bon moment que les best-sellers à répétition de Jonas Jonasson m'intriguaient, et j'ai enfin pris le temps de me pencher sur la question. Maintenant, j'en viens presque à regretter d'avoir tant tardé !

Dans Douce, Douce Vengeance, tout commence de manière presque décousue. Nous partons d'abord à la rencontre de Victor Alderheim en Suède, un jeune rageux d'Extrême Droite dévoré par ses idéologies nationalistes autant que par ses ambitions. Mais comme il n'a rien, il décide de se simplifier la vie en prenant tout à d'autres. En l'occurrence, un propriétaire de galerie d'art facile à manipuler et sa fille Jenny tout aussi naïve que lui. C'est l'histoire de la belle oie blanche qui se fait plumer sans vergogne… du moins dans la première partie de cette épopée ubuesque. L'auteur nous emmène ensuite en Afrique où nous découvrons la tribu d'Ole Mbatian, qui cumule deux casquettes : celle de guerrier massaï et d'homme-médecine. Alors que nous prenions nos marques au fin fond du Kenya, loin de la civilisation moderne telle que nous la connaissons, Jonas Jonasson coupe court aux attentes de son lectorat en nous projetant dans le passé, en Allemagne, afin d'en apprendre davantage sur Irma Stern, une célèbre peintre expressionniste. le feu d'artifice ne s'arrête pourtant pas là !

D'abord décontenancée par cette galerie de personnages hauts en couleur qui ne semblaient pas être amenés à se rencontrer, j'ai finalement pris grand plaisir à apprendre à les connaître, même les plus détestables. L'intrigue a besoin d'un certain nombre de pages avant de se mettre réellement en place, en particulier avec tous ces mouvements de va-et-vient à l'international, mais Jonas Jonasson déploie tant de verve dans sa plume qu'on ne peut qu'adhérer et en redemander. Il a une manière bien à lui de rendre légers l'humour noir et le cynisme. Les complots de Victor envers son épouse Jenny, c'était déjà du costaud, mais quand vient s'y ajouter Kévin, son fils illégitime, métis né de ses relations avec une prostituée (rappelons au passage à quel point le bonhomme est raciste), cela tourne au grand délire avec virée en avion jusqu'au Kenya et l'équivalent – en pire – d'un abandon sur une aire d'autoroute. Lorsque Kévin et Jenny se rencontrent enfin au coeur de leurs malheurs respectifs, ils décident d'unir leurs forces contre leur ennemi commun. le karma a parfois besoin d'un coup de main, n'est-ce pas ? Signe du destin, ils tombent sur une petite boutique flambant neuve : « La Vengeance est douce S.A. », dirigée par Hugo Hamelin, ancien publicitaire de génie. Embarqué dans l'histoire rocambolesque de ces deux jeunes gens sans le sou, Hugo jongle entre lama et chèvre, faux et usage de faux, vengeur masqué et arroseur arrosé, guerrier massaï incontrôlable et flic bourru à la veille de la retraite.

À cette croisée des chemins, le choc des cultures ne peut que faire sourire. La plume de Jonas Jonasson est aussi malicieuse que délicieuse. Il nous offre un véritable vaudeville, riche en rebondissements et en idées farfelues. J'ai souvent essayé d'anticiper comment tout cela allait bien pouvoir finir et il est parvenu à chaque fois à me surprendre, tantôt par son excentricité, tantôt par cette aisance avec laquelle il se rit de nos défauts ou des travers de notre époque. J'adore quand un auteur m'embarque à ce point dans son imaginaire débridé, tout en titillant ma curiosité vis-à-vis d'une autre forme d'art (ici les peintures d'Irma Stern) au point de me faire marquer une pause dans ma lecture afin de googliser tout ça et me coucher moins bête.

Aussi irrévérencieuse et improbable que l'histoire de Victor, Kévin, Jenny, Ole et Hugo puisse être par moment, on ne peut qu'applaudir l'intelligence et l'audace de son auteur. La vengeance est un plat qui se mange froid, surtout en plein hiver suédois !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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J'ai découvert Jonas Jonasson grâce aux aventures du célèbre centenaire Allan Klarson, personnage principal et atypique des quatre premiers romans de l'auteur. Désormais, dans ce nouvel opus place à de nouveaux personnages tout aussi haut en couleurs.

Résumé :
Tout commence avec Victor Alderheim, personnage détestable au plus au point. Afin d'arriver à ses fins pour hériter de la galerie d'art pour laquelle il travaille en épousant la fille du propriétaire, Victor va devoir se débarrasser de son fils (qu'il a eu avec une prostituée). Et c'est direction l'Afrique où il va larguer sans aucun remords son fils au milieu de la savane avec le tendre espoir que les lions règlent le problème à sa place. Seul bémol, ce fils va survivre et retourner en Suède. La découverte de la société d'Hugo Hamelin, proposant des vengeances à la carte, va tomber à pic.

Mon avis:
J'ai retrouvé avec plaisir le style de Jonas Jonasson. Pour ceux qui ne le connaissent pas, son récit peut surprendre au début mais je ne peux que conseiller de persévérer dans votre lecture. Situations improbables et loufoques s'enchaînent donnant un récit addictif et qui personnellement m'a fait un bien fou.
Douce, douce vengeance est exactement dans la lignée des autres romans de l'auteur. Je ne peux que vous le conseiller si vous recherchez une lecture sans prise de tête
Qu'attendez vous?

Merci aux éditions Presse de la cité pour m'avoir proposé et envoyé ce livre.

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Kevin, fils rejeté par Victor, un affreux directeur de galerie d'art et Jenny, femme répudiée par le même Victor, décidément sombre individu, se trouvent unis par leur détestation. Comment se venger ? En faisant banalement appel à une société d'un nouveau genre, qui accomplit contre force monnaie les vengeances en tout genre, on n'arrête pas le progrès. On l'a compris, les coincés du politiquement correct sont priés de passer leur chemin. Encore une fois, Jonas Jonasson nous ravit avec sa plume trempée dans le plus jubilatoire des cynismes. Les Noirs, les vieux, les malades, les peuplades reculées, le mythe colonial, les femmes, les fonctionnaires... tout est source d'humour fielleux. Et qu'est-ce que c'est bien écrit : on se prend à noter des formules à ressortir !
Alors comme d'habitude on voyage avec le sieur Jonasson, ici entre Suède et Afrique, ça tombe bien, le défi migratoire est aussi au coeur du livre, comme une critique acerbe du monde l'art et le consumérisme. Car on n'a pas encore parlé de Hugo, ancien pubard richissime et misanthrope qui flaire le bon filon en créant son agence de vengeance. Un fonds de commerce inépuisable - on nous livre quelques perles, comme les exemples de voisins acariâtres. Jonasson a le sens du détail qui fait mouche. Allié à son imagination sans limite, cela donne des sommets d'absurdité. Et la mécanique est impeccablement huilée, chaque détail, même le plus farfelu, finit par trouver sa place.
Kevin, Jenny et Hugo vont se lancer dans un grand plan à trois (rien de trivial, juste un genre de vaudeville jouissif avec comme enjeu la possession de tableaux rarissimes d'Irma Stern). Ce ne sont pas les portes qui claquent ici mais les tampons de la douane. Et les vraies fausses toiles volées vendues héritées on ne sait plus. Une surenchère qui, attention, peut lasser à un moment, c'est un livre à savourer en plusieurs fois. On apprécie aussi le choc des cultures, celui du guerrier masaï en Suède (des faux airs de Crocodile Dundee ou des Lettres persanes, chacun choisira sa référence) ou des Suédois confrontés aux particularismes africains à leur tour.
Evidemment tout est absurde, absolument pas crédible et c'est peut-être pour ça qu'on peut en rire de façon (presque) décomplexée.
Du très bon Jonasson qui sait se renouveler (lisez les précédents aussi !), dans un style inimitable, pour la plus grande hilarité du lecteur.
Un grand merci à Netgalley.
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