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3,9

sur 504 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Monument de la fantasy, cette saga, entamée il y maintenant 25 ans, vient à peine d'être terminée, d'après les notes de Robert Jordan, décédé en 2007 avant d'avoir pu achever son oeuvre. Les derniers tomes n'ont d'ailleurs pas encore été traduits en français, il faudra patienter !

La série commence de manière tout à fait classique pour un cycle de fantasy. Dans un village paisible d'un monde imaginaire, trois jeunes gens se sentent examinés par d'effrayantes créatures... Arrivent de curieux visiteurs - une magicienne et son champion, un trouvère et un colporteur - juste avant que le village ne subisse l'attaque de monstres qu'on croyait ne plus exister. Il se révèle que les jeunes gens sont poursuivis par des créatures maléfiques, en raison d'une prédestination. Et les voilà partis à l'aventure sur les routes...

L'originalité du roman se situe plutôt du côté de l'ampleur de la saga, apparent dès les premiers chapitres. L'auteur prend le temps d'installer ses personnages, d'ouvrir des pistes dont on sent qu'elles deviendront importantes bien plus tard. Les personnages principaux sont nombreux et fouillés : pas moins de trois garçons et d'une (puis deux) jeunes filles, tous marqués par le destin, auquel se joignent au fil des pages d'autres héros qui semblent devoir les accompagner longtemps...Chaque personnage apportant son histoire, et souvent une "culture" différente, l'univers en prend une épaisseur singulière, sans que l'intrigue ne soit jamais alourdie par des descriptions ou considérations historiques. Des qualités qui m'ont ravie et qui enthousiasmeront sans aucun doute les lecteurs qui aiment s'immerger dans une longue histoire.



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Je voulais me lancer depuis longtemps dans ce pilier de la fantasy des années 90. Mais il est vrai que tout lecteur aguerri, en particulier doté d'une PAL abondante, aurait une appréhension à se lancer dans cette saga de plus de 10 tomes. L'oeil du monde de Robert Jordan est de plus un pavé de belle taille avec ses plus de 1000 pages (1024 plus exactement, j'ai l'intégrale publiée chez France Loisirs). Alors, qu'en ai-je pensé ?

Alors oui, on fait clairement face à de la fantasy très classique aux premiers abords. A un tel point qu'on pourrait faire un bingo des clichés. Une histoire d'élus qui concerne des jeunes villageois apparemment sans histoire ? Oui, nous avons cela. Un méchant si méchant et mystérieux qu'il s'appelle simplement le Ténébreux pendant une bonne partie de l'intrigue ? Carrément ! Un ordre de magiciennes craint pour d'obscures raisons ? Elles sont là. Des sbires horribles et inhumains qui traquent sans relâche notre groupe de héros ? hahaha, et ils s'appellent les Trollocs et c'est un mélange d'humains et d'animaux. Robert Jordan s'appuie dans un premier temps sur une recette qui a fait ses preuves, le début du roman m'a vraiment rappelé le seigneur des anneaux.

Mais j'ai finalement accroché pour une raison très simple : l'auteur maîtrise assez bien ses archétypes pour les détourner légèrement de leur rôle attendu. C'est par exemple le cas de l'histoire des élus. Dans l'oeil du monde, ils sont trois, tous les trois très différents. Si le plus important semble être Rand Al'Thor dans un premier temps, chacun d'entre eux développe ses propres particularités. le livre explore aussi le poids psychologique du fait de se retrouver au centre d'une histoire qui nous dépasse et dont on n'a pas toutes les clés. le roman éveille donc la curiosité sur quel rôle ils vont jouer dans la grande trame qui va se tisser à travers ce si grand nombre de tomes. On sent également qu'il y a des cachotteries autour de l'identité du grand antagoniste, qui prend plusieurs noms au fil de l'histoire pour mieux brouiller les pistes.

Le deuxième élément séduisant est l'univers créé par l'auteur. Robert Jordan construit un univers fourmillant comptant de nombreux aspects. Il y a par exemple de nombreuses références à des histoires et des légendes lointaines qui sont comptées, prenant sens au fil de la lecture, notamment car il y a un principe de réincarnation. Il y a également un début de tissages politiques, notamment autour d'une famille royale importante, ce qui laisse apparaître de nombreux développements pour la suite de l'histoire. La magie est également très présente. C'est notamment via la présence des Aes Sedai, des magiciennes ayant une mauvaise réputations, mais dont l'ordre est divisé en plusieurs groupes ayant chacun des buts différents, ce qui laisse paraître des dissensions possibles. Il y a également de multiples peuples qui sont évoqués : les Aiels, les zingaris, les ogiers…

En conséquence, le livre peut se montrer un peu bavard et descriptif. C'est qu'il pèse ses 1000 pages, le bougre ! Mais l'auteur a une bonne maîtrise de la narration et distille à la juste dose son lore démesuré. Je dois avoir avoir ressenti un peu de lassitude, notamment lorsque le groupe de retrouve séparé, chacun sur leur propre route. Je ne suis pas adepte des récit de voyage en fantasy. L'oeil du monde n'y fait pas exception, j'y ai trouvé quelques longueurs à cause d'un schéma répétitif : route, auberge, combat, route, auberge… Mais heureusement, c'est aussi l'occasion de découvrir un peu plus du monde et des peuples qui l'habitent, ce qui a permis d'alléger un peu le récit.

'ai trouvé que l'une des grosses faiblesses du roman était les personnages. C'est assez étonnant, car l'auteur met pourtant un grand soin à essayer de les rendre épais, notamment à travers leurs difficultés. Il n'y a finalement que Rand qui ait fini par m'intéresser, car il évolue assez bien de fermier un peu niais pour devenir un jeune homme en proie au poids d'un destin qu'ils ne maîtrisent. Je trouve que le personnage de l'ogier est intéressant aussi mais on ne le voit pas beaucoup. Les autres personnages principaux sont particuliers. Moiraine et Lan sont trop mystérieux pour que l'on s'y attarde vraiment. Nynaeve et Egwene sont finalement assez stéréotypées et font un peu “Doublon” tant leur rôle est similaire… C'est dommage. On n'échappe par ailleurs pas au cliché que toutes les femmes sont, bien sûr, très belles mais assez caractérielles, car ne sont-elles pas des créatures insondables et opaques ?

C'est dommage car il y a une vraie volonté de mettre un scène un nombre important de personnages, de personnages qui en plus tendent à s'éloigner des clichés éculés. Perrin est par exemple présenté comme un peu lent mais évolue pour devenir plus mature et obtient au fil de l'histoire de nouvelles capacités qui ne manquent pas d'intérêt. Pour Mat, il semble au contraire plus manipulable et instable qu'il n'y paraît au premier coup d'oeil… Il est donc difficile de se faire une idée assez complète dans un tome qui semble poser petit à petit les pièces d'un plus grand schéma.

L'oeil du monde s'est plutôt montré à la hauteur de sa réputation. Nous avons affaire à un tome certes introductif, mais qui parvient à imposer une mythologie dense et bien maîtrisée. Il y a de nombreux peuples et légendes qui se côtoient, ainsi que de nombreux mystères. Si les archétypes sont présents, ils sont assez détournés pour garder le lecteur intéressé le long du livre. le roman a par ailleurs des défauts habituels à ces cycles, à savoir à se montrer assez bavard. Certains vont adorer, d'autres vont détester, mais c'est aussi ce qui permet d'installer une trame plus vaste au fil des tomes qui vont suivre. En tout cas, on ferme la dernière page avec l'envie de lire la suite ! Et ça, c'est top.

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La roue du temps fut l'une des séries phares de mon adolescence. Je m'en rappelle en avoir lu chaque demi-tome qui sortait à l'époque (oui, pocket découpait les intégrales en deux...) avec un plaisir non dissimulé et j'attendais la suite des aventures de nos héros avec la même impatience. J'ai vraiment été bercée par les péripéties de Rand, Mat, Perrin et autres Aes Sendaï qui les entouraient. Mais la parution française et moi également n'avons jamais fini la saga. Avec l'intention d'enfin en découvrir la conclusion, j'ai acheté les derniers tomes en anglais, mais impossible de m'y mettre sans tout relire avant.

Avec la rentrée, je me suis donc lancée le défi de relire chaque mois, un tome (version intégral comme dans l'original) de cette saga pour enfin en découvrir la fin. Pour cela, j'ai racheté les débuts dans la nouvelle édition de Bragelonne qui bénéficie d'une nouvelle traduction. Parlons de suite de celle-ci, pour quelqu'un qui a autrefois lu l'ancienne comme moi, il y a forcément des mots et expressions qui vous feront tiquer, vous préfèrerez l'ancienne ou la nouvelle selon vos goûts (l'ancienne pour ma part), mais dans l'ensemble le texte est très agréable à lire et la lecture coule de source, malgré les nombreuses descriptions dont l'auteur aime ponctuer son récit. C'est donc avec un grand plaisir que j'ai retrouvé cet univers, qui n'a pas vieilli d'un pouce pour moi.

Mais de quoi est fait cet univers ? C'est, dans un premier temps, très inspiré du titre phare de Tolkien que nous connaissons tous. On retrouve énormément de thématiques, de personnages, de scènes ou encore des développements qui font penser au Seigneur des Anneaux, mais contrairement à celui-ci, Robert Jordan, lui, a envie de nous embarquer dans une histoire beaucoup plus longue et vaste, le rythme n'est pas donc pas le même, ni les développements. Attendez-vous à vous laisser tranquillement embarquer dans un univers aux ramifications sans cesse plus nombreuses et ce premier tome n'en est que la première pierre.

En effet, s'il est une chose à savoir, c'est Jordan aime prendre son temps. Quand on lit un de ces tomes, on sait que ça va être bourré de descriptions, de la coiffure, en passant par les tenues et autres états d'âmes des personnages, mais également des descriptions des lieux et artefacts qui rendent ceux-ci particulièrement vivants et réalistes à nos yeux et qui permettent une vraie immersion dans son univers.

Celui-ci repose, à la base, sur un concept très manichéen : les forces du Mal, des hommes ayant détourné le Pouvoir Unique masculin, sont enfermées depuis des millénaires dans le Mont Shayol Ghul, tandis que face à eux se tient un groupe de femmes aux puissants pouvoirs : les Aes Sedaïs. Un jour, dans un petit village loin de tout, des sbires des forces du Mal débarquent et ravagent tout. Ils sont à la recherche de trois garçons très particuliers, qui pourtant ont l'air on ne peut plus ordinaires : l'un des bergers, l'autre fils de forgeron et le dernier fils d'un marchand de chevaux. Mais sur place, une Aes Sedaï, Moiraine, était présente avec son Champion (je préfère l'ancien terme "Lige" personnellement >
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Alors que son père et lui traversent le Bois de l'Ouest pour livrer une cargaison d cidre et d'alcool de pommes au village de Deux -Rivières, Rand s'aperçoit qu'ils sont suivis par un étrange cavalier. La présence étrange de cet homme tout de sombre vêtu suscite chez le jeune homme une sorte de malaise. En effet, alors que le vent s'engouffre dans ses vêtements, la cape de l'homme ne bouge pas du tout. Lorsqu'il informe son père qu'ils sont suivis et se retournent, l'étrange cavalier a disparu comme par magie. Mais les appréhensions du jeune homme vont vite se vérifier, leur ferme est attaquée par des Trollocs. Son père blessé il l'amène a Deux-Rivières, qui a également subi l'assaut des forces du ténèbres. En soignant son père, Moiraine, l'Aes Sedai, va lui révéler que c'est lui et ses compagnons qui sont réellement traqués.

Après un prologue qui nous présente la sempiternelle lutte du Bien et du Mal, l'auteur nous présente l'un des protagonistes principaux, esquisse une partie de son univers et nous présente le début du contexte de son intrigue. L'histoire est quand même très, très complexe, avec tous les âges qui se succèdent les aventures de tel ou tel personnage illustre, qui déroute parfois le lecteur qui doit ingérer toutes ces informations. Des Âges qui ne sont pas sans rappeler un certain SDA. Si les longs paragraphes descriptif peuvent paraître un tant soit peut rebutants, ils sont nécessaires à l'imprégnation de l'ambiance particulière de l'histoire, ce qui est un mal nécessaire pour connaître les lieux lorsque l'on s'engage pour une histoire au long cours. le récit suscite chez le lecteur une fausse impression de course poursuite, si les périodes d'accalmies sont nombreuses, elles s'imbriquent parfaitement avec celles plus mouvementées d'actions, et l'histoire, avec cette osmose, dégage une bonne dynamique de lecture dynamique .


Descriptions très précises, très détaillées et le monde imaginé par l'auteur se révèle très dense. Un univers que l'on découvre au fil des chapitres. Dés le début du récit avec la fête de la fin de l'Hiver, l'auteur s'est également inspiré de la culture celtique. L'on retrouve également une allusion à la Guerre de Cents Ans avec le combat mené contre les forces du mal d'une même durée. Les lieux visités ou traversés son très visuels, l'on a presque l'impression de s'y trouver. Un univers qui vu la qualité n'est pas sans tout de même créer certaines longueurs.


Dans ce premier tome l'auteur prend le temps, après avoir introduit le récit, d'installer ses personnages qui sont très fouillés et plutôt nombreux : trois jeunes garçons et deux jeunes filles, tous marqués par un destin dont ils ignoraient tout. On retrouve avec ces personnages un thème récurrent en fantasy où de jeunes gens doivent sauver le monde. On apprécie dés le début ces jeunes gens qui à l'inverse de bien des fantasy se sentent dépassés par ce qui leur arrive. En effet leurs réactions restent cohérentes, exactement ce que l'on attend des jeunes gens de leur âge. A ces personnages s'ajoutent, en plus de l'Aes Sedai et de son Champion, du ménestrel, des protagonistes secondaires que l'on découvre au fur et à mesure du récit et qui se révèlent intéressants même si certains dans ce présent volume occupe peu de place. Avec pas moins de trois femmes dans le groupe et notamment la magicienne qui occupe par ses actions une place de premier ordre l'auteur fait la part belle à la gent féminine dans cette saga. Des personnages féminins plutôt bien trempés qui nous donnent des colères mémorables. le personnage avec lequel l'on s'attache le moins est celui du Champion qui reste très mystérieux pour ne se révéler que vers la fin du tome.

Le style de l'auteur, malgré la précision du récit, se révèle dans son ensemble plutôt fluide et la dynamique de lecture, avec de nombreux retournements de situation, est également bonne car il ne faut pas oublier que l'on est dans un tome introductif à une très longue saga et qu'il faut poser de manière très explicite les différents rouages de l'histoire.

En résumé l'on a un univers bien construit, cohérent, une aventure divertissante,
mais le récit manque cruellement d'originalité avec des Trollocs qui ressemble étrangement à des Orcs, de jeunes amis promis à une grande destinée... Une fresque prometteuse qui malgré certains petits défauts parvient à retenir l'attention du lecteur.

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Je n'aime pas la fantasy. Je n'ai pas lu "Le Seigneur des Anneaux". Mais en voyant cette couverture, ce livre m'a attiré, donc je l'ai sélectionné pour Masse Critique. En le recevant, j'ai presque pleuré devant le nombre de pages. Et failli m'effondrer quand j'ai appris le nombre de tomes. Donc je me suis dit "Je lis le tome 1 pour la critique, et puis c'est tout". Et en le refermant.... "Merde... Il me faut le tome 2...". Une épopée d'une réelle puissance, des personnages auxquels on s'attache, des mystères non résolus... Bref, je crois que "La Roue du Temps" est addictif. Long, assurément, mais tellement prenant... À lire pour tous les amateurs de fantasy... ou de pavés !
Dès 14 ans.
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La roue du temps Tome 1 l'oeil du monde constitue dans cette édition la première partie cohérente et structurée de la saga de Robert Jordan "La roue du temps".
L'ouvrage fait partie de la fantasy médiévale et s'intègre, sans avoir à en rougir, dans la filiation des quêtes de longue haleine opposant les acteurs du Bien et de la Lumière et ceux du Mal et des Ténèbres. Ainsi, Robert Jordan ne fait pas preuve d'originalité particulière dans la structure narrative générale.
L'originalité réside principalement dans la complexité et l'ambivalence de certains personnages et groupes. Ainsi, par exemple, si les Aes Sedai et les Capes Blanches proclament défendre la Lumière contre les Ténèbres, ils se livrent entre eux à une lutte acharnée et n'ont pas la même définition du bien. Dans le même ordre d'esprit, Robert Jordan intègre les Zingaro, sortes de bohémiens pacifistes animés par la philosophie de la feuille et refusant tout conflit mais également tout engagement.
Ces quelques exemples montrent la richesse du monde construit par l'auteur et le potentiel de cette quête.
Un plaisir de lecteur simple et dynamique. A suivre. On a hâte de retrouver Rand et ses compagnons.
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LA ROUE DU TEMPS est une saga d'une vingtaine de romans de fantasy, alors sachez vous vous embarquez dans une longue aventure :-)

La trame est la suivante :
Rand, fermier découvre qu'il a une grande destinée car il est la réincarnation du dragon, guerrier-aventurier légendaire.
Le jeune fermier va donc devoir mener les armées de la Lumière (qui se rassemblent en apprenant son existence) vers la bataille finale contre les ténèbres avec l'aide ses amis Mat et Perrin qui eux aussi vont se découvrirent un don.

L'univers de ce roman est riche et très varié. Que ce soit par les contrées traversées, les peuplades qui y vivent, les traditions des unes et des autres, sans oublier la magie et les monstres qui servent les ténèbres.

Je ne vous cache pas que la saga souffre de longueur et que le nombre de personnages est important (logique vu le nombre de romans) et leurs noms difficiles à retenir.
Mais certains personnages ont une réelle consistance, il y a du travail d'écriture qui les rend intéressants, captivants : Perrin, Matt, Nynaeve sans oublier Egwene ou encore Elayene, Aviendha. (oui, les noms sont parfois compliqués à retenir, je me suis parfois un peu arracher les cheveux... mais on en a vu d'autres).

Mais cette saga est à lire entière ou pas, moi je n'ai pas été au bout happé par d'autres romans tout aussi intéressants, mais je n'exclus pas d'y revenir un jour !

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Décrit par les spécialistes comme un héritier de Tolkien, Robert Jordan écrira 14 tomes de "La roue du temps". Pour ma part, je n'ai, a ce jour, lu que le premier des ces nombreux ouvrage. Il est vrai que nous retrouvons un peu l'univers du seigneurs des anneaux, l'histoire est longue à ce mettre en route, environ 80 à 100 pages pour en apprécier la lecture. Passer ce cap, vous voyagerez à travers l'univers du héro. Lu il y à déjà plus d'un an, je ne me suis pas lancé dans la lecture du deuxième tome à ce jour. Avec ce premier livre, vous passerez un bon moment, mais pour moi cela ne vaut pas "la chronique du tueur du roi" de Patrick Rothfuss.
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Parmi les grands incontournables de la fantasy figure la saga de la Roue du Temps de Robert Jordan. Si sa maladie ne lui a pas permis de la terminer, il a cependant laissé des notes, permettant à Brandon Sanderson de clôturer la série.

Pour ma part, je suis encore loin de la fin, n'ayant lu à ce jour que les deux premiers tomes des publications Bragelonne. Cette dernière maison d'édition a d'ailleurs suivi le format original des romans dans un premier temps avant d'en proposer une version poche, scindée pour chacun des tomes en deux. Pour celles et ceux qui souhaiteraient donc se lancer dans l'aventure, il vous faudra donc faire un premier choix sur le format. Les grands formats sont particulièrement lourds et épais et ne sont pas très pratiques si vous souhaitez transporter votre exemplaire.

Autre alternative également : la version audio. Personnellement, elle ne me correspond pas. Si je l'ai tentée, c'est principalement pour me replonger dans le premier tome avant de reprendre la suite mais j'ai eu plus de mal à accrocher dans ce format alors que j'avais beaucoup aimé la lecture.

Et maintenant, rentrons dans le vif du sujet !

Rand vit une vie relativement paisible sur les terres de Deux-Rivières avec ses amis et les autres villageois. Leur vie est rythmée par les saisons et les seules nouvelles du monde extérieur qu'ils ont sont celles colportées par le trouvère de passage. Jusqu'au jour où Moiraine, une Aes Sedai, et Lan, son homme lige, arrivent. Là, c'est un peu le début des ennuis pour les villageois. Alors même que le Ténébreux rassemble ses forces pour retrouver le Dragon, la magicienne s'est mise en route pour tenter de le retrouver avant lui. Dans ce monde, seules les femmes peuvent utiliser le pouvoir de l'Unique sans sombrer dans la folie. Or, le Dragon réincarné est destiné à être le plus grand ennemi du Ténébreux mais puise dans une source de pouvoir souillée, le condamnant à la folie et pouvant mener à la destruction du monde. Moiraine en est sûre, le Dragon est l'un des jeunes garçons : qui de Rand, Mat ou Perrin est le Dragon ? Ne pouvant se permettre d'attendre, l'Aes Sedai annonce aux trois amis que le Ténébreux est à leur recherche et qu'il leur faut se rendre sans tarder à Tar Valon. C'est là le début d'un périple qui sera marqué par l'aventure et le danger.

Impossible de ne pas penser au Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien à la lecture de ce premier tome. Les similarités sont nombreuses : que ce soit dans la forme comme dans le fond. La structure est, sur bien des points, identiques à la célèbre trilogie : un village paisible, assez replié et éloigné de tout, de jeunes amis menant une vie tranquille, l'arrivée d'un(e) étranger(e) annonciateur(trice) de grands événements, de redoutables créatures lancées à leur poursuite, un seigneur du mal, bref, je ne vais pas vous refaire le schéma récurrent de ce type de fantasy. Est-ce pour autant une redite de l'oeuvre de Tolkien ? A mon sens non. J. R. R. Tolkien a posé des bases qui sont devenues les piliers fondamentaux de la fantasy telle que nous la connaissons aujourd'hui, cela ne veut pas dire que toutes les oeuvres qui ont suivi ne sont que de pâles copies.

Compte tenu de l'ampleur de l'univers de la Roue du Temps, le développement se fait très progressivement et Robert Jordan a pris le temps de poser dans ce premier tome de nombreux éléments. Forcément, les descriptions sont nombreuses et foisonnent. Pour se lancer dans cette lecture, il vaut donc mieux ne pas y être allergique !

Pour celles et ceux que les descriptions à rallonge ne rebutent pas, nul doute que vous trouverez dans La Roue du Temps un récit épique et ce premier tome, bien que conséquent, est une très bonne introduction.

Si ma première lecture a été un coup de coeur, l'écoute quant à elle a été plus difficile. Je ne reviens pas sur les talents de conteur d'Arnauld le Ridant mais la durée du livre audio est vraiment très importante (34 heures) et l'histoire demande une attention toute particulière. Comme j'écoute ça en fond lorsque je suis au travail ou dans les transports, J'ai décroché à plusieurs reprises. Heureusement, comme je connaissais déjà le roman, j'ai pu me remémorer l'essentiel et faire facilement les liens lorsque c'était nécessaire. Et compte tenu de tout ce dont je me souvenais, je me rend compte que ce roman m'a vraiment marqué !

Conclusion
La saga de la Roue du Temps est un classique de la fantasy et à la lecture de ce premier tome on comprend aisément pourquoi. Robert Jordan a su s'approprier les éléments posés par J. R. R. Tolkien pour développer son propre univers, un univers riche et complexe, ayant mené à la création d'un cycle ambitieux.

Nota Bene
Un mot rapide sur la série télé que je viens de commencer : je n'adhère pour le moment pas du tout. En cause : une série bien trop lissée et victime de son époque. Les caractéristiques de chacun des personnages sont gommées au profit d'une diversité affichée au détriment de l'oeuvre. Robert Jordan s'étant livré à des descriptions précises, pourquoi avoir prix des libertés ? Si le roman avait laissé une marge d'interprétation, d'accord, mais là ce n'est pas le cas... L'exemple le plus flagrant concerne Rand et son aspect physique, censé détonner avec celui des habitants de Deux-Rivières, point qui a tout de même son importance dans la suite de la saga littéraire. Or, dans la série disponible sur Amazon Prime, les habitants de Deux-Rivières présentent une multitude de physiques très différents… Un peu comme si Peter Jackson avait peuplé la Comté de hobbits (jusqu'ici ok) d'elfes, de nains et d'hommes (whaaaat ???!!!).

Comment justifier cela dans la suite des épisodes ? Soit une impasse est faite dessus soit on aura droit à une explication bancale. Pourtant, bien que n'étant pas une spécialiste de la réalisation de films et séries, il me semble que ce n'était pas un point particulièrement difficile à réaliser…

Pour moi, la base de la série télé ne respecte pas les bases de l'univers de la Roue du Temps et il m'est assez difficile de passer outre. Je vais quand même essayer de poursuivre en essayant de me détacher de l'oeuvre originale pour peut-être réussir à l'apprécier. Mais les libertés prises dès le début du premier épisode me font peur pour la suite.
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On est clairement dans une ambiance à la Tolkien. C'est de l'heroïc fantasy médiéval. Il y a une quête qui est en partie portée par des personnages jeunes et qui vivaient dans un monde assez innocent. On n'arrive pas à destination facilement, il y a de nombreuses épreuves et la menace pèse perpétuellement.
🌙Le plus, il y a vraiment plus de personnages féminins forts et ils participent à la quête.💕

🌙 Une très bonne fantasy, qui m'a beaucoup plus, même si j'ai parfois trouvé ça un peu long. Mais à vivre un peu l'aventure comme nos personnages "on va jamais y arriver c'est pas possible". Après, allez traverser le pays vous, sans faire de l'auto-stop et avec des tarés aux fesses.
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