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3,5

sur 1661 notes
Après le désopilant "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire", Jonas Jonasson remet le couvert avec "L'Analphabète qui savait compter" et autant dire que c'est très drôle et très bien écrit, bien qu'un cran en dessous du premier roman.

On démarre sur les chapeaux de roues avec notre héroïne, Nombeko, une jeune fille noire vivant à Soweto et travaillant pour les latrines municipales. Oui, en sommes elle transporte des seaux de merde toute la journée... enfin, quand elle ne s'occupe pas de donner un coup de main à son chef pour tout ce qui concerne les chiffres. Et il faut bien reconnaître que dans ce domaine, elle est vraiment douée.

Les cents premières pages sont désopilantes et il mérite d'être relevé que Jonas Jonasson fait preuve d'un humour très raffiné, limite British voir plus intelligent. Ce doit probablement être l'humour suédois dont on entend finalement très peu parler.

Bref, Nombeko, après quelques péripéties, va nous emmener en Suède et c'est principalement là que l'histoire va se dérouler. le seul bémol, à mon avis, est qu'il y a beaucoup plus de politique dans ce roman et certains passages sont un peu plus lourd à lire. Cela casse un peu le rythme mais les cents dernières pages sont absolument fantastiques et il serait dommage de rater quelques uns des passages épiques que contient ce roman.

Un bon remède contre la morosité, un livre qui met de bonne humeur et qui fait travailler les muscles zygomatiques. Que demander de plus. Jetez-vous sur cet agréable moment de détente et de plaisir.

Wiitoo Takatoulire
Note 4/6
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Jonas Jonasson, auteur du fameux « Vieillard qui ne voulait pas fêter son anniversaire », nous propose une nouvelle épopée jubilatoire. L'héroïne est cette fois une toute jeune fille, Nombeko, dont les origines et le début dans la vie n'auraient jamais du lui permettre de vivre un tel destin, si ce n'était son haut potentiel cognitif et son opportunisme. le temps et l'espace, même si nous sommes sur cette terre et sur une période qui couvre la deuxième moitié du 20è siècle, semblent singulièrement rétrécis, et l'histoire politico-économique pourtant bien documentée dans les faits prend une allure de farce grâce à l'imagination de l'auteur : les dirigeants les plus en vue, en Chine, en Russie ou en Suède, et bien sûr en Afrique du Sud sont des pantins, que peut manipuler Nombeko. Et c'est d'autant plus drôle que son seul but est de se débarrasser d'une bombe nucléaire malencontreusement arrivée en colis postal en Suède! Les faits exposés ainsi semblent loufoques mais l'ensemble est très cohérent.
Les personnages secondaires sont tout aussi étonnants : des jumeaux dont un seul à une existence propre, une éternelle révoltée, une grand-mère affabulatrice, et des soeurs chinoises gaffeuses : voilà une petite communauté qui ne laisse aucun répit à Nombeko.

On retrouve donc bien la patte de l'auteur, tant dans l'écriture que dans le genre du récit, mais on n'a pas de sensation de répétition et si on a apprécié le premier , on ne peut qu'adhérer à celui-ci.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le hasard a voulu que je lise ce roman pendant la semaine qui commémorait la mémoire de Mandela. Une nouvelle dimension s'est donc ajoutée à cette improbable aventure, à la hauteur du "vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire". La bande qui entame ce périple est toute aussi haute en couleur que dans le premier roman de cet auteur et l'intrigue est très documentée sur l'histoire de la Suède et de ses relations internationales. L'énigme loufoque m'a ravie et je me demande ... que nous réserve-t-il pour la prochaine fois ?
A lire sans modération, idéal pour une pause entre deux thrillers car on y rit beaucoup !
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"Et la bombe restait où elle était." p.336 Cette bombe nucléaire made in South Africa, arrivée en Suède à l'ambassade d'Israël via la valise diplomatique pour être récupérée par une réfugiée politique pas encore officiellement reconnue avant de finalement se retrouver dans les bagages du président chinois en lieu et place d'une Volvo blindée va occuper toute l'attention des protagonistes pendant la grande majorité de cet hilarant roman. Il faut dire qu'une puissance de 3 mégatonnes, ce n'est pas rien. Au bas mot tout sur une circonférence de 58 kms serait éradiqué de la surface de cette terre (et il n'y en a pas d'autre) on serait inquiet à moins surtout si l'on se trouve en permanence au centre du cercle. Sinon la Suède c'est loin, mais imaginez si l'auteur avait été français ?

Bien, bien supérieur à L'assassin qui rêvait d'une place au paradis, quelle chance pour moi de les découvrir dans l'ordre inverse de leur parution ! Et il paraît que le premier est meilleur encore, j'ai pourtant déjà passé moult excellents moments à sourire (car rire tout seul n'est pas trop bien vu dans les hôpitaux de nos jours et dans le cas présent m'aurait sans doute valu de descendre de deux étages passant d'urologie à neurologie, non, non, non et rire aux éclats n'est du reste pas recommandé à proximité d'une bombe nucléaire amorcée) des situations cocasses ou du décalage caustique de certains propos.

De plus les personnages sont très attachants et fort bien croqués même si la plupart des sud africains ne sont point cannibales. Je me suis donc délecté ou régalé, choisissez ce que vous préférez. En plus tout en s'amusant les plus sérieux trouveront à parfaire leurs connaissances géopolitiques, calcul mental, histoire Afrique du Sud / Chine / Scandinavie, marché de l'art, économie et même la recette d'un cocktail : le (maréchal) Mannerheim p.392. Mais chuut, entre amis pour votre érudition je l'ai déjà déposée en citation. Que demande le peuple ? L'abdication du roi de Suède et l'instauration d'une république parce que certains ne sont jamais contents et toujours en colère ?

Je m'en voudrais de ne pas dire deux mots sur l'attachante personnalité de Melle Nombeko Mayeki pleine d'une grande sagesse et de bon sens acquis (et non alimenté comme en nos contrées où l'enfant est surprotégé et surpondéré) par l'expérience d'une jeunesse vraiment difficile : pousser des tonneaux de merde dès cinq ans à travers Soweto pour assurer sa survie, cela pue. Autrement dit il n'est pas aisé de vidanger les lieux d'aisance. Ces conditions sont propices à attraper toutes sortes de maladies mais aussi à développer des capacités d'observation, de compréhension et d'assertivité pour bien se faire comprendre dans les situations les plus difficiles. Aussi lorsqu'à treize ans elle sera approchée par un vieux libidineux, il lui suffira d'une paire de ciseaux pour le calmer et d'une autre pour le convaincre de lui apprendre à lire et à écrire en tout bien tout honneur.

Un exemple me semble-t-il à l'heure où les mouvements moi-aussi et dénonce ton porc explosent les réseaux sociaux, je ne peux cependant m'empêcher de penser qu'avec un peu d'assertivité et de détermination... Mais bien évidemment Melle Nombeko Mayeki n'a quant à elle jamais participé au loft, ne s'est jamais comportée comme Kim Kardashian ou Madonna dans ses plus jeunes années, au lieu de cela elle court les bibliothèques. Bref je m'arrête là, car n'ayant jamais eu de gestes déplacés, de comportements machistes... force est de constater que je me retrouve vieux célibataire^^. Donc il y a toujours à apprendre dans un bon bouquin et celui-ci en est un, assurément.
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Bien que humoristique ce livre nous rappelle le racisme dans les pays Africains. C'est l'histoire d'une jeune noire de 13 ans qui ne sait ni lire, ni écrire, mais qui sait compter plus vite qu'un comptable .Elle veut apprendre à lire et écrire .Se retrouvant chez un ingénieur pour faire le ménage, il va s'apercevoir qu'elle est capable de résoudre les donnée pour les bombes qu'il doit fabriquer mais lui ne comprend plus rien, alors cette demoiselle va le faire pour lui.
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Truculent !!! Déjanté !!! On est en absurdie !!!
Mais pas que …

Nombeko est née dans le plus grand ghetto de Johannesburg à Soweto à l'époque la plus dure de l'apartheid. Surnommée l'analphabète, comme tous ses congénères noirs, par les blancs, elle apprend à lire et à compter en cachette.
Son but : Trouver la liberté…

L'auteur nous fait vivre les aventures loufoques et totalement ubuesques de son héroïne sur une période d'une vingtaine d'années.
Comme dans son livre « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », il ' traverse l'histoire en rencontrant les personnages politiques qui ont émaillé toute la période.

Le texte est très rythmé. Les rebondissements se succèdent.
Mais trop s'est trop. Même si j'ai éclaté de rire souvent, il arrive un moment où on a l'impression qu'on tire sur la ficelle.

Un livre qui n'atteindra pas mon top 50, mais si vous n'avez rien à lire… n'hésitez pas, vous passerez un moment amusant.
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Un roman humoristique, qui mêle le commentaire historique et les aventures loufoques.

Dans ce livre, on rencontre des personnages étonnants. L'héroïne est une jeune analphabète sud-africaine qui a appris à lire. Après avoir vidé des latrines (un job merdique!), elle travaillera pour un ingénieur alcoolique qui construit des bombes atomiques. Elle se liera avec un jumeau suédois qui n'a pas d'existence légale ainsi qu'une fille en colère, une comtesse qui cultive les pommes de terre et un roi qui sait égorger les poulets et réparer les tracteurs!

Pour les éléments historiques, on est gâté : l'apartheid et Mandela, les tyrans africains et les guerres d'indépendance, Israël et le Mossad, la course à la bombe atomique ou la politique suédoise.

J'avais adoré « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». J'ai moins aimé celui-ci. Peut-être que les éléments concernant la couronne suédoise m'ont un peu rebutée. Je trouve toujours un peu ridicule l'attachement à la monarchie dans des pays démocratiques. de plus, ne connaissant aucunement la royauté suédoise, peut-être que des allusions humoristiques du texte m'ont échappé.

Une lecture légère, même si elle glisse sur plusieurs sujets graves.
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...ami(e)s des explosifs bonjour !

Pour votre/notre…enfin ma plus grande joie (charité bien ordonnée etc.), Jonas Jonasson est de retour !

Joie d'autant plus grande que je ne l'attendais pas.

Pour le coup, respect pour le marketing subliminal : inconsciemment, rien que du coin de l'oeil, la couverture a activé mes connexions neuronales et avant de lire le nom de l'auteur, je savais que ça ne pouvait être que lui !

Bien beau tout cela, mais le livre est-il à la hauteur du précédent ? Est-il possible de faire aussi bien-sinon mieux ? L'auteur va-t-il se plagier et faire un décalquage ou un copier/coller ?

En gros, vais-je aimer et être aussi enthousiaste que pour le « Vieux » ?


Mais quel suspense insoutenable, quel stress, quelle tension…presque pire que dans « plus belle la vie » ! C'est vous dire !

Allez, remisez le xanax et l'omeprazole, annulez votre rendez vous chez le psy, buvez un verre à ma santé (histoire que je pète la forme pour 2014) et si vous avez aimé le « Vieux », je gage que vous aimerez « L'analphabète »

Clairement, oui, il y a des similitudes, bien sûr : d'abord la propension de l'auteur pour tout ce qui pète…enfin, explose…en même temps, comme Nobel, c'est un suédois, les chiens ne font pas des chats.
Ensuite, le côté « Road-Movie », les situations rocambolesques et les personnages plus barrés les uns que les autres.

Alors, oui, c'est gros, énorme (3 mégatonnes et pouvant rayer tout à 58 km à la ronde).
Oui, les personnages sont « caricaturaux » (à ne pas prendre dans le sens péjoratif mais je ne trouve pas d'autre terme dans mon lexique) mais tellement attachants.
Oui les situations sont invraisemblables…avec le bonus du choc culturel Afrique du Sud-Suède…et oui, je me fais violence pour ne pas en dévoiler trop, histoire de vous laisser le plaisir de la surprise…arghhhh, c'est trop dur ; juste comme ça alors, en vrac : hélicoptère, statue, oreillers, Edith Piaf, menottes, pommes de terre, diamants, ciseaux, Mosad, latrines…ouf, va mieux, merci...


…mais nom de nom, tout cela n'enlève en rien le plaisir de la lecture, ça passe comme une lettre à la poste : cette écriture visuelle, ce délire, ces répliques, ces situations, cette imagination…mais j'en redemande des comme ça !

Donc évidement que j'ai aimé, j'ai eu plus que le sourire sur ma bête tête, je me suis bien marré et me suis payé plus d'un fou rire…et di dju, qu'est ce que ça fait du bien.

Alors, Jonasson, le Pennac suédois ?...et pourquoi pas après tout, il y a bien une Célestine dans cette histoire…

Je me demande si je ne vais pas me l'emballer et me le remettre sous le sapin tiens !

Fred-Fichetou-Beg mode La java des bombes atomiques activé
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Dans ce roman à connotation humoristique, sous forme de comédie, l'auteur aborde des thèmes on ne peut plus sérieux tels que la politique raciste Sud Africaine, une "commercialisation" de bombes nucléaires, la Royauté en Suède, ... au final, c'est un livre à lire pour se distraire avec un "plus", l'écriture est belle ! Auteur à suivre.
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Je me suis attachée à Nombeko, qui, née dans le ghetto d'Afrique du Sud, pas cultivée, mais qui fera tout pour le devenir, vit des histoires extraordinaires. Elle a un fil à la patte (c'est rien de le dire) et ce fil n'est rien d'autre qu'une bombe nucléaire, qu'elle traînera pendant 20 ans.

Dans ce roman, sous un aspect humoristique, Jonas JONASSON aborde le racisme, la bêtise de certains qui se croient plus intelligents. Sous couvert d'humour et de causticité, il aborde la méchanceté et la bêtise des hommes. Rien n'est jamais blanc ou noir.

C'est complètement loufoque, déphasé, caustique, humoristique, enfin bref, à prendre au second degré, tout comme le premier, « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ».

J'ai passé un bon moment de lecture.

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