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3,5

sur 1661 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lu dans le cadre d'une lecture commune, j'ai enfin eu l'occasion de sortir "L'analphabète qui savait compter" de ma pal, un énième livre qui y dormait depuis trop longtemps. C'est donc ravie que j'étais quand il a été proposé, puis sélectionné. Mais un peu moins finalement maintenant que je l'ai lu, mon ressenti étant plus que mitigé.

L'action se déroule en pleine période de guerre froide et d'apartheid. Une partie se déroule en Afrique du Sud, l'autre en Suède. Historiquement et politiquement parlant, l'auteur maîtrise plutôt bien son sujet. Il en fait un peu à sa sauce, mais le contexte de cette époque est bien implanté et bien exploité. Rien à dire de ce côté-là.

La plume de l'auteur est dynamique et enjouée. C'était donc une lecture facile.

Mais alors, il y a ce côté absurde dans le récit qui prédomine, tant au niveau de l'histoire que des personnages. Ça se veut humoristique, mais c'est tellement gros, insensé, balourd, que ça ne m'a que très rarement fait rire. Ça part dans tous les sens, c'est invraisemblable, beaucoup trop farfelu, un peu niais même. Je n'ai malheureusement jamais adhéré à ce genre d'humour. Et ici, il y en a partout, du début à la fin. Ça en devient lourd, lassant...

Je n'ai donc pas accroché, ni avec l'histoire trop abracadabrante, ni avec les personnages trop extravagants (pour ne pas dire "bébêtes" pour la plupart d'entre eux, bien que ça soit certainement voulu). Il n'y aura que le contexte historique et politique qui ne m'aura pas déplu, ce qui est loin d'être suffisant...

La première chose que je me suis dit en le terminant, après "Ouf enfin fini", a été "C'était n'importe quoi ce bouquin".
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Débutant "L'analphabète qui savait compter", je m'attendais à déguster ce roman comme on ouvre une friandise, (c'était de circonstance en ces moments de fêtes). Hélas, au fil des pages, le plaisir est vite retombé. Si l'histoire débute avec la même verve que son précédent roman, Jonas Jonasson s'enlise et son lecteur avec lui, dans une parodie "Du vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire". Ses personnages sont aussi truculents mais l'histoire ne suit pas, c'est brouillon,répétitif et pour tout dire lassant. Bref, je me suis ennuyé. A vouloir surfer sur la vague du succès, l'auteur a raté son coup et la chute ne s'en trouve que plus rude.
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Autant j'avais bien aimé le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et son côté « déjanté », autant là, j'ai trouvé que c'était too much. Une analphabète sud-africaine, Nombecko, grandissant dans un quartier défavorisé s'avère être un génie en calcul, en politique, en économie, en langues étrangères. Il ne se passe pas grand-chose avant la page 200 et l'apparition d'Holger 2, qui n'a pas d'existence officielle contrairement à son frère jumeau. Leur père, complètement maboul, voulait un seul fils donc il n'en a déclaré qu'un seul et un seul prénom fut donné aux jumeaux. Bref...

De situations rocambolesques en situations rocambolesques, Nombecko est donc arrivée en Suède et a vécu sur un chantier de démolition avec Holger 2, Holger 1 et sa petite amie Célestine qui est une « anti-tout ». Holger 1 ne veut rien moins qu'abolir la royauté en Suède... Et tout ce petit groupe est en possession d'une bombe atomique, activement recherchée par le Mossad.

Je m'arrête là car je me vois mal décrire dans cette critique le côté fou de chaque personnage, ce serait aussi long que les 475 pages du roman. C'est franchement pas crédible mais on sent que l'auteur est brillant et a beaucoup d'humour.
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Version audio livre

Dans L'analphabète qui savait compter, Jonas Jonasson entremêle l'histoire d'une jeune sudafricaine noire née au début des années 1960 et celle d'une famille suédoise voulant renverser la royauté en Suède pour instaurer une république. Evidemment, le destin des personnages va se trouver mêler pour le meilleur et pour le rire.

Jonas Jonasson aime mêler la grande histoire et celle de personnages imaginaires, presque ordinaires, avec humour. Mais peut-on rire de tout et avec tout le monde ? Peut-on rire de l'apartheit ou la bombe atomique ? Si le premier livre de Jonas Jonasson, le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire nous permettait de découvrir un siècle d'histoire de la Suède (oh combien méconnue au-delà des frontières du royaume), le charme n'opère pas cette fois tant le trait est caricatural par moments.

Challenge Pavés 2022
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Nombeko est une jeune fille noire née dans un ghetto de Soweto en Afrique du sud. Pour survivre elle est videuse de latrines mais bien qu'elle n'est reçu aucune éducation, qu'elle ne soit entouré que d'analphabète, Nombeko est la fille la plus intelligente du monde et grâce à ce don elle va quitter ce pays ou règne l'apartheid et s'envoler en compagnie du bombe nucléaire pour la Suède.

Je n'ai pas vraiment accroché à se roman. On n'avait dit le plus grand bien du premier livre de l'auteur (Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire) mais le hasard fut que ce soit celui-ci qui arrive entre mes mains. Je ne peux donc pas comparer.
Le roman est un tissu de faits invraisemblables sensés, je crois, être uniquement drôle. le fait que cela ne puisse pas être réel ne me dérange pas d'habitude, mais là c'est trop incohérent pour qu'on puisse vraiment adhérer, et leur répétition est plutôt agaçante.
Effectivement quelques répliques peuvent être marrantes mais sans plus pour moi. Il faut dire que pour ne rien arranger, je n'ai pas du tout aimé les personnages que je n'ai jamais réussi à trouver sympathique.
L'histoire se passe sur une quarante d'années mais on ne voit pas évoluer les personnages. On contraire ils s'enfoncent dans leur caricature assez grotesque.
Le roman est parsemée de détails politiques sur les différents pays, parfois assez long, qui ne semblaient pas avoir grand chose à faire dans l'histoire en dehors de donner un cadre historique. J'ai trouvé que ça cassait le rythme en plus de paraitre étrangement décalé avec le ton du roman qui lui est carrément loufoque. Certes l'un n'empêche pas l'autre mais l'ensemble ne paraissait pas harmonieux, ni plaisant à lire.
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Les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures !

Nombeko est née dans les années 60, en Afrique du Sud, où le gouvernement fait tout pour oublier qu'une grande partie de la population est Noire. Autant dire que Nombeko débute mal dans la vie ! Mais elle a un don : bien que n'ayant jamais eu l'occasion d'aller à l'école, elle sait compter. Et même très bien. Et elle a un fort caractère. Grâce à ces deux atouts, elle espère bien quitter son poste de videuse de latrines. Mais rien ne laissait imaginer qu'elle allait se retrouver propriétaire d'une bombe atomique de 3 mégatonnes, dans un camion à pommes de terre en compagnie du roi de Suède et son premier ministre. Qu'a t-il pu se passer en 30 ans pour arriver à cette situation ? L'auteur nous le détaillera en 475 longues pages …

Humour, satire, fable, critique de la Suède, du monde diplomatique en général ? ou faut-il voir juste un roman loufoque, sans queue ni tête ? J'hésite…. J'hésite ! Mais n'étant pas calée en géopolitique, je ne garderai que l'aventure délirante d'une jeune fille sur deux continents.
Délirante, sans logique, amusante. Telle fut la découverte des premiers chapitres. Lassitude, répétition, enlisement, fut sa conclusion. Si Nombeko est attachante, elle devient vite trop parfaite dans un monde qui ne l'est pas, et surtout entourée de trop d'incompétents. Il devient vite lassant de toujours lire le même schéma sur des centaines de pages : l'héroïne à une idée. Elle demande de l'aide à des personnages secondaires pour la mettre en place, qui font tout échouer par leur stupidité. le temps de mettre un peu d'ordre, et hop, c'est reparti ! Dans la première partie, elle doit quitter l'Afrique du Sud sans se faire tuer. Dans la deuxième, elle veut se débarrasser d'une bombe atomique sans se faire tuer !
Le roman met en scène deux familles, deux pays. Au départ, la vie de chacun est détaillée. L'intérêt à ce moment est de savoir comment Nombeko va finir par rencontrer la famille Qvist. Cela fait, l'intérêt retombe. L'auteur s'attache trop aux faits réels pour que la bombe ait un souci. Je ne parle pas d'explosion, qui n'aurait aucun effet comique. Mais non, aucune inquiétude. Elle reste là, tranquille, dans sa boite, pendant 20 ans, alors que tous, autour d'elle, s'agitent inutilement !
Intérêt ! Voici un mot important : quel est l'intérêt de ce livre ? comique ? Si les situations sont aberrantes, elles ne portent pas spécialement à rire. Réfléchir sur la société ? Oui, des fanatiques racistes accèdent le pouvoir. C'est enfoncer des portes ouvertes ! Mais ridiculiser ces régimes totalitaires, passés ou futurs n'enlèvent en rien leur dangerosité et en dehors d'un aspect satirique, que nous ne retrouvons pas spécialement ici, il est difficile de dire que le roman fait réfléchir sur les conditions politiques décrites.
Si l'auteur intègre quarante années de diplomatie mondiale, est-ce vraiment utile au déroulement de l'histoire ? pas vraiment.
En conclusion, si l'idée de départ était originale, elle s'enlise très vite. Les effets comiques sont trop répétitifs pour rester amusants. Les personnages ne sont pas crédibles. A la longue, l'ennui remplace le plaisir. Encore une déception pour ce challenge ABC 2016-2017
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Il y a plusieurs années maintenant, je m'étais laissé tenter par ma curiosité et j'avais lu le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson. Il faut dire que cet auteur sait comment attiser la curiosité de ses lecteurs : en usant et abusant de titres accrocheurs, excentriques et décalés. de nouveau, je me suis fait avoir et j'ai débuté L'analphabète qui savait compter.

L'analphabète s'appelle Nombeko. C'est une jeune fille noire d'origine sud-africaine, qui travaille dans une entreprise qui s'occupe de vider les latrines. Plus vive et maligne que ses collègues, elle se fait repérer par son patron grâce à sa vive intelligence et à sa capacité toute singulière de manier les chiffres.

La vie de Nombeko n'est pas un long fleuve tranquille. Alors qu'elle quitte sa vie de videuse de latrines, elle se fait renverser par un automobiliste ivre, qui s'avère être un ingénieur renommé dans sa spécialité. Il gagne le procès qui l'oppose à Nombeko et obtient qu'elle le serve durant sept années… sept années de prison et de soumission, qui se transformeront en presque quinze ans. Durant ces longues années, Nombeko, employée à l'origine comme femme de ménage, va habilement s'introduire dans les affaires de l'ingénieur et l'aider dans son travail quotidien d'une importance capitale : la construction de bombes nucléaires. Rien que ça.

Dans ses aventures bucoliques, exubérantes et atypiques, Nombeka fera la rencontre de personnages tout aussi étonnants qu'elle : les trois soeurs chinoises, spécialistes de la fabrication de fausses oeuvres d'art ; les frères jumeaux Holger & Holger, semblables en apparence, mais diamétralement opposés par la pensée. Célestine, la petite amie enragée et révoltée contre le système en place ; sa grand-mère, productrice de pommes de terre… et bien d'autres encore. Des rencontres qui marqueront sa vie et l'impacteront de manière plus ou moins positives.

Dans L'analphabète qui savait compter, je retrouve les mêmes ingrédients que j'avais déjà rencontré avec le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, à savoir un personnage principal décalé, charismatique, singulier. Un récit excentrique, mouvementé, peuplé d'aventures, que nos héros traverseront avec beaucoup d'humour. En revanche, comme dans le livre précédemment mentionné, Jonas Jonasson glisse bon nombre de références politiques, qu'il convient de connaître préalablement si l'on veut comprendre toute la portée de son récit. En ce qui me concerne, je connaissais certaines anecdotes citées, l'histoire de certains grands noms de la scène politique internationale, mais je n'avais pas l'ensemble des références. D'où ma frustration et mon sentiment d'être un peu lésée et laissée pour compte durant certains passages.

En effet, l'auteur traite de thématiques politiques, faisant une sortie de satire sur le monde diplomatique Suédois, sur l'histoire raciale de l'Afrique du Sud, ainsi que sur la politique de défense et de sécurité des deux pays. Ceci auraient pu être intéressants à découvrir, si ce n'est qu'ils ne sont abordés que partiellement. On ne comprend pas vraiment où l'auteur veut en venir, car à la base, L'analphabète qui savait compter n'est-il pas un roman comique ? D'ailleurs, en parlant de comique, je m'attendais effectivement à rire un peu plus avec les situations étonnantes et les personnages hauts en couleur. Ils m'ont plût, certes, mais je les ai trouvé plus ridicules que drôles.

Un roman étonnant, déroutant, loufoque, qui détend et fait du bien. Malgré quelques longueurs et une histoire d'ensemble assez confuse, j'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'avais beaucoup aimé l'homme qui ne voulait pas fêter son anniversaire alors on m'a offert celui ci. J'ai mis un mois à le lire Cé qui est plutot long. Je n'ai pas du tout aimé. Je l'ai laissé en ai lu 2 autres ai repris ma lecture .... Je l'ai terminé sans savoir pourquoi... Situations tirées par les cheveux sans intérêt !
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Cette histoire pour le moins rocambolesque divertit au début par son originalité et sa fraîcheur puis, très vite, elle lasse. Ce n'est plus qu'un enchaînement d'événements abracadabrantesques et très mal calibrés. Des deux es machina toutes les deux pages, ça fatigue vite l'esprit du lecteur (du moins le mien). Pour bien faire, il aurait fallu faire tenir l'histoire en 150 pages et non en 470.
Après "Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" et "L'analphabète qui savait compter", j'attends donc l'autobiographie de Jonas Jonasson avec impatience, "L'auteur qui ne savait pas conter".
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J'ai finalement abandonné ce livre après 100 pages, chose que je fais rarement mais j'avais l'impression de perdre mon temps.

Dès le départ, ça part un peu dans tous les sens avec cette petite videuse de latrines en Afrique du Sud qui cherche à améliorer sa condition et, à l'autre bout du monde, le Suédois qui développe une obsession pour le roi Gustave V. Je suppose qu'un lien se forme finalement entre ces deux personnages mais, n'ayant réussi à m'attacher ni à l'un ni à l'autre, je n'ai pas la patience d'attendre jusque là.

Ce livre se veut humoristique mais je pense être totalement hermétique à ce type d'humour, aucune page ne m'ayant fait sourire. Pourtant, j'avais bien aimé "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire". C'est ce qui m'a fait persévérer, je voulais retrouver cette veine absurde que j'avais appréciée. Mais cette fois-ci, l'auteur m'a déçue. Et comme l'histoire part vraiment dans tous les sens, j'ai bien des difficultés à rester concentrée...

Est-ce la plume de l'auteur qui a perdu sa magie ou bien ai-je mal vieilli depuis la lecture du "Vieux" ?
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