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3,9

sur 504 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alerte ! Alerte ! Alerte ! J'ai eu un véritable et immense coup de coeur pour ce livre !

Première raison, j'ai trouvé son histoire assez inattendue et très captivante ! Ce qui m'a également tenu en haleine durant plus de huit cent pages – oui oui c'est un beau pavé ! – c'est l'aventure et le suspens qui ne faiblissent pas tout au long de l'histoire !

Autre argument de choc, les personnages. Ils sont terriblement drôles et surtout très attachants ! Pour ma part, j'ai beaucoup aimé Mat et ses innombrables bêtises/maladresses ; mais également la figure chevaleresque de Lan – je ne peux pas vous en dire plus ! – et enfin le charme de Dame Moiraine qui, si elle est parfois très autoritaire, sait aussi se montrer maternelle mais pas douce pour autant !

Côté intrigue, on est servis ! Voici un ouvrage qui met en avant la fougue de la jeunesse et qui nous montre qu'elle peut triompher dans un monde où les conflits politiques sont incessants et où se trame une menace qui pourrait bien réduire le monde à néant…

La magie de Robert Jordan réside dans le fait qu'il a su créer un univers à cheval entre le Seigneur des Anneaux, Warhammer et Game of Thrones ; son univers n'est pas une pâle copie de ce que les maîtres de la fantasy ont déjà fait mais un savant mélange de ces univers et ça donne un cocktail explosif !

Pour ma part, j'ai vraiment hâte de commencer le second tome – j'espère le trouver en grand format car pour le moment je fais chou blanc… Et je vous incite grandement à entrer dans cet univers, vous verrez, vous ne pourrez plus lâcher le livre !

Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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Grâce à Bragelonne et à l'édition spéciale fantasy de Masse Critique, j'ai reçu le livre numéro un sur ma liste de Noël, vous n'auriez pas pu me faire plus beau cadeau !

J'ai hésité avant de me lancer dans le cycle de la Roue du Temps, sachant que je me lançais dans une trèèèèèèès longue série de romans... Je me suis dit que si c'était bien, peu importe qu'il y ait autant de tomes ! Et grâce à vous, j'ai pu m'en faire une idée... Et j'ai été convaincue !

Le monde créé par Jordan est très, très complet, et si certains peuvent être rebutés par les longs paragraphes de description, je les trouve au contraire passionnants. Je suis ravie que ce premier tome soit aussi long, afin qu'on puisse s'imprégner de l'ambiance particulière du roman. Si on s'engage sur une bonne quinzaine de tomes, autant apprendre à connaître les lieux avant de se lancer !

Les personnages sont tous extrêmement fouillés, et j'ai apprécié le fait que les trois jeunes héros soient parfois effrayés et prêts à fuir. Il est parfois lassant de lire sur des personnages parfaits en tout point, qui deviennent de super soldats alors que la veille ils n'étaient que de simples fermiers. Ce n'est pas le cas pour Rand, Perrin et Mat. Au début, ils sont souvent dépassés par les évènements, attendent qu'on leur dise quoi faire etc etc... Ils ne manquent pas de courage, mais ils réagissent de façon normale. Celle qu'on attendrait de jeunes hommes de leur age. Ce sont trois personnages très prometteurs.

Même si le récit est à la troisième personne, on suit principalement le personnage de Rand, ainsi que Perrin un court moment où ce dernier est séparé des autres. On en apprend beaucoup sur le caractère de ces deux garçons, et on ne peut que les trouver attachants. J'ai un peu regretté que Mat n'ait pas suivi le même traitement, il est ainsi moins mis en avant que les autres.

Je ne vais pas m'attarder sur le reste des personnages qui sont tout aussi intéressants, et sur lesquels on a très envie d'en savoir plus. Il vaut mieux les découvrir au fur et à mesure du récit.

Il est difficile de faire une critique de ce roman, parce qu'il se passe à la fois beaucoup et peu de choses. On a l'impression d'être au coeur d'une course poursuite, tenu en haleine tout au long du récit, mais on reprend son souffle quelque fois, lorsqu'un personnage secondaire explique aux héros quelque chose, sur de longues lignes passionnantes. J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'histoire et la géographie du monde de la Roue du Temps à travers différents personnages rencontrés par ci par là, chacun ayant une façon différente de raconter. Je n'ai trouvé aucune longueur au récit, chaque moment, chaque chapitre s'imbriquant parfaitement avec le suivant.

Je n'ai pas envie de trop en révéler sur l'histoire en elle même, parce que chaque détail, chaque découverte est un plaisir. Et pour finir... Je pense que c'est un livre à lire. Il est très bien écrit et se lit vite malgré sa taille, parce qu'il est passionnant. J'ai l'habitude de lire plusieurs romans en même temps, mais une fois lancée dans la Roue du Temps, je ne l'ai pas lâché !

Pour Noël j'ai commandé avec espoir les 3 tomes suivants sortis chez Bragelonne, ainsi que la préquelle... Histoire de dire que le roman m'a convaincue. Je suis donc ravie d'avoir été sélectionnée par Babelio, et je vous en remercie une nouvelle fois !
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Dans le monde de la fantasy, il y a deux sagas qui sont incontestablement des classiques : le Seigneur des Anneaux de Tolkien, qui est la base incontournable de tous les autres livres de fantasy, et puis maintenant le Trone de Fer de Martin, qui réinvente la fantasy . Il y a bien sûr les autres, Elric et son héros tourmenté, la Belgariade, les Chronique de Kondor...
Et puis entre les deux sagas cités plus haut, il y en a une au milieu qui est héritière de la première mais qui en même temps annonce la seconde, une saga légendaire qui a cimenté la fantasy et qui fait partie des incontournable tant par son univers et son histoire à priori classique qui chamboule tous les règles. Je veux parler de la Roue du Temps, la série littéraire de Robert Jordan qui sera prochainement adapté en série télévisé par Sony ( si si, et on peut espérer que le résultat en sera bon). Une légendaire épopée de quatorze tomes qui est d'une richesse et d'une complexité magistrale et souvent considérée comme le successeur de Tolkien à juste titre. Mais ne tardons pas trop et passons à la critique de l'Oeil du Monde !
Alors l'histoire : dans le village des Deux Rivières, se tient une fête joyeuse où participent trois garçons, tous amis d'enfance : Rand, un humble berger rouquin, Mat, un facétieux jongleur malin et séducteur et Perrin, un grand costaud considéré comme un esprit lent. Seulement voilà : un étrange cavalier noir les aurait suivis... et un trio d'étranges personnages arrive dans le village. Moiraine, une curieuse jeune femme, un guerrier et un trouvère. le soir, le village est attaqué par les Trollocs, des monstres abominables qui sont des hybride d'homme et de bêtes. Les trois amis parviennent à repousser les monstres, avec les étrangers. Moiraine, qui se révèle être une Aes Sedai, une sorte de super magicienne, leur confie qu'ils seraient poursuivis par le Ténébreux (le grand méchant sorcier emprisonné depuis longtemps mais dont l'aura règne encore sur le monde) et qu'ils joueraient un rôle important dans la Roue du Temps. Ils doivent alors partir de leur village natale. Et ce sera le début d'aventures et de mésaventures palpitants et dangereux...
Un village paisible qui voit l'apparition du Mal venir à leurs portes, des héros promis à un grand destin et jeté dans le monde, des créatures hideuses, de la magie... ça vous rappelle rien ? Eh oui, c'est fortement inspiré de la Communauté de l'Anneau de Tolkien. le début de l'histoire est en effet basique. Les personnages sont stéréotypés et on a plein de clichés de la fantasy compilé : le protagoniste principal qui doit jouer le héros sur qui le monde repose, les amis un peu blagueur où soigneux (en plus, avec Perrin, j'ai pensé Pippin...), des abominations qui n'ont rien à envier aux Orcs, un peu de mégamonstre noir et ténébreux par ci par là, un grand méchant lugubre (qui se nomme souvent le Ténébreux en plus) une magicienne qui débarque et leur prédit tout l'histoire en terme voilé, un voyage épique où ils vont passer leurs temps à découvrir d'autres pays et fuir les suppôts du Mal avec un peu d'objet magique par ci et par là et o tiens une prophétie compliqué, et va-y qu'on voit du pays et des rois qui sont paisibles où très vilains avec des conseillers magiques... bref du vu et du revu de la fantasy.
Eh ben tout cela, à partir des cent cinquante pages, tous ces clichés sont balayés d'un coup de vent ! Par le sang et le cendre ! En effet, Jordan surprend le lecteur en revisitant ces clichés par sa patte !
Déjà, les personnages eux-mêmes dépassent leur simple statue stéréotypé. Rand, le héros qui doit sauver le monde, est un être qui s'interroge constamment sur lui, qui doute de lui, qui se sait vulnérable et qui se demande s'il vaut mieux suivre son destin plutôt qu'un autre, ce qui casse l'image du héros parfait et qui ne doute jamais. Mat, l'humoristique compagnon gaffeur et séducteur est bien conscient de la dangerosité de leur chemin et qui de temps en temps est sérieux et prudent. Perrin (mon préféré des trois !) est plus qu'un esprit lent, c'est quelqu'un de très intelligent qui sait utiliser les armes et le plus mature. Moiraine, la mentor, est une femme dont on ne sait si elle est gentille où méchante, et qui cache de grands secrets. Egwene est loin d'être la simple "copine" du héros et a de la personnalité, bref vous avez compris ? Ils sont tous très complexes et leurs motivations sont ambivalentes. Certains sont amusants, d'autres vous feront de la peine et d'autres... sont effroyables !
Que dire des antagonistes ? Ils sont... géniaux ! Si le grand méchant de service est simple, il est terrifiant (argh, les flammes dans les yeux ! et s'il hante vos rêves, je vous dis bonne chance pour vous en sortir...), ses sbires sont... effrayants. Les Trollocs sont des êtres redoutables, les Suppots du Ténébreux vous rend paranoïaque car étant des gens comme vous et moi mais ceux qui gagnent le palme des monstres les plus atroces sont les Myrdraals ! Je crois que jamais des monstres de la fantasy m'ont hanté mon sommeil avec leur apparence simple mais qui suffit à paralyser les plus téméraires ! Comme les personnages, chaque fois qu'ils apparaissent, je tremblais et priais qu'ils ne me regardent pas... cauchemardesques, ils sont la menace constante dans la Roue du Temps et vous en serez marqué...
Une chose que j'ai beaucoup aimé dans ce premier tome, c'est de voir que le manichéisme, certes très présent dans l'univers de la Roue du Temps (les gentils contre le Ténébreux) est bien écorné : les gentils sont divisés entre eux, luttant plus pour leur intérêts que pour l'intérêt général, se chamaillent et se font la guerre constamment, plus désunis que les méchants qui sont plus consistants et plus solidaires. Et pour ne rien arranger, on a un ordre fanatique qui ferait passer l'Inquisition pour une association caritative et qui suspecte tout allié d'être un Suppot du Ténébreux... le Bien est en effet bien moins solide et coupé de toute part contrairement au Mal qui est plus fort que jamais (comment ça, ça peut s'appliquer à notre monde aujourd'hui?)
Par contre, la qualité principale et qui peut se transformer en défaut est la richesse de ce monde. En effet, il faut s'y accrocher parce qu'on voyage beaucoup, qu'on croise beaucoup de gens avec de nombreux noms, des peuples et des villes aussi diverses et variés. Un exemple : les Zingaros, un peuple de gens du voyage qui ont une philosophie pacifiste, ont des vêtements colorés et ne vivent que pour la danse et la chanson mais qui sont mal vus par les populations locales... ils ne vous rappellent pas les Tziganes ? On tient là un message de Jordan : la tolérance et le respect des autres, qui est malmené dans le monde de la Roue du Temps, émaillé de suspicion et de jugement de toute part. Avec les Zingaros, c'est la tolérance envers les peuples "différents" qui y est prôné mais aussi envers toute culture et toute personne. Un autre message est qu'il faut rester unie face au Mal, car on dit bien que diviser pour mieux régner (mais vu comment est le monde de la saga, c'est bien mal parti).
Le seul problème comme je l'ai dit avant, c'est qu'on peut être complètement perdu et perdre le fil de l'histoire, si bien qu'on peut y décrocher. Moi-même, j'ai faillis abandonner, c'est peu dire. En plus, le glossaire présent à la fin du livre est un allié plus qu'indispensable pour comprendre chaque terme et nom du roman, même si ça peut être fatiguant de le consulter toutes les cinq pages... Et je ne parle de certaines longueurs...
Et le style de Jordan est... magnifique. Fluide, coulant, avec des phrases lourdes de sens mais si vous êtes allergique aux descriptions, fuyez pauvres fous parce qu'il y en a beaucoup, par la Lumière !
De plus, du livre sort une vision originale du fonctionnement du monde : tout n'est que la trame de la Toile du Destin, qui se dévie au fil des Ages, montrant que si les vies et actions sont fixés, on peut les changer...
Bref, je peut m'éterniser encore sur ce premier tome mais il faut que j'abrège la critique. En conclusion, malgré quelques petits défauts, le livre est un splendide roman de fantasy original malgré un départ classique et qui mérite qu'on s'y plonge malgré la peur que peut inspirer ses tonnes de pages et son monde très riche. Que vous soyez néophyte où un aguerri de la fantasy, lisez-le ! Mais n'oubliez pas : que la Lumière vous accompagne contre le Ténébreux...
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C'est en relisant cette oeuvre qu'on s'aperçoit du génie de l'auteur, comment chaque détail, des vision incompréhensible de Min aux réflexions "sans suite" d'autres personnages trouveront leurs échos plus tard.

Et même sans cela, dès la première lecture, le style fluide, l'histoire passionnante, l'univers complexe et fouillé et les pointes d'humour qui viennent égayer un récit parfois sombre ont tôt fait de conquérir notre coeur.

Cette relecture c'est faite en anglais, et j'en profite pour signaler que si un niveau relativement solide est exigé, nul besoin d'être agrégé en anglais pour pouvoir suivre, et les premières difficultés franchies, la lecture est aisée.
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1er tome d'une sage qui semble vraiment haletante et intéressante ! Plus compréhensible que "Game of Thrones" et plus accessible que "Le seigneur des anneaux", le livre possède toutes les caractéristiques du genre. Nous y trouvons l'aventure, le récit initiatique, les personnes représentant la sagesse et l'expérience, les personnages maléfiques et une dose de fantastique.
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Deux-Rivières est un petit village tranquille malgré la menace des bêtes sauvages qui s'est aggravé avec l'hiver qui s'éternise. Rand et son père livrent à l'auberge de quoi célébrer dignement la Nuit de l'Hiver le lendemain. Avec ses deux meilleurs amis, Mat et Perrin, ils observent, fascinés, les trois inconnus arrivés au village: un trouvère, Moirain, une femme noble, Moiraine et son impressionnant compagnon, Lan. Lorsque des Trollocs attaquent leur village, Moirane emmène les amis loin des Deux-Rivières pour les protéger de ces monstres et accomplir leur destin.

Comme vous pouvez le constater, cette histoire nous propose une quête « traditionnelle ». Un héros qui ne s'attend pas à l'être est entrainé dans une histoire bien plus grande que lui avec ses compagnons. C'est classique de la fantasy comme je les aime quand c'est bien fait. Est-ce le cas?

J'ai trouvé les personnages bien construits. Ils se développent peu à peu et ont chacun un caractère bien défini, sans pour autant tomber dans le cliché. de plus, la place des femmes dans la société est vraiment sympa. C'est toujours une société à relents patriarcal, mais les femmes ont vraiment du pouvoir et il y a des nombreux endroits où elles peuvent s'extirper des schémas « traditionnels ». Ainsi, quand Rand essait en permanence de protéger Egwene, il se fait envoyer bouler: premièrement car la personne la plus puissante de l'équipe n'est absolument pas lui, mais Moirane et deuxièmement car la jeune femme n'a pas besoin de lui pour se défendre.

J'ai beaucoup aimé le principe des Aes Sedai, les adeptes de la magie et de la force complémentaire féminine/masculine de cette pratique. le pendant masculin des magiciennes est inexistant car les hommes possédant ce pouvoir deviennent fous, corrompus pour des raisons que l'on découvre au fur et à mesure. Même si ce n'est pas neuf, c'est bien amené dans l'histoire, sans pour autant essentialiser les genres comme ayant à tout pris besoin l'un de l'autre.

L'idée de la roue du temps m'a également vraiment séduite: des cycles qui se répètent à l'infini avec quelques variations qui finissent par diverger totalement du schéma originel avec le temps.

Les péripéties sont entraînantes malgré quelques longueurs vers la moitié du récit, comme dans beaucoup de « high fantasy ». Je me suis totalement prise dans l'histoire et même les histoires d'amour ne m'ont pas agacées. de plus, j'ai trouvé le combat final vraiment épique. Je l'ai même relu deux fois pour être sure de bien retenir les détails et les informations qui nous sont données. La fin est intrigante et donne vraiment envie de découvrir la suite, tout en donnant une conclusion satisfaisante au tome.

J'ai vraiment apprécié ce premier tome et je compte continuer cette série tant qu'elle me plaît (car il y a beaucoup de tome^^). Je recommande cette découverte aux amateurs de fantasy avec quête impossible, magie et prophétie!
Lien : https://lirelafolie.wordpres..
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Après ma lecture de la préquelle "Nouveau Printemps", me voici comme convenu à relire ce premier tome, dans sa toute nouvelle traduction, des années et des années plus tard.

Je me suis amusée à retrouver de mémoire les anciens termes qui ont bercé mon adolescence, et honnêtement, même si j'ai été habituée aux autres noms, je trouve que ces traductions sont bien mieux trouvées (on voit bien qu'elles collent mieux avec la version d'origine). Avec quelques petites exceptions personnelles, mais trois fois rien (j'aime mieux le terme "Réprouvé" à "Rejeté" par exemple, ou bien "Lige" à "Champion", ou encore "Ménestrel" à "Trouvère"). Mais passons !

Quel plaisir de retrouver Rand, Perrin et Mat aussi naïfs, jeunes, et peureux. Quelle innocence ! Je me rappelle lors de ma première lecture que j'ai boudé les chapitres où Rand n'était pas le narrateur. Et bien, même si bien sûr Rand est toujours mon petit préféré, j'apprécie vraiment les autres personnages, qui apportent beaucoup à l'univers et à la compréhension des intrigues.

Alors c'est vrai, je peux comprendre que certains trouvent que le rythme est lent et qu'il ne se passe pas grand-chose. Mais... quel bonheur justement ! Et en fin de compte, il s'y passe, des choses (et pas qu'à la fin !) : ce premier tome décrit pas moins d'une quinzaine de lieux, introduit trois narrateurs (aller, on peut presque dire quatre avec le prologue), et au moins 27 personnages plus ou moins importants.

La similitude des débuts entre le Seigneur des Anneaux de Tolkien et La Roue du Temps m'a fait sourire : nous avons notre Comté, notre Gollum, nos Nazguls qui poursuivent nos jeunots, notre Mage à la rescousse, un groupe hétéroclite qui se forme, les Ténèbres contre la Lumière... La formule marche, et j'en redemande.

Petit mot de la fin, heureusement que foudroyer du regard ne tue pas, autrement, nous aurions un unique tome de deux chapitres, faute de personnages encore debout (et je suis généreuse sur le nombre de chapitre).
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J'ai regardé la série Amazon que j'ai appréciée et donc je voulais commencer la saga. Ce premier tome est vraiment très prenant, je voulais toujours savoir la suite. Je trouve que ce n'est encore qu'une brève incursion dans l'univers, on ne saisit que très peu les enjeux et les caractères des personnages. S'il devait manquer quelque chose ça serait ça. Mais j'ai vraiment hâte de lire la suite qui sera encore meilleure je pense.
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Je te le dis tout de suite, ami lecteur, la saga de la roue du temps est un classique de la high fantasy. Robert Jordan reprend les codes vus et revus des gentils paysans habitant un trou paumé qui vont devoir partir à l'aventure et se découvrir des destins exceptionnels. Pourtant il arrive à s'approprier ces clichés et à en faire un récit prenant dès les premières pages. Si quelques longueurs descriptives lui ont souvent été reprochées j'ai, pour ma part, adoré me plonger dans cet univers riche et à aucun moment je ne me suis ennuyée. L'écriture de Jordan est fluide, plaisante et tous les détails qu'il nous donne nous permettent de visualiser chaque cité et les différentes architectures qui les caractérisent sans pour autant alourdir le récit. Je préviens par contre qu'il faut quand même s'accrocher un peu avant d'assimiler tous les âges qui se succèdent, tissés par la roue du temps et l'éventail de personnages présentés par l'auteur.

Ce qui fait également la force de Robert Jordan, c'est la caractérisation de ses personnages. Rand et ses amis Mat, Perrin, Nynaeve et Egwene sont attachants et j'ai aimé voir leur évolution tout au long de ce premier tome. Moraine l'Aes Sedai -qui s'apparente à une magicienne- et son mystérieux champion Lan m'ont également beaucoup plu et j'ai hâte d'en savoir plus sur leur relation. Contrairement à nombre de récit de fantasy où les héros sont hyper badass dès le début, ici les protagonistes sont dépassés par tout ce qui leur arrive, rendant leurs actions cohérentes et nous permettant de mieux nous identifier.

L'oeil du monde est un prélude à une fresque prometteuse et je n'ai qu'une hâte : découvrir très vite la suite.
Note : 18/20
Lien : http://altervorace.canalblog..
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Premier tome (dans l'édition Bragelonne ) de la saga « La Roue du temps ». J'aime beaucoup celle-ci nonobstant l'inachèvement de sa traduction en français..Je commence à douter de la lire de mon vivant ! Ce premier tome nous permet de faire la connaissance des personnages-pivots de l'histoire : le trio masculin Rand, Perrin et Mat et le duo féminin Egwene et Nynaeve. Sans compter les second rôles (Moiraine,Lan, Tom, Padan Fain,Elaida, Elayne …) et le fourmillement des figurants.L'arrière plan géographique , historique , ethnologique , mythologique est esquissé. Les personnages sont emportés contre leur gré dans une poursuite et une quête dont les buts ne leur apparaissent pas clairement. de l'action soutenue mais aussi des dialogues entre les personnages qui permettent de les mieux connaître (avec l'humour et la tension permanente homme-femmes qui est un peu la marque de fabrique de Jordan) . Un point tout de même me chiffonne , c'est la capacité de Rand (à peine conscient de sa nature et de ses pouvoirs ) à éliminer trois des Réprouvés (Aginor ,Balthamel et Baal'zamon) .sensés être des magiciens surpuissants .
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