Les Vermeilles

Puisque j'avais bien aimé Rosalie Blum de la même autrice et la couverture de cette bande dessinée me faisait vraiment envie, je n'avais pas hésité une seconde avant de l'acheter !

Nous suivons Jo, une petite fille qui ne supporte plus sa famille et décide de fuguer lors d'un pique-nique. Seulement, elle va se retrouver dans une histoire (v)ermeilleuse, entourée de personnages atypiques.

Elle va bientôt aider ces êtres (qui sont en quelque sorte des créatures de l'imaginaire : animaux qui parlent, lutins...) pour sauver des personnes prisonnières d'un empereur-chat colérique !

J'ai été happée par cette histoire, ravie des nombreuses références qui étaient faites (à Peter Pan, Alice aux pays des merveilles...), mais cette bande dessinée a sa propre singularité.

Les illustrations sont douces, sensibles, avec des très belles couleurs réalisées à l'aquarelle, et j'ai tout de suite été sous le charme. Elles s'accordent parfaitement avec l'univers merveilleux dépeint par Camille Jourdy !

Une très chouette lecture qui m'a fait plonger dans un monde fantastique, avec de nombreuses touches d'humour, des dessins magnifiques et une intrigue palpitante !

Très vite l'image d'une petite fille qui passe dans un tunnel n'est pas sans rappeler "Alice aux pays des merveilles". Aucun doute que Camille Jourdy a voulu faire un magnifique clin d'oeil à ce monde merveilleux à qui elle rend magnifiquement hommage. Pour un premier essai dans la bande dessinée jeunesse, cela s'annonce très concluant. On était déjà bien emporté dans la trilogie "Rosalie Blum" avec la complexité des relations de famille et de l'amitié. L'aspect psychologique des personnages est très travaillé et personne n'est oublié. En effet, quand l'adversité arrive, les liens se renforcent. On découvre à la fois les traitres mais surtout ceux sur lesquels on peut compter. Des leçons de vie que l'on voit à travers des clins d'oeil à Peter Pan, Boucle d'or et les trois ours, Robin des bois... Des références que peuvent avoir certains enfants lecteurs ou qui écoutaient les histoires qu'on leur racontait. Au niveau graphique, l'innocence se ressent tout de suite et on plonge dedans à ravir. Que cela soit petit ou grand, on admire ces pastels qui transportent dans un autre monde pas si courant à voir.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..

Une bande dessinée joliment illustrée sur le thème de l'enfance.

Dans l'histoire il y a un peu du Voyage de Chihiro et des références à quelques contes et jeux de notre enfance : Peter Pan, Pinocchio, Alice au pays des merveilles, jeu de dada, etc.
Le récit est farfelu, parfois amusant, les personnages sont hauts en couleurs, à l'image de la couverture.

Le récit, par son traitement, tient plus de l'album jeunesse que de la bande dessinée.

Quelques dessins sont vraiment très jolis et donnent envie de découvrir le reste du travail de l'auteur.

Jo est en camping avec son père, sa belle-mère et ses filles. La jeune Jo a besoin de s'éloigner d'eux et elle part, équipée de son sac à dos, dans la forêt. Elle y rencontre un petit peuple de "lutins" qui ne souhaitent pas être désignés ainsi. Elle les suit dans leur monde, participe à leur lutte contre un chat dictateur, rencontre des poneys vermeilles, se lie d'amitié avec un renard et la petite Nouk. C'est mignon, pas très original (même le titre évoque "Alice au pays des merveilles"). le dessin, très enfantin, sert l'histoire, mais n'est pas trop à mon goût.

J'ai eu beaucoup de plaisir à regarder Les Vermeilles. Les dessins sont à mon goût, plein de tendresse, d'humour et d'expressivité. Des qualités que l'on retrouve aussi dans les dialogues.
En revanche, l'histoire m'a semblé un peu longuette. Je me suis parfois ennuyée. le méchanceté du matou comme le malheur des prisonniers font un peu carton-pâte. En lisant cet album, j'ai pensé au Voyage de Chihiro, car c'est aussi une histoire de voyage initiatique (et de tunnel). Mais si j'ai tremblé avec Chihiro, ça n'a pas été le cas pour Jo et ses acolytes.
Ça reste une histoire très mignonne que l'aquarelle habille très bien.

Voilà une très jolie BD destinée à la jeunesse mais qui se lit très bien pour un adulte.

Nous suivons la petite Jo, en colère contre ses parents qui ont divorcé et son père qui lui impose une belle-mère et deux demi-soeurs insupportables. Enervée, elle profite d'une excursion en forêt pour prendre la poudre d'escampette avec son sac à dos. Et elle tombe sur deux petits êtres étranges qui l'emmènent vers un village tout aussi étrange, avec des habitants étranges également qui se sont donnés pour mission de libérer leurs amis des griffes de l'empereur Matou.

Cette histoire m'a fait penser à Alice au pays des merveilles, notamment dans la façon dont l'imaginaire et le réel s'entremêlent. Ici, rien n'indique qu'il s'agisse d'un rêve de la petite fille, mais pourtant, au beau milieu d'une scène on ne peut plus réaliste (l'excursion, les conflits dans la famille), voilà l'imaginaire qui débarque. Et cette petite fille, un peu à l'image d'Alice, est embarquée dans cet univers, d'abord par curiosité et puis par la suite, elle suit le mouvement.

Comme je le disais un peu plus haut, rien n'indique qu'il s'agisse d'un rêve. Pourtant, les créatures qui peuplent cet univers, de même que l'univers en lui-même, semble tout droit sortis d'un rêve. Entre Maurice, le renard qui parle, Nouk, la petite fille avec des oreilles de chat, Matou, l'empereur cruel de ces contrées, et tous les autres, l'onirisme est bien présent. Et c'est sans compter sur les vermeilles, des petits poneys au couleur d'arc-en-ciel qui raffolent des fraises Tagada.

L'onirisme se ressent également à travers les dessins. Camille Jourdy nous offre de belles planches aux couleurs pastel et aux dessins tout-doux, tout-mignons.

Cette BD ressemble à un bonbon (mais ce n'est que mon avis ^^).