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sur 118 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quatre Indiens ont massacré un groupe de caribous, aux alentours de Thanksgiving, dans un lieu en principe interdit. Parmi les victimes, une jeune femelle enceinte. Son regard ne quitte pas l'esprit de Lewis, celui qui lui a donné le coup de grâce. Et des années plus tard, elle le hante encore. Surtout quand des évènements étranges et violents se déroulent autour de lui.

On commence par une petite interrogation. Je la dois à Gilles Dumay (encore sur le forum du Bélial') qui a dû lire le roman en V.O. Je suis allé voir la quatrième de couverture en anglais et, effectivement, on y parle de « elk ». Or, selon le dictionnaire, on doit traduire ce nom en français par « wapiti ». Mais, comme vous avez pu le lire en introduction, le traducteur à transformé cet animal en « caribou ». Pourquoi ? D'autant que leurs bois ont des formes quand même assez différentes (de ce que j'en ai vu sur internet : je ne suis pas un spécialiste). Enfin, un mystère de plus.

Le roman s'ouvre sur le décès d'un Indien. On croit comprendre qu'il se fait lyncher par un groupe et qu'il aperçoit, avant de mourir, un troupeau d'élans (mince, des élans, pas des wapitis, ni des caribous ?). Ainsi périt Ricky. On passe à Lewis, un de ses amis d'enfance. Lui a quitté la réserve et vit avec une blanche. Il est inséré, comme on dit, et semble raisonnablement heureux, malgré des tracas habituels du quotidien. Mais en réparant un spot qui semble avoir une vie propre, il repère sur son tapis une femelle caribou. Qui ne peut raisonnablement pas être là. Mais qui lui semble bien réelle. D'autant qu'elle semble provenir de son passé, quand avec ses trois amis, il avait participé à une chasse illégale, dans un territoire sacré. Je parle de chasse, mais tout cela a plutôt ressemblé à un massacre. Et lors de cette opération, une jeune femelle caribou a été abattue alors qu'elle était enceinte. Et le regard de cet animal a marqué Lewis. Comme si sa mort était une injustice. Et que l'enfant aurait dû naître. Comme si lui et ses amis avaient empêché le destin de se dérouler comme il aurait fallu. Tout cela finit par peser sur Lewis qui peu à peu semble perdre la raison. Et il a de quoi : des évènements troublants, voire angoissants ont lieu dans son environnement immédiat. Ses nerfs sont mis à rude épreuve. Jusqu'où ira-t-il ?

Vous vous en doutez, comme souvent dans ce genre de récits d'horreur, la tension monte, l'angoisse et, soudain, tout se relâche dans un déferlement de violence et de sang. Ce roman conserve ce schéma. Avec finesse (même si cela gicle bien comme faut au moment où il faut). La pression gagne peu à peu en intensité et l'on sent au fond de nos tripes que cela peut exploser à n'importe quel moment. Libération et horreur quand cela arrive enfin. Après Lewis, on va logiquement découvrir les deux autres anciens amis, restés dans la réserve. Ils ont bâti des familles, qui n'ont pas tenu. L'un d'eux n'a même plus le droit d'approcher sa fille. On ne peut vraiment pas dire qu'ils allaient bien, menant une vie de paumés. Et d'ailleurs, c'est un autre intérêt de ce roman.

En effet, lire Un bon Indien est un Indien mort, c'est aussi voyager dans cette réserve au plus proche du quotidien d'Indiens actuels. Loin des ancêtres fantasmés des films et des livres américains de l'époque classique. Et si le portrait dressé est proche de la réalité, cela ne donne pas envie : les héros sont des types qui passent leur temps à boire et à ne rien faire de constructif. Ils se contentent de vivre, pas très bien, et de laisser filer le temps. Ils se raccrochent à de vieilles lunes, des images de grandeur passée, en s'en moquant, mais en étant incapables de s'en affranchir. Rien que pour ces instantanés de vie, cette lecture est nécessaire.

Je ne suis pas un grand fan des récits d'horreur. Mon imagination me fait trop bien voir certaines scènes et, non merci. Mais j'ai passé un bon moment à la lecture d'Un bon Indien est un Indien mort. La montée de la tension dramatique, les flashbacks (pardon, les analepses) particulièrement réussis, la plongée dans le quotidien d'Indiens paumés et la figure des caribous (euh, non, des élans… ou des wapitis) m'ont embarqué dans l'histoire que je n'ai pas lâchée avant la dernière goutte de sang, la dernière page.
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Très honnêtement, j'avais dans l'idée de lire ce livre comme un bon roman noir, catégorie que j'affectionne et bien celui-ci : oui mais pas que !
@CatF (qui est pour moi une source fiable de recommandations littéraires car nous avons généralement les mêmes goûts) m'alertait du caractère fantastique du roman.
Ayant pris en compte cette dimension, je me suis lancée dans cette lecture qui m'intriguait. le cadre fantomatique ne m'a pas dérangé au début. Toutefois, il arrive un moment où le roman bascule dans de la SF ? du fantastique ? de l'horreur ? Je ne peux y répondre n'étant pas amatrice du genre.
Il y a eu tout de même des passages intéressants et l'auteur a une belle plume mais je préfère rester dans mes sentiers battus du classico-classique roman noir américain, car un caribou vengeur, j'avoue avoir été un peu dépassée.
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Sacrée histoire !!
Ce livre m'a attrapé ....sur un présentoir à ma médiathèque , le titre m'a plu juste ça ....des fois je suis zinzin sur mes choix de lectures
Je ne connaissais pas l'auteur oh ben c'est pas grave la culture amérindienne me fascine alors je ne pouvais pas me tromper
Au début de l'histoire je ne comprenais pas trop le propos , certaines scènes ( chez Lewis ) sont insoutenables !!!!
Mais j'ai commencé à me sentir accrochée par ce récit , je voulais savoir
Cette histoire de caribou me surprenait
Les personnages m'ont beaucoup plu , ces quatre amis d'enfance et cette façon de raconter , cette poésie des premiers habitants .
Leur place de nos jours dans une Amérique qui se contrefout d'eux , qui les laisse pourrir
Vivre avec ce passé si lourd , continuer à être Indien , continuer ou pas les pratiques d'autrefois ( la hutte de sudation ) , croire aux histoires des anciens , les perpétrer
Croire aux fantômes à la manière indienne c'est croire en la vie
Derrière ce récit gore et horrifique se cache beaucoup plus
C'est bien ça qui me fascine
Les Indiens d'Amérique , peuple spolié , parqué , laissé à crever
Alors Messieurs Dames les Amérindiens je suis très friande de vos livres , de vos parcours de vie , de votre pugnacité , de vos âmes si poétiques et touchantes
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Ce roman est le second de Stephen Graham Jones à être traduit en français après "Galeux". L'auteur, membre de la tribu Blackfeet, est une des voix montantes de la littérature amérindienne dans les registres du roman d'horreur et du roman policier. "Un bon Indien est un Indien mort" nous met, dès ses premières pages, face au dilemme auquel de nombreux membres des Premières Nations doivent faire face : faut-il quitter les réserves marquées par le sceau de l'ennui, des drogues, de la violence pour les grandes villes américaines où le racisme constitue une agression quasi-permanente ? À propos de la réalité des réserves, qui sont aussi des bassins de renaissance de la culture amérindienne, Hatje Cantz Verlag a récemment dévoilé un très beau livre de photographies de Zen Lefort intitulé "Indian Land" !



La grande force du récit tient au fait que le lecteur comprend la peur qui s'insinue dans l'esprit de Ricky, Lewis, Cass et Gabe. Nous avons tous vécu des moments où un coup de vent se transforme en une main qui nous pousse dans le dos, des soirées où les ombres font apparaître d'étranges silhouettes, des nuits où les grincements du bois nous évoquent de manière inquiétante des bruits de pas. Mais alors que nous parvenons à dissiper nos peurs en les classant parmi les illusions que nourrissent nos lectures ou les films que nous regardons, les personnages basculent dans cette autre dimension où réalité et imagination ne font qu'un, une route directe vers la folie dans un roman que Stephen King a qualifié de "passionnant, littéraire, effrayant, immersif".

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Un véritable récit d'horreur immémoriale inscrit au coeur d'une crise contemporaine d'identité amérindienne. Un formidable tour de force.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/02/18/note-de-lecture-un-bon-indien-est-un-indien-mort-stephen-graham-jones/

« Un Indien tué lors d'une dispute devant un bar » : sous ce titre de fait divers quelconque ou presque (à propos duquel néanmoins la voix off de la narration nous prévient tout de suite : « C'est une façon de voir les choses »), c'est de la mort de l'un des membres d'un quatuor d'amis d'enfance qu'il s'agit. Nés sur la réserve amérindienne des Blackfeet, au Montana, Ricky, Gabe, Lewis et Cassidy y ont fait les quatre cents coups dans leur enfance et leur adolescence. Jusqu'à ce que, la vingtaine arrivée, et après un triste événement qu'ils appellent encore entre eux le « Thanksgiving Classic », deux d'entre eux quittent séparément la Réserve pour tenter leur chance dans le monde des Blancs.

Dix ans plus tard, Ricky est mort, et Lewis, marié à une Blanche et installé au Dakota du Nord, où il exerce le métier de postier, commence à « voir des choses ». Dans les pales d'un ventilateur de plafond capricieux, alors qu'il tente de réparer un éclairage défaillant, il lui semble discerner quelque chose d'impensable, qui aurait à voir avec ce fameux « Thanksgiving Classic », dix ans plus tôt : s'étant alors introduits en douce sur le terrain réservé aux Anciens pour y traquer une harde de wapitis, ils avaient enfreint à la fois la loi des Blancs et celle des Amérindiens, aggravant leur cas vis-à-vis de leurs propres tabous ancestraux en tuant une femelle enceinte. Une sombre et improbable vengeance surnaturelle serait-elle donc en route à présent ?

Maître de l'horreur littéraire (et cinématographique), dont il maîtrise tous les ressorts et tous les « classiques », qu'il sait perpétuellement réinventer et démarquer, Stephen Graham Jones réussit un véritable tour de force avec ce vingtième roman (jusqu'alors le seul traduit en français, son dix-septième, « Galeux », tordait l'imaginaire habituel du loup-garou pour nous offrir un insensé road novel de l'Amérique des marges sociales, était déjà un bouleversant ravissement), publié en 2020, traduit en français en 2022 par Jean Esch chez Rivages.

En inversant au long cours la relation chasseur / chassé, en instillant d'abord le doute quant au surnaturel (avant que la coïncidence et l'hallucination ne se portent vers un point de bascule), en utilisant une grammaire narrative méticuleuse (ses passages de la 3ème personne à la 2ème personne, pour émuler le « regard du tueur » cinématographique de Jason (Voorhees), dans les « Vendredi 13 », de Michael (Myers), dans les « Halloween », ou de Freddy, dans la série éponyme, sont subtilement glaçants), Stephen Graham Jones réussit, comme à son habitude désormais, à proposer un commentaire social aussi discret et subtil que pertinent et acéré, au coeur de son récit d'horreur. Si pour la société nord-américaine contemporaine, un bon indien n'est peut-être pas tant un indien mort (le titre américain d'origine préservait un peu d'ambiguïté, là où le titre français, en menant jusqu'au bout la phrase attribuée à un célèbre général états-unien, referme la porte interprétative) qu'un indien ayant accepté d'être un fantôme, figé dans les films de John Ford et de John Wayne, prié de ne pas rappeler la mémoire du génocide perpétré, « Un bon Indien est un Indien mort » rappelle avec un éclat bien particulier la réalité politique d'une intégration en forme d'effacement volontariste, et d'une identité culturelle en crise perpétuelle et fatalement entretenue par le silence – rejoignant par un chemin fort inattendu, encore, le travail effectué par un Tony Hillerman, jadis, à propos de la nation Navajo.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Etrange titre que celui du nouveau roman de Stephen Graham Jones. Un bon indien est un indien mort, titre emprunté à une citation du général de l'armée Philip Sheridan (1831-1888). Etrange histoire que celle livrée par Stephen Graham Jones. L'auteur est Amérindien originaire de la tribu de Pikunis. Et l'histoire d'Un bon indien est un indien mort est un roman glaçant et horrifique. Plus franchement ce que je lis, mais bon pourquoi pas, j'aime les livres parlant des Amérindiens.

Le roman s'ouvre sur le décès de Ricky, tué lors d'une dispute devant un bar. Avant de mourir, il aperçoit un troupeau d'élans. En ville. Il faisait partie d'un groupe de quatre amis issus de la même réserve. Ricky, Lewis, Gabriel et Cassidy ont massacré un groupe de caribous sur une terre sacrée. Parmi eux, une jeune femelle enceinte dont le regard hante Lewis, qui a dû l'achever. Un carnage qui n'a servi à rien car le garde-chasse qui les contraint à abandonner les bêtes mortes. Dix ans plus tard, Lewis perd pied. Il commence à voir des choses étranges sur le tapis de son salon, des bruits de sabots dans l'escalier. Il sait qu'une femme caribou lui veut du mal. Et qu'elle s'en prendra ensuite à ses amis. Si lui voit le danger arriver et comprend comment cela va finir pour eux, ça ne sera pas la même chose pour ses amis.

La tension s'installe tranquillement si bien que lorsque le premier truc sanglant et dégueu est arrivé, j'ai compris que j'étais hyper angoissée. Et que ce n'était que le début. La femme caribou est décidée à se venger de la mort du troupeau, de la femelle et de son bébé. Car lorsqu'une bête est tuée, tout d'elle doit être utilisée. Avoir abandonné les animaux abattus sur une terre sacrée a déclenché leur arrêt de mort à tous. La femme caribou va y veiller.

On sent un peu la misère et l'alcool dans ce roman et l'odeur de pisse. Lewis s'en sort mieux que les autres. Mais le fait d'avoir quitté la réserve, trouvé un boulot et vivre avec une femme blanche ne l'empêche pas de s'accrocher à la réserve et à ses croyances. Pour les autres, rien de très enviable. Des bières, des séparations, des enfants qu'ils ne peuvent plus voir. Pas génial. Mais finalement, c'est quand même mieux que lorsqu'arrive l'heure de rencontrer la mort.

Il y a quelques scènes bien gore – mon imagination fertile s'en serait bien passée – et le match de basket m'a clairement donné des frissons. Au final, je suis contente de l'avoir lu pour avoir pu entrer dans la tête de ces trois Amérindiens, mais je ne regrette pas de l'avoir terminé parce que j'ai encore en tête certaines images que j'aimerais bien oublier. Un bon indien est un indien mort peut être comparé à certains Stephen King, pas trop flippants, pas trop gore, mais quand même assez pour qu'on s'en souvienne longtemps…
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Un roman sombre, d'horreur. Une histoire puissante qui nous plonge dans un récit de vengeance, l'esprit d'un Caribou qui va reprendre forme pour venger l'arrachement de son enfant.

Au départ, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais peu à peu, lorsque l'horreur prend de plus en plus d'ampleur avec des scènes de carnage très gores, je me suis laissée captivée et je n'ai plus su lâcher l'ouvrage avant d'en avoir tourner la dernière page.

Des hommes, des chasseurs, que l'on va suivre alors qu'ils deviendront la proie. L'esprit du Caribou va venir jouer avec eux, va leur donner l'impression de folie. Une folie instiguée par la peur dont ils ne pourront sortir. Rien ni personne ne pourra se mettre en travers de cette terrible Vendetta.

Quatre amis d'enfance dont on ne pourra accepter les actes mais pour lesquels on développe tout de même une forme d'attachement. Parce qu'ils ont aussi des rêves, des amours.

Avec cette histoire c'est aussi la découverte de la culture amérindienne. Leurs croyances, leur façon de raconter des histoires. Mais aussi, c'est la mise en avant des injustices subies, du racisme et des discriminations. C'est la déchéance à travers l'alcoolisme, la toxicomanie.

Un roman captivant, puissant, dans une ambiance sombre, inquiétante et horrifiante.
Lien : https://mespassionsmesenvies..
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Quatre jeunes adultes Blackfeet ont enfreint les règles il y a dix ans, dans la réserve : ils ont abattu des caribous dont une femelle qui portait un petit, et dont la fin a glissé vers le massacre.
Dix ans plus tard, alors qu'ils ont chacun construit leur vie et qu'ils ne se sont jamais vraiment reparlé de l'épisode, cette femelle caribou revient les hanter l'un après l'autre.
Ce récit entre polar et surnaturel nous happe et nous entraîne jusqu'à la dernière page. le style est direct, on entre dans l'esprit des protagonistes et comme eux on passe son temps à se demander si une explication autre que le surnaturel existe…
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Ricky, Lewis, Gabriel, Cassidy. Quatre amis d'enfance, originaires de la tribu Blackfeet, ont massacré un troupeau de caribous lors d'une partie de chasse, sur le territoire des anciens où il leur était interdit de chasser. Parmi les animaux, une femelle enceinte qui a cherché à protéger son petit avant de finir par rendre l'âme. Dix ans plus tard, Lewis n'est toujours pas remis de cet acte qui l'a profondément marqué. Alors que Ricky est mort lors d'une rixe à la sortie d'un bar, il est persuadé que la femelle caribou est revenue pour se venger, et a pris l'apparence de sa collègue, puis de sa compagne. Il commet alors l'irréparable. Pendant ce temps, Gabes et Cassidy s'apprêtent à pratiquer un rituel de sudation avec le jeune fils d'un flic du coin. Rien ne va se passer comme prévu.

La femelle caribou victime de la sauvagerie des hommes revient assouvir sa soif de vengeance. Son apparition se fait progressivement, à travers les yeux de Lewis, qui semble victime d'hallucinations. En réparant une lampe défectueuse il aperçoit, à travers les pales du ventilateur, la silhouette de l'animal dessinée sur le sol. Ce n'est que le premier signe d'une présence qui devient évidente mais qu'il est le seul à voir. Cette première partie du récit semble montrer que Lewis est fou, et que seuls le remords et la culpabilité sont les véritables raisons du retour de ce fantôme dont il a gardé la peau dans son congélateur. Malgré quelques longueurs, le récit pose petit-à-petit les jalons d'une histoire qui glisse inexorablement vers le fantastique, et qui prendra toute sa mesure dans la partie suivante, avec une cérémonie traditionnelle qui va virer au cauchemar. A noter le très bon épisode du match de basket, et la course poursuite dans la neige qui le suit. Sur fond de légende indienne, avec un humour très noir et une dimension parfois très gore, ce roman traite de la situation des descendants des Blackfeet et des Crows, de la perte des traditions, de la question de l'identité indienne, et fait la part belle à la nature et aux caribous.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Une femme a tête de caribou vient chercher vengeance. Mais pourquoi ? Que s'est il passé il y a 10 lors de cette fameuse journée de chasse qui n'aurait pas dû avoir lieu.
Un polar qui joue avec l'horreur. Une belle réussite qui revient aussi sur les conditions de vie des natifs américains aujourd'hui.
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