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3,6

sur 70 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Merci à Babelio et aux éditions XO de m'avoir proposé ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique" et ce même si celui-ci est pour moi une grosse déception. Attention: légers spoilers dans la critique qui suit.
Invraisemblable bluette sur fond de magasin de musique en carton-pâte et sélection musicale à la Reader's Digest, telle serait la synthèse de mes impressions, même si les 75 dernières pages d'un livre qui en compte 357 raniment un soupçon d'intérêt.
J'adore le monde de la musique, que je connais bien et plus spécialement l'époque de transition que furent les années 80, du CD au vinyle. Par conséquent que l'on me propose un roman sur cette époque avec un personnage central refusant le passage au CD ne pouvait que susciter mon intérêt.
Hélàs tout semble faux et invraisemblable. La boutique fait penser à un décor de théâtre en carton-pâte dont on n'imagine pas une seconde qu'elle ait pu réellement exister dans le Londres de l'époque, tissu de poncifs et stock de disques improbable dans lequel les grands artistes des années 80 n'occupent qu'une toute petite place. le personnage central, Frank, semble totalement "out of place" et creux et tous les autres protagonistes apparaissent complètement caricaturaux, une véritable galerie à la Don Camillo : le curé vendeur de bondieuseries, l'"idiot du village", les jumeaux croque-morts, la méchante tatoueuse amoureuse (pas trop) en secret de Frank etc.
Ah J'oubliais le personnage de la belle Lisa, dont Frank va tomber amoureux, amour contrarié comme il se doit. On a peine à croire que des gens "réels" puissent être comme elle tirés à quatre épingles, respirer une sorte de culture bourgeoise et.... ne pas connaître les "Quatre saisons" de Vivaldi et se prétendre femme de ménage pour le surplus. Une impression désagréable que nous, les lecteurs, sommes un peu pris pour des idiots.
Le bouquin se traîne ensuite durant plus des deux tiers. On se croirait au théâtre (l'action se déroulant presqu'exclusivement entre le magasin et un salon de thé dont on se demande comment il s'est débrouillé pour ne pas tomber en faillite depuis longtemps) et on bâille à lire les (més)aventures diverses de ces personnages largement creux et peu crédibles.
Les choses s'animent et s'approfondissent un peu au cours des 75 dernières pages. Merci au passage à un autre chroniqueur de ce livre qui l'a signalé avant moi et qui m'a permis de m'accrocher, en ramant fermement, jusqu'à ce stade pour décrouvrir enfin une certaine profondeur et un côté attachant au fameux Frank (les autres demeurant largement superficiels, la belle Lisa y-comprise).
A parcourir les autres critiques il semblerait que beaucoup de lecteurs aient aimé ce livre. Tant mieux pour eux et je crois qu'il est possible de l'apprécier si l'on en reste au stade de la bluette. Pour ma part c'était le contexte du bouquin - le monde de la musique et des disquaires londoniens dans les années 80 - qui m'intéressait. A ce niveau le livre est à mon sens un échec complet. But it's just my humble opinion...
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A Londres, fin des années 80, sur Unity Street, une ruelle délabrée de Londres - Frank, disquaire passionné de musique et de vinyles qu'il vend exclusivement, a un don ; il sait exactement quel morceau va "soigner" chaque personne qui entre dans sa boutique. Frank est un sacré personnage, tout comme les autres commerçants de Unity Street qui refusent de se soumettre aux promoteurs immobiliers et s'accrochent à leur boutique ; Maud la tatoueuse, le père Antony un ancien curé reconverti dans la vente de bibelots sacrés, les frères Williams jumeaux et croque-morts, un boulanger polonais et l'Englands Glory le pub du coin de la rue. Cette petite communauté hétéroclite se serre les coudes, des relations d'amitiés se sont créées, ils doivent faire bloc pour ne pas se faire déloger. Parallèlement à l'histoire de leur lutte pour garder Unity Street, l'arrivée de la mystérieuse Lisa va bouleverser la vie de la ruelle. Frank, qui pensait son coeur tari, va tomber éperdument et maladroitement amoureux. 

Le roman est construit en 2 parties très inégales. La première est longue, trop longue, laborieuse, l'histoire tourne en rond, les personnages n'ont pas de profondeur, les secondaires sont délaissés, même la maladresse de Kit, l'assistant de Frank, s'apparentant à de la bêtise, ne prête pas à sourire. Seuls les chapitres où Peg, la mère de Frank lui raconte l'histoire des morceaux de musique, sont sympa mais ils sont malheureusement perdus dans la masse un peu molle. Mon intérêt s'est un peu réveillé au début de la seconde, 20 ans après, où il se passe enfin quelque chose. L'écriture est agréable mais le texte n'a pas de densité, la seconde partie aurait vraiment méritée d'être développée.

Merci à Babelio et aux Editions XO 
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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Frank, disquaire passionné depuis de nombreuses années se bat pour maintenir sa boutique à flot. Un homme qui possède un don. Celui de conseiller LA musique dont ses clients ont besoin et qui les aident à traverser des épreuves et à y voir plus clair.

Frank peut compter sur le soutien d'amis qui tiennent également une boutique sur Unity Street. Des amis assez farfelus, drôles et plaisant à suivre. La vie de Frank prend une tournure différente quand il rencontre Lisa, une jeune femme allemande dont il tombe amoureux mais qui passe son temps à lui échapper.

" Frank était tellement occupé à aimer les autres qu'il était incapable d'envisager que quelqu'un puisse l'aimer en retour."

J'ai gardé un bon souvenir des précédents romans de Rachel Joyce : La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry.., ou encore La lettre de Queenie. Malheureusement je n'ai pas retrouvé dans ce nouveau roman tout le charme qui m'avait tant plu avec les autres. J'ai apprécié le personnage de Frank sans parvenir à m'y attacher totalement. Certains éléments de son enfance nous sont donnés mais pas suffisamment ou d'une manière qui n'est pas la bonne.

Ce qui m'a le plus plu dans ce livre est la bande d'amis farfelus. Des originaux avec un humour très anglais qui m'a fait sourire de nombreuses fois. D'une certaine façon ils m'ont fait penser à la bande d'amis de Hugh Grant dans Coup de foudre à Notting Hill. J'aurais aimé encore plus de passages avec eux. Une fraîcheur et un humour qui m'ont séduite.

La fin du roman a remonté un peu mon impression générale mais pas suffisamment. Ce roman qui porte sur le pouvoir de la musique pour guérir nos blessures et nos maux divers. C'est une belle idée de départ mais je suis restée trop souvent sur le quai...

"La musique sort du silence et elle y retourne toujours. C'est un voyage."
Lien : https://aujardinsuspendu.blo..
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