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sur 120 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman sombre, d'horreur. Une histoire puissante qui nous plonge dans un récit de vengeance, l'esprit d'un Caribou qui va reprendre forme pour venger l'arrachement de son enfant.

Au départ, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais peu à peu, lorsque l'horreur prend de plus en plus d'ampleur avec des scènes de carnage très gores, je me suis laissée captivée et je n'ai plus su lâcher l'ouvrage avant d'en avoir tourner la dernière page.

Des hommes, des chasseurs, que l'on va suivre alors qu'ils deviendront la proie. L'esprit du Caribou va venir jouer avec eux, va leur donner l'impression de folie. Une folie instiguée par la peur dont ils ne pourront sortir. Rien ni personne ne pourra se mettre en travers de cette terrible Vendetta.

Quatre amis d'enfance dont on ne pourra accepter les actes mais pour lesquels on développe tout de même une forme d'attachement. Parce qu'ils ont aussi des rêves, des amours.

Avec cette histoire c'est aussi la découverte de la culture amérindienne. Leurs croyances, leur façon de raconter des histoires. Mais aussi, c'est la mise en avant des injustices subies, du racisme et des discriminations. C'est la déchéance à travers l'alcoolisme, la toxicomanie.

Un roman captivant, puissant, dans une ambiance sombre, inquiétante et horrifiante.
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Un bon indien est un indien mort, surtout quand il a massacré un troupeau entier de Caribou sur des terres interdites. Récompensé par de nombreux prix, ce roman nous entraine aux côtés de quatre amis amérindiens coupables de chasse interdite… et de la vengeance d'une mère caribou. Un roman d'horreur psychologique entre hallucinations, pulsions meurtrières, vengeance, culpabilité, amitiés, condition de vie des amérindiens etc.
Qu'il soit annoncé comme un roman d'horreur psychologique et qu'il se déroule dans un groupe d'amérindiens (avec peut-être l'utilisation de leurs mythes) m'a séduite. J'ai trouvé très intéressant le fait de côtoyer ces personnages, les difficultés qu'ils rencontrent parce qu'ils sont amérindiens (méfiance de la police, peu d'espoir pour l'avenir, alcoolisme etc.) et leur culture dans ce monde moderne.

Un « roman noir »
Je trouve ça toujours difficile de qualifier l'horreur dans un roman. Parfois ça semble évident car ils génèrent spontanément un sentiment de peur, d'angoisse ou de répulsion (la définition de l'horreur.) Mais à d'autres moments, selon les sensibilités sans doute, ce n'est pas aussi évident car ça devient très subjectif. C'est le cas avec ce roman que l'éditeur décrit comme un roman d'horreur psychologique et le classe en roman noir. Car il est sans doute à la frontière entre les deux.
Le roman noir est un sous-genre du policier qui s'intéresse moins à l'enquêteur et aux crimes qu'à la généalogie du crime. Les personnages sont mis en avant et le crime (son origine) sert de prétexte à une critique sociale (pour faire un résumé de la définition.) C'est le cas ici car tout commence par le crime de la femelle caribou et de son faon. Ce qui va générer une succession de violence et de morts. Et à travers toute cette histoire, nous découvrons les difficultés sociales rencontrées par les personnages du fait de leur identité.
En même temps, il y a une présence sans doute surnaturelle de cette femelle caribou morte il y a 10 ans, le danger qu'elle représente pour les personnages dont certains semblent plonger doucement dans la folie, la traque et le suspens etc. Tout ceci amène une tension palpable tout au long de la lecture, une angoisse qui le définit comme un roman d'horreur psychologique.

Un bon indien est un indien mort
Stephen Graham Jones est originaire de la tribu des Pikunis. C'est un Blackfeet, comme nos personnages. Comme dit plus haut il ne nous parle pas uniquement de fantôme qui vient se venger de ses assassins, mais aussi de la réalité sociale des amérindiens. Nous la découvrons à travers les personnages :
Lewis est content d'être parti de la réserve et de ne connaître ni l'alcoolisme, ni le diabète. Il est marié avec une blanche, il a un emploi de fonctionnaire, il est installé. C'est amené comme une sorte de réussite sociale, du moins d'une chance de survivre dans de meilleures conditions. Même si ses collègues l'appellent « chef » à cause de ses origines et que lorsque la police passe le voir ils ont dégainé leurs armes très facilement.
Gabe (Gabriel) est le seul à être père. Les personnages disent que l'eau est tellement polluée que ce n'est pas aberrant que les autres n'aient pas d'enfants. Séparé de la mère, il semble être logé par son père. La prison est un endroit où il est facile pour eux d'aller. Gabe n'a semble-t-il pas échappé à l'alcoolisme.
Cass (Cassidy) s'en sort bien depuis qu'il est en couple. Il vit dans une caravane avec ses chiens et ses chevaux et redécouvre les rites ancestraux (comme le rituel de sudation qui aide à purifier le corps et l'esprit.) le rapport au passé des amérindiens, à leur culture « d'origine », est encore vif et revient régulièrement en référence dans le livre.

Le conseil de la bibliothécaire : Je ne le conseillerai pas à des amateurs de romans d'horreur horrifique qui veulent avant tout frissonner et sursauter à chaque bruit. Mais ceux qui apprécient les romans noirs avec une dose de fantastique (comme le huis-clos “dix âmes, pas plus“), ceux qui abordent des thématiques sociales etc. essayez !
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Premier livre que j'ouvre de cet auteur, et c'est une jolie découverte.

L'écriture est surprenante : saccadée et incisive à la fois. Elle donne l'impression de se perdre dans les pensées des personnages.
C'est donc de l'intérieur que l'on vit, alternativement, la descente vers la folie, et la sauvagerie des hommes.
Les brefs changements de point de vue que l'on retrouvent dans la seconde partie du livre sont particulièrement efficaces pour insuffler tension et suspense.

Pas de meilleure critique pour ce livre que celle de l'autrice Tananarive Due : "It's so sharp, that it cuts" :)

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Ce roman est le second de Stephen Graham Jones à être traduit en français après "Galeux". L'auteur, membre de la tribu Blackfeet, est une des voix montantes de la littérature amérindienne dans les registres du roman d'horreur et du roman policier. "Un bon Indien est un Indien mort" nous met, dès ses premières pages, face au dilemme auquel de nombreux membres des Premières Nations doivent faire face : faut-il quitter les réserves marquées par le sceau de l'ennui, des drogues, de la violence pour les grandes villes américaines où le racisme constitue une agression quasi-permanente ? À propos de la réalité des réserves, qui sont aussi des bassins de renaissance de la culture amérindienne, Hatje Cantz Verlag a récemment dévoilé un très beau livre de photographies de Zen Lefort intitulé "Indian Land" !



La grande force du récit tient au fait que le lecteur comprend la peur qui s'insinue dans l'esprit de Ricky, Lewis, Cass et Gabe. Nous avons tous vécu des moments où un coup de vent se transforme en une main qui nous pousse dans le dos, des soirées où les ombres font apparaître d'étranges silhouettes, des nuits où les grincements du bois nous évoquent de manière inquiétante des bruits de pas. Mais alors que nous parvenons à dissiper nos peurs en les classant parmi les illusions que nourrissent nos lectures ou les films que nous regardons, les personnages basculent dans cette autre dimension où réalité et imagination ne font qu'un, une route directe vers la folie dans un roman que Stephen King a qualifié de "passionnant, littéraire, effrayant, immersif".

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Sacrée histoire !!
Ce livre m'a attrapé ....sur un présentoir à ma médiathèque , le titre m'a plu juste ça ....des fois je suis zinzin sur mes choix de lectures
Je ne connaissais pas l'auteur oh ben c'est pas grave la culture amérindienne me fascine alors je ne pouvais pas me tromper
Au début de l'histoire je ne comprenais pas trop le propos , certaines scènes ( chez Lewis ) sont insoutenables !!!!
Mais j'ai commencé à me sentir accrochée par ce récit , je voulais savoir
Cette histoire de caribou me surprenait
Les personnages m'ont beaucoup plu , ces quatre amis d'enfance et cette façon de raconter , cette poésie des premiers habitants .
Leur place de nos jours dans une Amérique qui se contrefout d'eux , qui les laisse pourrir
Vivre avec ce passé si lourd , continuer à être Indien , continuer ou pas les pratiques d'autrefois ( la hutte de sudation ) , croire aux histoires des anciens , les perpétrer
Croire aux fantômes à la manière indienne c'est croire en la vie
Derrière ce récit gore et horrifique se cache beaucoup plus
C'est bien ça qui me fascine
Les Indiens d'Amérique , peuple spolié , parqué , laissé à crever
Alors Messieurs Dames les Amérindiens je suis très friande de vos livres , de vos parcours de vie , de votre pugnacité , de vos âmes si poétiques et touchantes
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Etrange titre que celui du nouveau roman de Stephen Graham Jones. Un bon indien est un indien mort, titre emprunté à une citation du général de l'armée Philip Sheridan (1831-1888). Etrange histoire que celle livrée par Stephen Graham Jones. L'auteur est Amérindien originaire de la tribu de Pikunis. Et l'histoire d'Un bon indien est un indien mort est un roman glaçant et horrifique. Plus franchement ce que je lis, mais bon pourquoi pas, j'aime les livres parlant des Amérindiens.

Le roman s'ouvre sur le décès de Ricky, tué lors d'une dispute devant un bar. Avant de mourir, il aperçoit un troupeau d'élans. En ville. Il faisait partie d'un groupe de quatre amis issus de la même réserve. Ricky, Lewis, Gabriel et Cassidy ont massacré un groupe de caribous sur une terre sacrée. Parmi eux, une jeune femelle enceinte dont le regard hante Lewis, qui a dû l'achever. Un carnage qui n'a servi à rien car le garde-chasse qui les contraint à abandonner les bêtes mortes. Dix ans plus tard, Lewis perd pied. Il commence à voir des choses étranges sur le tapis de son salon, des bruits de sabots dans l'escalier. Il sait qu'une femme caribou lui veut du mal. Et qu'elle s'en prendra ensuite à ses amis. Si lui voit le danger arriver et comprend comment cela va finir pour eux, ça ne sera pas la même chose pour ses amis.

La tension s'installe tranquillement si bien que lorsque le premier truc sanglant et dégueu est arrivé, j'ai compris que j'étais hyper angoissée. Et que ce n'était que le début. La femme caribou est décidée à se venger de la mort du troupeau, de la femelle et de son bébé. Car lorsqu'une bête est tuée, tout d'elle doit être utilisée. Avoir abandonné les animaux abattus sur une terre sacrée a déclenché leur arrêt de mort à tous. La femme caribou va y veiller.

On sent un peu la misère et l'alcool dans ce roman et l'odeur de pisse. Lewis s'en sort mieux que les autres. Mais le fait d'avoir quitté la réserve, trouvé un boulot et vivre avec une femme blanche ne l'empêche pas de s'accrocher à la réserve et à ses croyances. Pour les autres, rien de très enviable. Des bières, des séparations, des enfants qu'ils ne peuvent plus voir. Pas génial. Mais finalement, c'est quand même mieux que lorsqu'arrive l'heure de rencontrer la mort.

Il y a quelques scènes bien gore – mon imagination fertile s'en serait bien passée – et le match de basket m'a clairement donné des frissons. Au final, je suis contente de l'avoir lu pour avoir pu entrer dans la tête de ces trois Amérindiens, mais je ne regrette pas de l'avoir terminé parce que j'ai encore en tête certaines images que j'aimerais bien oublier. Un bon indien est un indien mort peut être comparé à certains Stephen King, pas trop flippants, pas trop gore, mais quand même assez pour qu'on s'en souvienne longtemps…
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Un véritable récit d'horreur immémoriale inscrit au coeur d'une crise contemporaine d'identité amérindienne. Un formidable tour de force.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2023/02/18/note-de-lecture-un-bon-indien-est-un-indien-mort-stephen-graham-jones/

« Un Indien tué lors d'une dispute devant un bar » : sous ce titre de fait divers quelconque ou presque (à propos duquel néanmoins la voix off de la narration nous prévient tout de suite : « C'est une façon de voir les choses »), c'est de la mort de l'un des membres d'un quatuor d'amis d'enfance qu'il s'agit. Nés sur la réserve amérindienne des Blackfeet, au Montana, Ricky, Gabe, Lewis et Cassidy y ont fait les quatre cents coups dans leur enfance et leur adolescence. Jusqu'à ce que, la vingtaine arrivée, et après un triste événement qu'ils appellent encore entre eux le « Thanksgiving Classic », deux d'entre eux quittent séparément la Réserve pour tenter leur chance dans le monde des Blancs.

Dix ans plus tard, Ricky est mort, et Lewis, marié à une Blanche et installé au Dakota du Nord, où il exerce le métier de postier, commence à « voir des choses ». Dans les pales d'un ventilateur de plafond capricieux, alors qu'il tente de réparer un éclairage défaillant, il lui semble discerner quelque chose d'impensable, qui aurait à voir avec ce fameux « Thanksgiving Classic », dix ans plus tôt : s'étant alors introduits en douce sur le terrain réservé aux Anciens pour y traquer une harde de wapitis, ils avaient enfreint à la fois la loi des Blancs et celle des Amérindiens, aggravant leur cas vis-à-vis de leurs propres tabous ancestraux en tuant une femelle enceinte. Une sombre et improbable vengeance surnaturelle serait-elle donc en route à présent ?

Maître de l'horreur littéraire (et cinématographique), dont il maîtrise tous les ressorts et tous les « classiques », qu'il sait perpétuellement réinventer et démarquer, Stephen Graham Jones réussit un véritable tour de force avec ce vingtième roman (jusqu'alors le seul traduit en français, son dix-septième, « Galeux », tordait l'imaginaire habituel du loup-garou pour nous offrir un insensé road novel de l'Amérique des marges sociales, était déjà un bouleversant ravissement), publié en 2020, traduit en français en 2022 par Jean Esch chez Rivages.

En inversant au long cours la relation chasseur / chassé, en instillant d'abord le doute quant au surnaturel (avant que la coïncidence et l'hallucination ne se portent vers un point de bascule), en utilisant une grammaire narrative méticuleuse (ses passages de la 3ème personne à la 2ème personne, pour émuler le « regard du tueur » cinématographique de Jason (Voorhees), dans les « Vendredi 13 », de Michael (Myers), dans les « Halloween », ou de Freddy, dans la série éponyme, sont subtilement glaçants), Stephen Graham Jones réussit, comme à son habitude désormais, à proposer un commentaire social aussi discret et subtil que pertinent et acéré, au coeur de son récit d'horreur. Si pour la société nord-américaine contemporaine, un bon indien n'est peut-être pas tant un indien mort (le titre américain d'origine préservait un peu d'ambiguïté, là où le titre français, en menant jusqu'au bout la phrase attribuée à un célèbre général états-unien, referme la porte interprétative) qu'un indien ayant accepté d'être un fantôme, figé dans les films de John Ford et de John Wayne, prié de ne pas rappeler la mémoire du génocide perpétré, « Un bon Indien est un Indien mort » rappelle avec un éclat bien particulier la réalité politique d'une intégration en forme d'effacement volontariste, et d'une identité culturelle en crise perpétuelle et fatalement entretenue par le silence – rejoignant par un chemin fort inattendu, encore, le travail effectué par un Tony Hillerman, jadis, à propos de la nation Navajo.

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Très honnêtement, j'avais dans l'idée de lire ce livre comme un bon roman noir, catégorie que j'affectionne et bien celui-ci : oui mais pas que !
@CatF (qui est pour moi une source fiable de recommandations littéraires car nous avons généralement les mêmes goûts) m'alertait du caractère fantastique du roman.
Ayant pris en compte cette dimension, je me suis lancée dans cette lecture qui m'intriguait. le cadre fantomatique ne m'a pas dérangé au début. Toutefois, il arrive un moment où le roman bascule dans de la SF ? du fantastique ? de l'horreur ? Je ne peux y répondre n'étant pas amatrice du genre.
Il y a eu tout de même des passages intéressants et l'auteur a une belle plume mais je préfère rester dans mes sentiers battus du classico-classique roman noir américain, car un caribou vengeur, j'avoue avoir été un peu dépassée.
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Ricky, Lewis, Gabriel, Cassidy. Quatre amis d'enfance, originaires de la tribu Blackfeet, ont massacré un troupeau de caribous lors d'une partie de chasse, sur le territoire des anciens où il leur était interdit de chasser. Parmi les animaux, une femelle enceinte qui a cherché à protéger son petit avant de finir par rendre l'âme. Dix ans plus tard, Lewis n'est toujours pas remis de cet acte qui l'a profondément marqué. Alors que Ricky est mort lors d'une rixe à la sortie d'un bar, il est persuadé que la femelle caribou est revenue pour se venger, et a pris l'apparence de sa collègue, puis de sa compagne. Il commet alors l'irréparable. Pendant ce temps, Gabes et Cassidy s'apprêtent à pratiquer un rituel de sudation avec le jeune fils d'un flic du coin. Rien ne va se passer comme prévu.

La femelle caribou victime de la sauvagerie des hommes revient assouvir sa soif de vengeance. Son apparition se fait progressivement, à travers les yeux de Lewis, qui semble victime d'hallucinations. En réparant une lampe défectueuse il aperçoit, à travers les pales du ventilateur, la silhouette de l'animal dessinée sur le sol. Ce n'est que le premier signe d'une présence qui devient évidente mais qu'il est le seul à voir. Cette première partie du récit semble montrer que Lewis est fou, et que seuls le remords et la culpabilité sont les véritables raisons du retour de ce fantôme dont il a gardé la peau dans son congélateur. Malgré quelques longueurs, le récit pose petit-à-petit les jalons d'une histoire qui glisse inexorablement vers le fantastique, et qui prendra toute sa mesure dans la partie suivante, avec une cérémonie traditionnelle qui va virer au cauchemar. A noter le très bon épisode du match de basket, et la course poursuite dans la neige qui le suit. Sur fond de légende indienne, avec un humour très noir et une dimension parfois très gore, ce roman traite de la situation des descendants des Blackfeet et des Crows, de la perte des traditions, de la question de l'identité indienne, et fait la part belle à la nature et aux caribous.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Une femme a tête de caribou vient chercher vengeance. Mais pourquoi ? Que s'est il passé il y a 10 lors de cette fameuse journée de chasse qui n'aurait pas dû avoir lieu.
Un polar qui joue avec l'horreur. Une belle réussite qui revient aussi sur les conditions de vie des natifs américains aujourd'hui.
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