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3,73

sur 1158 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un matin, Harold Fry reçoit une lettre de Queenie Hennessy. Elle lui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer incurable et le remercie pour son amitié. Harold n'a pas eu de nouvelles de Queenie depuis des années. Sur un coup de tête, il décide de lui rendre une visite. À pied. Mais Queenie est hospitalisée à plus de 800 km. « Harold pensait à ce qu'il avait écrit à Queenie. Il n'avait pas trouvé les mots justes et il avait honte. » (p. 19) le vieil homme espère trouver les mots en marchant. Surtout, il espère que son voyage sauvera sa vieille amie. « Je vais marcher et elle va vivre. Je vais la sauver. » (p. 34) Comme les voeux des enfants, cette promesse emplit le périple d'Harold à travers l'Angleterre.

Restée seule, son épouse Maureen s'inquiète du départ spontané d'Harold. Même si leur couple est fragile et sans épaisseur depuis des années, la présence d'Harold était une évidence. Maureen s'adresse alors à leur fils, David, qui semble soutenir le projet de son père. Tout au long de sa marche interrogative, ce dernier revient sur lui-même et son passé. À mesure qu'il avance, il se souvient et il regrette. « Pendant que je marchais, dit-il, je me suis souvenu de tellement de choses ! Des choses que j'ignorais avoir oubliées. » (p. 352) Harold Fry se sent coupable de bien des choses, notamment d'avoir abandonné Queenie, David et Maureen. La fatigue et les douleurs de la marche sont des mortifications qu'il accepte et qu'il intègre à son curieux pèlerinage à travers le pays.

Harold fait de nombreuses rencontres qui donnent du sens à son voyage. « Il comprenait que dans sa marche pour racheter les fautes qu'il avait commisses, il y avait un autre voyage pour accepter les bizarreries d'autrui. » (p. 108) Son entreprise obstinée devient un fait divers qui le précède dans les villes qu'il projette d'atteindre. Ah, il semble bien loin le vieux retraité discret. « Il avait toujours été trop anglais ; autrement dit, il se trouvait ordinaire. Manquant de relief. » (p. 161) Harold Fry est-il un vieux toqué ? Probablement, mais il est ouvert à la sagesse et il comprend que, bien souvent, on ne peut que se sauver soi-même.

Le titre original du roman est The Unlikely Pilgrimage of Harold Fry. Je le trouve bien plus parlant que le long titre français. Il est surtout plus facile à garder en mémoire. Ce fut une lecture plaisante, divertissante, mais sans grand enthousiasme. le mystère qui entoure David est assez limpide et la révélation finale est assez maladroite. Harold Fry est un personnage attachant, mais je me suis rapidement lassée de ses ressassements mornes. le roman m'a rappelé le film de David Lynch, Une histoire vraie. Et j'ai une nette préférence pour le film. Voici une lecture dont je ne garderai pas grand-chose, si ce n'est une envie certaine de découvrir l'Angleterre.
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La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arrivera le mardi…m'a été offert par une amie lors de la dernière braderie de livres de la médiathèque.

Un titre à suspens, enjôleur, alors je me suis plongée dans cette lecture avec pourtant quelques doutes.

Harry Fry est tout retourné par la lettre qu'il vient de recevoir d'une ancienne collègue Queenie Hennessy, une amie de longue date qui lui déclare qu'elle est en fin de vie.

Il s'empresse de lui répondre, et se dirige vers la poste, mais finalement continue son chemin pour entreprendre une marche qui va le mener jusqu'à elle. Il va parcourir durant 87 jours plus de 1000 kilomètres à pied du Sud de l'Angleterre à la frontière écossaise.

Un voyage initiatique qui va lui permettre un retour sur lui-même et sur son union avec Maureen, sa femme, indifférente à son époux. Que s'est-il passé dans leur vie ?

Des rencontres vont changer sa trajectoire de vie, sans manquer à son but : rejoindre Queenie à tout prix avant qu'elle ne ferme les yeux. Il va écrire régulièrement à sa femme, à son amie pour donner de ses nouvelles et baliser sa route.

De son côté, Maureen chemine à travers un voyage intérieur qui va la remettre en question sur son rôle de femme et de mère.

Une marche rédemptrice, salutaire pour ce couple qui ne sait plus où il en est.

J'ai accompagné Harold Fry dans cette aventure, j'ai perdu un peu la boussole à travers ses doutes, ses peurs, sa volonté d'atteindre ce but, cette rencontre ultime et finale, la place qu'il donna à cette amitié m'est apparue disproportionnée.

Pourtant, quand on n'a plus rien à perdre, c'est bien d'oser l'improbable qui est parfois le bon chemin.
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L'idée m'a plu dès le départ. Je me suis dit que forcément ce livre allait être grand. Je fus déçue car j'attendais trop de ce périple, de cette marche pour retrouver le chemin de sa propre vie.
Néanmoins, et cela malgré certaines longueurs, je n'ai pas pu lâcher le livre car je tenais absolument à savoir pourquoi et comment il avait pu en arriver là. C'est finalement très addictif car les informations concernant la vie du personnage sont lâchées un peu dans chaque paragraphe. Je voulais comprendre absolument les motivations et le pourquoi de sa quête au travers de l'Angleterre et c'est ainsi que très rapidement j'ai finis le livre.

Un joli livre, simple et plaisant .
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Je suis désolée de ne pas emboîter totalement le pas aux critiques favorables à ce livre, et je le regrette bien, car la campagne anglaise doit être magnifique.
Mon intérêt a commencé à se réveiller quand l'auteur apporte en contre-point à l'avalanche de bons sentiments, la description de la récupération par les médias d'un évènement engendrant l'arrivée d'une nuée de personnes dont le seul intérêt est de dévier la lumière sur eux et de régler leurs problèmes existentiels, et qui, une fois le soufflé retombé, quittent le navire comme des rats.
Pour moi c'est la question de l'origine qui motive toute action à priori louable qui fait l'intérêt de ce livre.
C'est sans doute un joli conte moderne, mais j'avoue m'être souvent ennuyée. Est-ce dû à la traduction ? au format radiophonique auquel est habituée l'auteur qui multiplie les répétitions ? Mais peut-être est-ce aussi et plus probablement, le fait que je n'avais pas mis les bonnes chaussures ce jour là.
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Sur la route...
Il s'en passe des événements sur la route quand Harold décide de quitter sa petite vie de retraité et de partir en direction du Nord de l'Angleterre pour retrouver son amie Queenie. Et cette décision, il l'a prise... sans la prendre vraiment. Elle est venue toute seule au fur et à mesure qu'il réapprenait à marcher et surtout à réfléchir et à se remettre en question.
Et cette route, il la fait à pieds parce que tant qu'il marchera, Queenie vivra. Queenie, cette ancienne collègue qui vient de lui envoyer une lettre d'adieu, l'informant que le cancer qui la rongeait ne lui laissait désormais plus aucun espoir.

Il aurait pu, à l'instar de Forest Gump, se mettre à courir et se faire rattraper sur le chemin par toute une bande d'illuminés ou de profiteurs (clin d'oeil à ce personnage au passage) pour arriver plus vite, mais il n'en a plus ni la force, ni le courage. Harold a laissé la routine s'installer, sa vie il la subit.

Ainsi les mille kilomètres, qui séparent la maison d'Harold de l'hôpital, sont autant de pas qui permettent au lecteur de connaître Harold et sa famille, de comprendre son parcours et surtout de s'interroger sur la vie, les rencontres, le poids du passé, la culpabilité, etc...

Un roman plaisant qui vous fera passer un agréable moment, bien calé dans votre fauteuil et chantonner :
Un kilomètre à pied ça use ça use...
Un kilomètre à pied ça use les souliers
Mille kilomètres à pied ça use ça use
Mille kilomètres à pied ça change les idées 🎶




Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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Voila, je viens de quitter Harold et j'avoue une pointe de nostalgie.
Plutôt éloigné de mes lectures habituelles le livre de Rachel Joyce a su me séduire même si mon avis reste partagé.
C'est Harold qui m'a séduite surtout. Cet homme de 65 ans qui porte le livre sur ses épaules, écrasé sous le poids des souvenirs et de la culpabilité, nous offre un voyage au coeur de l'Angleterre mais surtout au coeur de sa vie d'homme ordinaire, sa « petite vie » de retraité, soudainement bouleversée par cette fameuse lettre…
Harold, tout humilité et délicatesse envers l'autre, cet Harold qui se sent obligé d'acheter quelque chose s'il rentre dans un magasin ou qui remercie l'horloge parlante avant de raccrocher, celui-là même que la conscience qu'il a de ses faiblesses rend si attachant, va parcourir mille kilomètres à pieds, chargé de ses seuls souvenirs et regrets, et de ses espoirs renaissants.
Le temps et l'espace vont se mêler pour lui permettre une liberté non pas retrouvée mais enfin trouvée. Celle que l'on découvre lorsqu' on arrive à s'affranchir du regard ou de l'opinion des autres, lorsqu' on s'aperçoit qu'il n'est finalement peut-être pas trop tard. Lorsqu'un horizon s'offre à soi alors qu'on se croyait pour toujours prisonnier. de son couple et du silence, du temps qui passe, de l'ennui et de l'impossible retour en arrière.
Lorsqu'on retrouve enfin la foi, et peu importe en quoi l'on croit si ça nous fait avancer… J'ai beaucoup aimé l'universalité du propos. Cette impression que j'ai eu tout au long de ma lecture que chacun de nous avait un peu d'Harold ou de Maureen, au fond de soi. Que qui que l'on soit, où que l'on vive, rien n'était jamais enraciné au point de nous ensevelir vivant dans le remord et le doute.
Harold dans toute sa vulnérabilité puis dans toute sa force, nous offre donc un parcours libérateur. Où peu à peu tout reprend le goût d'une première fois.
Beaucoup d'émotion tout au long de cette lecture, et un petit quelque chose de plus, que j'ai eu du mal à identifier. Une pointe de nostalgie venue se glisser là, comme un vague à l'âme, les souvenirs heureux enfuis et leur résurgence au fil des pages.

Alors, quand même, un sentiment partagé malgré cette empathie née de l'écriture simple et limpide de l'auteur, des mots justes…
J'ai eu du mal avec ces multiples rencontres, trop nombreuses pour qu'elles ne paraissent pas répétitives, faisant souffrir l'ensemble d'une certaine redondance.
Tous les épisodes concernant les pèlerins m'ont paru un peu ennuyeux. Je n'ai pas vraiment accroché avec cette partie du récit. Les différents personnages rencontrés ici étant à peine esquissés, j'ai eu du mal à m'y intéresser. Même si on comprend bien où l'auteur veut en venir, j'ai trouvé ça maladroit. Peut-être mal amené.
Maladroite aussi cette énumération de lieux parcourus devenant une simple liste de noms par moments.

Dans l'ensemble donc, une lecture agréable. Et surtout une belle rencontre avec un homme terriblement attachant… Une belle histoire d'amour, d'amitié… Un chemin difficile vers la paix de l'âme.

Merci à Babelio et aux éditions XO pour cette découverte.
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Harold Fry reçoit une lettre d'une ancienne amie qui lui annonce son cancer. Il lui répond et plutôt que de poster la lettre, il décide sur un coup de tête de la lui apporter lui-même, à pied. Mille kilomètres s'ouvrent devant lui… Il laisse derrière lui son épouse, Maureen, désemparée et confrontée à elle-même.
Certains passages m'ont semblé fort longs et le manque de réaction d'Harold face à certains événements m'a hérissé parfois mais finalement, ce récit d'homme ordinaire qui vit une aventure extraordinaire est touchant, une aventure qui permet aux personnages de sortir de la routine, de se remettre en question.
Voilà le genre de roman que j'aime lire avant de m'endormir : léger sans être creux, pas angoissant, avec de jolies idées et un certain suspense. Une lecture que j'ai trouvée agréable, sans plus.
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Harold était persuadé que son voyage débutait pour de bon. Il croyait l'avoir entamé au moment où il avait décidé de gagner Berwick à pied, mais il comprenait maintenant qu'il s'était montré naïf. Les départs pouvaient avoir lieu plus d'une fois, ou prendre des formes différentes. on pouvait se croire en train de recommencer alors qu'en réalité ce qu'on faisait continuait comme avant. Il avait affronté ses insuffisances, il les avait surmontées et donc c'était seulement maintenant que les choses sérieuses commençaient pour la marche.
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Je viens tout juste de terminer la lecture de « La Lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi... ». le titre original du roman est "The Unlikely Pilgrimage of Harold Fry" titre sans doute plus parlant que le surprenant titre français.

Au tout début, après avoir lu, par curiosité, le résumé du livre sur Babelio, j'avoue que j'ai pas mal hésité avant de mettre à la lire. Les histoires "de maladie", je n'en raffole pas en temps normal et encore moins par les temps qui courent…. Sur ce plan de je me situe quelque part entre l'hypocondriaque inavoué et l'autruche.

Mais, ayant vaincu ma résistance initiale, je me suis rapidement laissé prendre au jeu de l'écriture du roman. J'aime ce style d'écriture un peu veillotte. J'ai aussi beaucoup apprécié cette lente déconstruction des sentiments passés de Harold tout au long de son parcours. Parcours parsemé d'un brin de folie, ce qui n'était pas pour me déplaire.

J'ai toutefois trouvé la fin un peu brutale. Et en tout cas pas mal troublante. Décidemment Madame Rachel Joyce ne laisse aucun répit à ses lecteurs…. J'ai été sonné comme ses personnages et j'ai refermé mon livre électronique avec quelques mottons dans la gorge.

Mais je peux dire que dans l'ensemble j'ai bien aimé ce bouquin qui, sur certains plans, m'a fait penser au "Cercle Littéraire des Amateurs d'Épluchures de Patates". Sans doute à cause de ce petit côté anglais de l'écriture et de cette façon d'être toute en politesse qu'ont les anglais comme s'ils s'excusaient constamment de simplement d'exister. Vertu totalement absente, cela va de soi, de tout roman écrit par un français.
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Harrold Fry est un homme somme toute banal, qui mène une retraite tranquille et ennuyeuse dans la petite ville anglaise de Kingsbridge. Côté coeur on ne peut pas dire que ce soit la folie non plus puisque ses qu'avec sa femme, Maureen, ils ne se parlent plus vraiment, ils cohabitent. Et finalement c'est encore le plus simple pour tout le monde car ils se sont habitués à cette vie monotone.

Un mardi (il ne faut pas être un génie pour le deviner puisque tout est dans le titre), Harrold va recevoir une lettre d'une vieille amie, Queenie Hennessy, avec qui il a partagé sa vie professionnelle pendant quelques années. La lettre de Queenie est une lettre d'adieu. Atteinte d'un cancer en phase terminale et sans véritable famille, elle fait ses adieux aux différents personnes qui ont côtoyé sa vie.

Harrold est bouleversé par cette triste nouvelle. Arrivé à la boîte aux lettres pour lui envoyer son dernier message, il est incapable de se résoudre à le poster. Comme il n'a rien de spécial à faire, il décide de marcher à la boite aux lettres suivante. Encore une fois il passe devant le bureau de poste sans même un regard pour la boite aux lettres. Il finit alors par s'arrêter dans une station service pour se restaurer et c'est là qu'il va faire la rencontre de la jeune fille du garage. Elle sera l'élément déclencheur de l'événement qui transfigurera la vie d'Harrold. Après lui avoir expliquée que la foi peut soulever des montagnes, Harrold va décider se rendre à Berwick (au nord est de l'Angleterre) à pied pour sauver Queenie.

En l'état actuel actuel des choses, j'imagine bien ce que vous vous demander: “Et dans tout ça il en fait quoi de sa lettre le petit monsieur ?”. Hé bien il va la poster mais il va changer son message : « Je suis en chemin. attends-moi. Je vais te sauver, tu verras. Je vais marcher, et tu vivras. »


Muni de ses chaussures bateaux et pas du tout équipé pour une marche de près de 1000 km, oui monsieur, 1000 km, Harrold va cheminé sur les routes d'Angleterre pendant 87 jours. Il s'ennuie pas tant que ça finalement notre petit retraité hein ?! Cette marche va alors se transformer en véritable quête initiatique où notre héros va replonger dans ses souvenirs et revenir sur les événements marquants de sa vie.


Avis à tous les papis & mamies qui s'ennuient : si vous ne savez pas quoi faire, faites comme Harrold, je vous assure que vous allez en voir de toutes les couleurs et que vous aurez des choses incroyables à raconter ! Parce effectivement, le chemin d'Harrold sera ponctué de rencontres complètement dingues mais également de grands moments de joie, de solidarité et puis aussi de doutes et de déceptions. Notre petit bonhomme va aller au bout de lui-même, dominer ses craintes, affronter ses regrets, surmonter les difficultés qui vont jalonner son parcours avec force et combativité. Au fil des pages on se rend vite compte que c'est bien plus que ça qu'Harrold va réaliser avec cette marche, il va carrément racheter son salut.

Malgré quelques longueurs (surtout sur la fin car on ne peut pas dire que notre Harrold aie un sens de l'orientation très développé… cette tare ne touche donc pas uniquement les femmes !) et l'évidence des zones d'ombres qui entoure David (le fils d'Harrold et de Maureen), c'est un livre qui se lit bien parce que les personnages sont attachants et que le véritable dénouement, celui qui concerne Harrold, est à la hauteur de ce que j'attendais. Pas non plus de quoi fouetter un chat, je vous l'accorde mais on se laisse porter par ce voyage et on est poussé par la curiosité jusqu'à la fin : va t-il y arriver ?! La réponse vous l'aurez en marchant sur les traces d'Harrold ! Ok, ok, jeu de mot pas terrible…. Joker !
Lien : http://www.nola-tagada.fr/ca..
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