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3,42

sur 118 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Une erreur s'est produite lors du téléchargement de mes facultés…
J'ai perdu toutes notions de réalité coupée entre rêve et prémonition, le cauchemar s'est incrusté dans mon esprit.
Au bout de 40 pages, j'ai arrêté de souffrir inutilement…
Pourtant tout y était : Amérindiens, romans policiers, roman noir… Je n'ai pas pu… à vous jouer…

Bonne lecture !
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J'aurai appris que le sauna chez les indiens est une hutte à sudation, pour moi « Un bon indien est un indien mort » aura été un roman à sudation, je me suis bien fait suer pour aller au bout.

Pourtant ce livre a reçu des critiques élogieuses des babéliotes et le prix Bram Stoker en 2020. La liste des autres lauréats aurait dû me faire comprendre qu'il appartient à une littérature qui n'est pas pour moi qui pense que le polar se doit d'être le genre le plus rationnel. Avec du fantastique à la Stephen King il manque à tous ses devoirs.

Quand on n'arrive pas à rentrer dans un roman, l'histoire défile inutilement et l'on voit tous les défauts. En l'occurrence le scénario tenant sur un timbre-poste Stephen Graham Jones doit faire du remplissage avec des scènes étirées jusqu'à la rupture. Aucun mouvement, aucune pensée d'un personnage n'est oublié, ça fera littéraire.
Entre de longues réparations de motos et de pick-up, l'auteur aurait pu travailler le contexte social, l'insertion des Indiens dans la société américaine est un sujet en soi. On apprendra juste que les blancs ne les aiment pas, particulièrement les flics, qu'ils vivent de petits boulots, boivent et se droguent, que de scoops !
Cerise sur le gâteau, des parties de basket en un contre un servent d'affrontements symboliques entre coupables et innocents, il n'y a rien de plus difficile à écrire que le sport en action, il faut que l'écrivain soit capable de lyrisme et donne une dimension épique aux gestes sportifs. Pas de chance pour du basket ça manque de hauteur.
Moralité : faire attention quand on choisit un livre primé, regarder les voisins au palmarès pour éviter une erreur fâcheuse.
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Que cette lecture fut laborieuse ! Chaque soir, en reprenant ce livre, puis en le refermant après m'être endormi dessus, je me suis demandé si je continuerais ou pas, pour me décider finalement à aller jusqu'au bout, en espérant être éclairé, ce qui est arrivé à la toute dernière page.
Cette histoire, pourtant très intrigante au départ, m'a semblé fort confuse et trop délirante pour être vraiment intéressante.
Je sors donc déçu de cette lecture et je ne lirai pas d'autre roman de cet auteur qui, apparemment, excelle dans le genre "légendes indiennes fantastiques et terrifiantes".
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Pourtant au départ ça sentait bon la jolie pepite littéraire, la bonne surprise de l 'année.
Prix Bram Stoker, excusez du peu, et recommandé par Stephen King himself.

Recommandé aussi par Télérama, j' aurais du me méfier un peu plus...

Et puis le "pitch" était aussi original qu 'inattendu :
Une femelle caribou en gestation abattue par quatre jeunes indiens lors d' une sanglante partie de chasse revient dix ans après pour se venger de ses bourreaux.

Ça sentait très bon mais des les premières pages j 'ai senti que ça sentait surtout le roman qui allait être très long.

Il y a des auteurs qui vous marquent tellement que vous êtes triste quand vous terminez leurs livres.
Et il y en a d' autres ou vous êtes heureux d 'en voir la fin et de pouvoir passer à autre chose.

Graham Jones fait partie de cette seconde catégorie.

Dans " un bon indien est un indien mort" il a quasiment tout raté.

Il a pris le parti de faire de ses personnages indiens des losers complètement déconnectés de leur pourtant si belle et si riche culture indienne.
Pourquoi pas et après tout c est l'auteur le patron.

Par contre la vie et le quotidien de ces indiens vivants dans des réserves, plus vraiment des indiens pas plus qu 'ils ne sont américains ne sont pas exploités.
Il y avait quelque chose à faire à ce niveau pour se sentir immergé dans cette histoire de vengeance et pour croire aux personnages.
C'est raté complet et nos indiens ont le charisme au niveau zéro et aucune épaisseur.

L 'écriture est ratée également. Les dialogues sont nuls et les descriptions parfois incompréhensibles. J'ai du souvent relire plusieurs fois certaines phrases pour arriver à saisir là où l' auteur voulait en venir.

Bien évidemment et pour que ce triste tableau soit complet il y a des longueurs qui sont non seulement interminables mais qui en plus n'apportent ABSOLUMENT rien à l'intrigue.

Vous saurez tout sur les dribbles au basket et la position des mains pour réussir un lancer franc puisque plusieurs paragraphes sont dédiés à ça.

L 'auteur nous fait partager son amour du basket au lieu de nous faire frissonner.
Pour un roman d' horreur avouez que marque mal.

Je me demande encore quels produits Graham Jones a mis dans son calumet mais il faut vraiment qu'il en mette moins.

Au niveau frisson bien évidemment c'est très léger.
Notre méchante femelle caribou est plutôt bien flippante au début mais, surdosage du calumet oblige, elle devient vite insipide elle aussi.

Bien évidemment la fin est complément ratée aussi et le final n 'à ni queue ni tête, contrairement aux caribous qui ont les bois devant, c'est facile pour savoir où est l' avant de l'arrière.

Si un bon indien est un indien mort, un bon auteur est un auteur qui sait maîtriser son récit du début à la fin ce qui n'est pas le cas de Graham Jones.

N'est pas Jim Harrison ou Stephen King qui veut...




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