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3,42

sur 118 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dix ans depuis le massacre de caribous de Ricky, Gab, Lewis et Cassidy, quatre amérindiens poursuivis par le fantôme de la femelle.
Un texte qui m'a semblé confus, des longueurs,   comme ces entrainements de basket plus prédominants que les scènes d'horreur.
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Ce livre, "un bon indien est un indien mort " de Stephen Graham Jones, m'a en partie déçu, notamment parce que j'en ai lu, sur Babelio, de si bonnes critiques que je m'attendais donc à quelque chose... que je n'ai pas trouvé !
J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher à l'histoire, au moins sur les trois premiers quarts du livre. Sans doute est-ce le style qui passe constamment du coq à l'âne, revient dans le sujet, repart ailleurs, sans parler des apartés ? Mais les dialogues hilarants m'ont fait tenir. Et j'ai bien fait car toute la dernière partie du roman, longue, celle qui va déboucher sur le match de basket de Denorah et Shaney et se poursuivre en apothéose de ce récit, m'a réconcilié avec ce roman. J'en garde donc une impression assez mitigée.
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Voilà un livre dont j'avais entendu parler en bien moi qui aime beaucoup les thrillers et le thème des indiens. Je n'avais pas compris qu'il s'agissait à la fois d'un thriller psychologique et d'un roman d'horreur tout à fait glaçant.
Le titre reprend la célèbre phrase qui a été attribuée au Général Sheridan, bien que les historiens ne soient pas d'accord à ce sujet. Bien entendu, il ne s'agit pas de la prendre au premier degré, vous vous en doutez.

Voici l'histoire...
Ils sont quatre amis, tous amérindiens qui ont grandi dans une réserve du Montana. Dix ans auparavant, ils ont enfreint les règles du groupe en se rendant dans une zone interdite pour y chasser le caribou. Ils étaient jeunes et savaient qu'ils allaient se faire prendre, mais c'était le dernier jour de chasse autorisé, juste une semaine avant Thanksgiving.
Ils ont fait un véritable massacre dans le troupeau. Année après année en prenant de l'âge, ils vont repenser de plus en plus souvent à leurs gestes et en particulier à la mort d'une jeune femelle caribou qui était gestante, ce qui les avait beaucoup impressionné, jusqu'à ce que cela devienne pour eux une véritable obsession.
Lewis en particulier avait tenu à conserver la viande de la jeune femelle pour nourrir les familles et les anciens de la réserve, et la viande avait été distribuée et mise dans les congélateurs pour passer l'hiver. Rien n'a été perdu, comme il en avait fait la promesse à la jeune femelle en la dépeçant.
Voilà qu'à présent des années après, les quatre amis sont victimes d'étranges pulsions, d'une rare violence, et d'hallucinations qui les déstabilisent et pourrissent leur vie quotidienne. Ils réalisent que le fantôme de la femelle caribou est venu les hanter parce qu'elle cherche à venger la mort de son petit. Ils comprennent alors qu'elle va les traquer jusqu'à ce que mort s'en suive...
Pour contrer cette emprise, dont ils ne peuvent se défaire, ils tentent alors de pratiquer une cérémonie traditionnelle pour honorer les disparus, mais rien ne se passera comme prévu...

L'histoire mêle la tradition, les coutumes et légendes indiennes, à la vie quotidienne des différents protagonistes que nous retrouvons tous dans leur vie d'adulte d'aujourd'hui, en couple ou pas, vivant toujours dans la réserve ou pas. Une forte amitié les lie les uns aux autres même s'ils se sont un peu perdus de vue, ainsi que la culpabilité qu'ils partagent par rapport à ce qu'ils ont fait alors qu'ils étaient tous jeunes.
Le début du livre m'a plu sans pour autant que je ne m'attache aux différents personnages et puis, petit à petit, le lecteur bascule dans l'horreur. Ce fantôme caribou ne leur fait pas de cadeaux en détruisant leur vie, les gens qu'ils aiment et quand ce n'est pas lui qui agit... c'est sous son emprise qu'eux-mêmes deviennent les propres acteurs de leur perte. Tandis qu'ils luttent pour se défendre, leurs pulsions meurtrières atteignent des sommets.
Ce roman est donc à la fois une histoire d'amitié et de secrets partagés, et un véritable roman d'horreur d'une intensité rare, avec de l'hémoglobine, des sueurs froides, des pas qui se font entendre dans la nuit, des larmes.
Je l'avoue j'ai eu du mal à finir ce roman, je l'ai lu, reposé, puis repris. Mon avis est donc mitigé. Je n'avais pas lu de livre d'horreur depuis des années et je pense que cela ne se présentera pas d'un bon moment car même si le lecteur sait parfaitement que tout cela est pure fiction, ce roman est particulièrement violent et ce n'était pas du tout le bon moment pour moi d'aborder cette lecture durant l'été.

L'auteur est un écrivain et un universitaire originaire de la tribu des Pikunis (les Blackfeet). Il est professeur à l'université de Boulder au Colorado. Il a écrit une vingtaine de romans et de nouvelles. Ce roman qui est aussi un portrait de la jeunesse amérindienne aujourd'hui, a reçu plusieurs prix littéraires.

Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Le thème principal semble être la double malédiction subie par les amérindiens : celle, surnaturelle, survenue 10 ans après le massacre honteux et inutile d'un troupeau de caribous, qui donne au roman le genre horrifique; et l'autre, historique, du colonialisme, qui continue aujourd'hui à décimer la population autochtone.
Malgré l'éloge du maître du genre himself, S. King, en 4eme de couverture, je n'ai pas été captivée par le récit. J'ai été perturbée dans ma lecture par les changements de point de vue, et j'ai trouvé la description des scènes d'horreur parfois confuse. L'ensemble m'a paru un peu sympathique, sans plus.
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Il y a dix ans, une bande d'amis indiens a massacré un troupeau de caribous. L'un d'entre eux, une femelle, revient à la vie, et elle n'est pas contente. Pire, elle revient se venger.
Cinq jours avant Thanksgiving, dernier jour où la chasse est possible, où un indien doit revenir avec un caribou. Quatre d'entre eux ont voulu faire le plein de viande en organisant une partie de chasse illégale sur une terre interdite. C'est un carnage. Parmi les victimes, une femelle en gestation, un foetus encore chaud dans son giron.
Dix ans plus tard, un des quatre amis est massacré devant un bar. Un règlement de compte ? Oui, mais pas celui que l'on croit…
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce texte. J'ai même failli renoncer. Est-ce dû au ton caustique, à ce second degré si omniprésent qu'il noie le texte ? J'ai mis du temps à ressentir de l'empathie pour le personnage de Lewis, dont je ne parvenais pas à comprendre les réactions.
J'ai poursuivi et grand bien m'a pris! Si ce roman n'est pas celui que je retiendrai de cette rentrée littéraire, il n'en reste pas moins passionnant pour bon nombre de raisons.
Âmes sensibles, s'abstenir ! Je ne sais pas si je dois m'inquiéter d'avoir apprécié avec délectation toutes les scènes horrifiques...
La malédiction pointe de bout de son museau entre les pales du ventilateur du salon et le roman bascule dans le fantastique pour ne plus en sortir.
Dans cette atmosphère lourde et oppressante, le lecteur assiste à la subtile entrée en scène de l'horreur qui prend des formes et des visages différents.
À travers ce récit détonnant, l'auteur interroge la notion d'identité. Qu'est-ce qu'être un indien aujourd'hui ? Suivre les règles ancestrales ou adopter la modernité ? Se référer aux modèles ou en créer de nouveaux ? Perpétuer les croyances ou s'en libérer ? le roman nous permet de voyager dans la réserve aux côtés d'Indiens d'aujourd'hui et d'embrasser leurs questionnements, leurs rêves, leurs doutes et leurs peurs. Car, au-delà de l'aspect horrifique salué par Stephen King himself, le texte parle avant tout de liens filiaux et de transmission intergénérationnelle.
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