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3,73

sur 1162 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
je ne sais que dire de ce livre. arrive à la moitié j'hésitais déjà a abandonner. j'ai mordu sur la chique et je l'ai fin..pour me retrouver complétement mitigée à la fin. il y a beaucoup trop de descriptions, d'explications.que ça fatigue le lecteur. je trouvais l'idée de base super originale mais sur le chemin l'auteur m'a perdu et la fin est "bâclée". dommage. y a des livres comme cela.
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La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arrivera le mardi…m'a été offert par une amie lors de la dernière braderie de livres de la médiathèque.

Un titre à suspens, enjôleur, alors je me suis plongée dans cette lecture avec pourtant quelques doutes.

Harry Fry est tout retourné par la lettre qu'il vient de recevoir d'une ancienne collègue Queenie Hennessy, une amie de longue date qui lui déclare qu'elle est en fin de vie.

Il s'empresse de lui répondre, et se dirige vers la poste, mais finalement continue son chemin pour entreprendre une marche qui va le mener jusqu'à elle. Il va parcourir durant 87 jours plus de 1000 kilomètres à pied du Sud de l'Angleterre à la frontière écossaise.

Un voyage initiatique qui va lui permettre un retour sur lui-même et sur son union avec Maureen, sa femme, indifférente à son époux. Que s'est-il passé dans leur vie ?

Des rencontres vont changer sa trajectoire de vie, sans manquer à son but : rejoindre Queenie à tout prix avant qu'elle ne ferme les yeux. Il va écrire régulièrement à sa femme, à son amie pour donner de ses nouvelles et baliser sa route.

De son côté, Maureen chemine à travers un voyage intérieur qui va la remettre en question sur son rôle de femme et de mère.

Une marche rédemptrice, salutaire pour ce couple qui ne sait plus où il en est.

J'ai accompagné Harold Fry dans cette aventure, j'ai perdu un peu la boussole à travers ses doutes, ses peurs, sa volonté d'atteindre ce but, cette rencontre ultime et finale, la place qu'il donna à cette amitié m'est apparue disproportionnée.

Pourtant, quand on n'a plus rien à perdre, c'est bien d'oser l'improbable qui est parfois le bon chemin.
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Harold Fry a décidé, sur un coup de tête, de traverser l'Angleterre pour sauver une ancienne collègue du cancer. Il sait que c'est une illusion, mais il sent qu'il doit le faire. Pour sa collègue, pour son fils, pour son couple, pour lui, tout simplement.

Rachel Joyce nous convie ici à un voyage initiatique parce que même passé la soixantaine on peut découvrir du sens à la vie qu'on a vécue. C'est l'histoire d'une résilience, d'un combat contre les remords et les regrets, d'une tentative désespérée de vouloir encore servir à quelque chose, de reculer la date de péremption.

Le récit est bien écrit, la trame est assez convenue car la fin est sans surprise et finalement, je ne me suis pas attachée aux personnages, ni à Harold, ni à aucun des ses compagnons de route. Certains passages tirent un peu en longueur même si la découpe des chapitres rythment le voyage au gré des rencontres sur le chemin.
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Je ne partage pas l'enthousiasme général pour ce roman. Certes, il est bien écrit, plaisant, sensible. Cependant j'ai plutôt eu un sentiment de déjà lu avec cette histoire de fuite qui finalement permettra la révélation d'un homme à lui-même et aux autres.
Les personnages secondaires rencontrés au cours du périple ne sont pas assez fouillés; or ils auraient pu faire la richesse de cette traversée solitaire. Car Harold n'est pas suffisamment extra-ordinaire pour entretenir l'intérêt pour sa quête. J'ai donc frôlé l'ennui. Mais j'avoue que l'envie de connaître le sort de l'épitoslière m'a tenue jusqu'au bout.
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Si j'étais tombée sur ce livre en français, jamais je ne l'aurais acheté. Ni le titre, ni la couverture ne m'auraient donné envie de le découvrir. Pourquoi d'ailleurs changé le titre original tellement plus alléchant: l'improbable pèlerinage d'Harold Fry. Un retraité qui, sur un coup de tête, entame un pèlerinage de 1000 km à travers l'Angleterre. Vers qui? Et dans quel but?

J'aime les road movies comme "Historias minimas" ou "une histoire vraie", j'ai donc entamé la route avec Harold Fry dans cet esprit.

L'auteure a écrit ce récit alors qu'elle avait appris que son père était malade - un voyage à la rencontre des autres, expiatoire, introspectif, de résilience. Je m'attendais aux habituels bons sentiments et leçons de morale dont on nous abreuve tant et j'ai parfois levé un sourcil quand le récit a pris des tournures trop attendues mais au final, les écueils ont été pour la plupart évité et il en reste une belle road story.
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Dès que je vois le mot lettre, échange épistolaire ou autre, que ce soit dans le titre ou le résumé, je craque et me lance les yeux fermés. Ici, il ne s'agit que d'une seule et unique lettre mais ce long titre m'a attiré et annonçait une histoire mignonnette.
Harold Fry reçoit une lettre de Queenie, une ancienne collègue. Il lui répond, part la poster mais ne s'arrête pas devant la boîte aux lettres et continue son chemin, pour lui apporter en main propre, à 1000 kilomètres de là.
Tout au long de son périple, il rencontrera des personnes qui le soutiendront, l'aideront, l'accompagneront, tous avec une histoire différente à raconter, un passé, des épreuves, des espoirs.
Cette marche sera aussi surtout pour lui un retour en arrière, sur ses échecs et ses souffrances mais aussi les petits bonheurs que la vie lui a apportés et une sorte de renaissance.
Bourré de valeurs, ce roman est une ode à la vie.
Il me reste à découvrir l'autre version: La lettre de Queenie.
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Autant j'étais restée très perplexe à la lecture de 2 secondes de trop du même auteur, autant ce livre m'a beaucoup plu. Il reste particulier, loin des sentiers battus des romans, mais cela semble être le style de Rachel Joyce.
Harold Fry est un jeune retraité, plutôt effacé et qui cohabite avec sa femme plus qu'il ne semble vivre avec elle. Sa petite routine est toute tracée et jamais rien ne sort de l'ordinaire dans sa vie. Jusqu'au jour où il reçoit une lettre d'une ancienne collègue, dont il n'a plus de nouvelles depuis 20 ans, et qui est en phase terminale d'un cancer. Alors qu'il part poster sa réponse, très très plate, Harold Fry se met en marche au sens propre comme au figuré. Il marche vers cette femme, comme il marche vers son passé et son avenir car, en acceptant enfin de faire face à son passé, Harold Fry se dessine un nouvel avenir.
J'ai retenu cette phrase très belle du livre: "Comme les vagues, une vie peut recommencer tant qu'elle n'est pas allée à son terme".
Un beau message d'espoir.
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Sur un coup de tête Harry parti posté une lettre entame une longue marche vers Queenie une ancienne collègue atteinte d'un cancer qui a apparemment beaucoup compté pour lui. C'est l'occasion pour lui de revenir sur sa vie et ses erreurs. Harry semble caché de nombreux regrets, blessures… Même si j'ai deviné certaines choses très vite, ma lecture a été agréable, parfois drôle, loufoque ou surprenante.

C'est un voyage initiatique pour le personnage mais à certains moments je me lassais de l'histoire. Je me suis même demandé pourquoi j'en ai entendu tant de bien.
Lien : https://lesmotsdevirginie.wo..
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J'ai bien aimé ce roman malgré quelques passages qui m'ont paru un peu longuets, inévitables sans doute vu la teneur de l'intrigue : des jours et des jours de marche. Cependant l'histoire ne se résume pas aux kilomètres parcourus, mais porte plutôt sur les relations humaines et la façon dont chacun perçoit les choses différemment.J'ai trouvé très juste la façon dont l'auteur décrit ce long périple. Je marche également beaucoup, à une toute autre échelle cependant, et j'ai reconnu cette sensation de dissociation quand les jambes font leur travail sans qu'on y pense tandis que les idées vagabondent d'un sujet à l'autre, sans qu'on en ait vraiment conscience.Le roman se termine bien mais... Un gros "mais"quand même. Je ne veux pas dévoiler l'intrigue, mais le happy-end est franchement teinté d'amertume et comme je suis une adepte des histoires qui se terminent bien (il y en a assez qui se finissent mal dans la vraie vie...), ça jette une ombre sur la bonne impression que j'ai du livre.
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Traverser l'Angleterre avec Harold Fry aura été un doux et succulent moment.
Harold Fry est un homme usé, un homme que la vie a blessé, malmené, un homme qui n'a pas été compris car il n'a pas su se faire comprendre, il n'a pas pris ce temps et s'est laissé engloutir par la routine.
Il a aimé, de tout son être, il a palpité, il a été heureux. Puis au fil des jours, le temps faisant son oeuvre, la vie a suivi son cours, la routine... Un mariage qui prends la poussière, une vie inconfortable... "Comment ai-je fais pour en arriver là ? À quel moment suis-je devenu... personne ?"
Un jour, il reçoit la lettre rose de Queenie Hennessy. Une ancienne collègue de travail qu'il n'avait pas revue depuis plus de vingt ans....
Elle lui annonce qu'elle va mourir du cancer.
Il décide de lui répondre quelque chose de bref et d'expédier le tout... Et puis non... après tout ce qu'il s'est passé, elle mérite tout de même mieux que quelques mots pudiques et impersonnels.
Sur le chemin de la poste, impossible de s'arrêter, son esprit fuse mais il ne réfléchi cependant à rien... Une seule chose l'obsède: il va rejoindre Queenie à pieds, marcher pour elle, pour qu'elle vive encore un peu plus. Après tout... sa vie n'a déjà pas de sens alors pourquoi ne pas lui en donner un à présent ?

De jolies émotions sont condensées dans ce roman.
L'écriture est simpliste et fluide (voire trop je trouve, c'est un roman feel good pour tous) mais il fait son travail. Il émeut, il fait réfléchir, il pose des questions et met le doigt sur les cordes sensibles de l'existence humaine...
Le sens à donner à sa vie, l'amour, l'usure, l'oubli de soi, l'oubli de l'autre !
Les rancoeurs dues à des non-dits... L'importance de la communication et surtout... l'humanisme et le dépassement de soi.
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