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Une enquête de Francesca Cahill tome 6 sur 9
EAN : 9782290099223
380 pages
J'ai lu (10/06/2015)
4.06/5   16 notes
Résumé :
On ne se refait pas. À peine le riche Calder Hart annonce-t-il leurs fiançailles que Francesca Cahill se jette à corps perdu dans une nouvelle enquête. Peut-être pour oublier qu'elle aime toujours Rick Bragg, le préfet de police ? Ce dernier a beau lui jurer qu'il sera sous peu divorcé, en attendant il est bel et bien marié. Quoi qu'il en soit, des âmes en détresse réclament l'intervention de la détective : des jeunes filles des quartiers pauvres, enlevées et odieus... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
6ème aventure de Francesca Cahill.
La demoiselle prend un peu plus de maturité, les 5 premiers tomes avaient lieu dans un temps très court ce qui laissait paraitre Francesca un peu volatile dans ses sentiments entre les deux frères. Après la demande en mariage de Calder elle s'enfuit un mois pour réfléchir à son oui un peu précipité. Quand elle revient, elle découvre dans l'entourage de son jeune assistant Joël d'étranges disparitions. de très jeunes filles de 11 à 14 ans, très jolies, semblent fuguer dans ce quartier pauvre de New York, ce qui entraine la jeune détective sur la trace d'un réseau de prostitution enfantine. Quitte à se faire passer pour une fille de joie! C'est un roman car dans la réalité historique je vois mal une jeune fille de bonne famille envisager celà à moins d'y être forcée par la misère... alors pour une enquête...L'enquête est néanmoins un peu plus intéressante niveau enjeu que les autres tomes même si peu de recherche d'indices.
Le tome nous permet de découvrir un peu plus la femme de Bragg, plus humaine que ne le laissait présager les tomes précédents. L'incident est un peu brutal vu l'évolution prise par son personnage. Des rebondissements qui donnent quand même envie de continuer pour connaitre la fin de la série.
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Une intrigue pas exceptionnelle dans ce 6ème opus. On ne se prend pas vraiment au jeu de l'enquête, qui reste assez secondaire je trouve. Elle défile en arrière plan, sans que l'on soit vraiment impliqué (peu de suspects, peu de découverte d'indices ...) et fasse travailler ses méninges.

Su le plan sentimental, c'est toujours prenant, mais je trouve que cela commence à devenir vraiment gros les déboires et incertitudes des personnages. le drama ça apporte du piment, mais là ça fait un peu trop je trouve. Cela dit, je continue la saga, car je veux vraiment savoir comment tout cela se termine.

Accessoirement, j'ai vraiment eu envie de claquer les personnages dans ce tome, à commencer par Francesca & Bragg. Elle passe son temps à jouer les girouettes et changer d'opinion et de sentiments en fonction de son interlocuteur (bonjour la fille influençable qui en plus ne sait pas ce qu'elle veut) et lui a subit un changement de personnalité entre le T4 et le T5, qui se poursuit bien dans cet opus. Encore heureux, il y a Calder, qui est toujours plus intéressant. Niveau personnages secondaires, je regrette un peu l'absence d'Ethan (du coup son histoire se trouve un peu en suspens), mais j'aime bien ce qui se dessine pour Sarah.
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Coup de tonnerre dans ce tome 6 lorsque le riche Calder Hart annonce ses fiançailles avec Francesca.

Mais une nouvelle enquête arrive pour Francesca : des jeunes filles des quartiers pauvres sont enlevées et odieusement livrées à la débauche. N'écoutant que son coeur, Francesca entre en guerre contre les monstres qui font commerce de " la pureté et de l'innocence " !
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Elles étaient presque arrivées en bas des marches, et la jeune femme apercevait, dans le salon, les premiers clients, au nombre d’une demi-douzaine, affairés à siroter des coupes de champagne en compagnie des filles de la maison. Solange se tenait dans l’entrée, derrière le portier, et elle accueillait un nouvel arrivant.
Francesca se figea en reconnaissant Hart.
— Qu’y a-t-il ? demanda Dawn qui suivit son regard.
Hart tendait son manteau et ses gants à un valet, tout en souriant à Mme Marceaux.
— Tu connais ce monsieur ? insista Dawn.
— Oui, avoua Francesca, horrifiée.
Elle en avait presque oublié que Hart voulait rompre leurs fiançailles. En revanche, elle savait, sans la moindre hésitation, que si jamais il la surprenait dans cet endroit, les conséquences que si jamais il la surprenait dans cet endroit, les conséquences en seraient dramatiques.
— Calder Hart… murmura Dawn, qui regardait Francesca d’un oeil intrigué. Il était déjà là l’autre soir.
— Il ne faut pas qu’il m’aperçoive ! s’alarma Francesca en s’abritant derrière son amie.
Dawn faillit éclater de rire.
— Je ne vois pas comment tu peux espérer te cacher, avec cette robe.
— Moi non plus, intervint, amusé, un jeune homme blond.
Il dévisagea les deux femmes d’un oeil appréciateur et s’inclina pour les saluer, avant de se présenter. Il s’appelait Philip Seymour.
Francesca, indifférente à sa présence, continuait de guetter l’entrée. Hart s’avançait avec Solange Marceaux, et finalement il la remarqua, se figeant aussitôt, une expression de parfaite incrédulité sur le visage.
Si la situation n’avait pas été dramatique, Francesca aurait trouvé sa réaction comique.
Mais il s’était déjà repris, arborant à présent un masque d’impassibilité.
Francesca lui tourna le dos, priant le Ciel pour que… En fait, elle ne savait plus quoi espérer.
— Et vous-même, comment vous appelez-vous ? demanda Philip, qui s’était saisi de sa main pour la baiser.
Il ne se contenta pas d’effleurer sa main, comme le voulaient les bonnes manières, mais l’embrassa vraiment.
Francesca, tétanisée, était incapable de proférer le moindre son.
— Émeraude, répondit Dawn à sa place. C’est une nouvelle.
Philip souriait.
— Je vois cela. Autrement dit, vous serez trop chère pour moi. Je vais être obligé d’attendre une semaine. Au moins !
Francesca libéra sa main et jeta un coup d’oeil par-dessus son épaule.
Elle redoutait que Hart ne vienne droit sur elle et ne fasse un éclat. Mais il conversait aimablement avec Solange et un autre gentleman, qu’il semblait déjà connaître. Elle soupira de soulagement. Il n’allait pas la démasquer. Elle songea alors à ce que lui avait révélé Dawn. Si Rachel venait d’arriver alors que Hart était là ce soir, c’était sans doute pour lui qu’elle avait été amenée. Francesca se détendit tout à fait. Hart s’occuperait de Rachel, pendant qu’elle s’échapperait pour prévenir la police.
— Hart, lui, pourra payer votre prix, commenta Philip, amer.
Francesca reporta son attention sur lui.
— Tout cela est si nouveau pour moi que je me sens un peu nerveuse, dit-elle.
Il lui reprit la main.
— Ma chère, vous n’avez pas de raison d’être nerveuse.
Pas dans cette robe, en tout cas.
Il sourit, et porta de nouveau sa main à ses lèvres. Francesca se libéra avant qu’il ait pu l’embrasser une seconde fois.
— Vous y goûterez la semaine prochaine, lui promit-elle.
Sa réponse parut le satisfaire, bien qu’elle n’ait déployé aucun effort pour le séduire – elle se sentait même parfaitement incapable de lui sourire. Il s’éloigna d’un air ravi.
— Il faut que tu partes d’ici au plus vite, lui conseilla Dawn. Tout à l’heure, tu avais l’air d’une biche apeurée. Et tu ne sembles même plus te souvenir comment flirter.
— Hart travaille avec moi, expliqua Francesca.
Comme Dawn paraissait stupéfaite, elle ajouta :
— Si jamais tu avais besoin d’aide, ou si tu découvrais quelque chose, n’hésite pas à le lui dire. Je suis à peu près certaine que Rachel a été amenée pour lui.
Dawn hocha la tête.
— D’accord. En attendant, nous devons absolument nous mêler aux invités. Et dès que Solange aura le dos tourné, tu t’enfuiras.
Francesca acquiesça. Si Dawn n’avait pas convoité de coucher avec elle, elle l’aurait volontiers serrée dans ses bras.
— Merci de m’aider, dit-elle.
Dawn lui sourit.
— Je le fais avec plaisir, Émeraude.
— Mon vrai nom est Francesca.
Dawn sourit encore, avant de s’éloigner.
Se retrouvant seule, Francesca prit une profonde inspiration, puis se retourna et tomba presque nez à nez avec Solange Marceaux. Elle sursauta.
— Quelque chose ne va pas ? demanda Solange.
Francesca s’obligea à sourire.
— Non, non !
— J’ai vu que vous aviez déjà fait une conquête.
— Ah, oui, Philip Seymour. Il est impatient de voir mon prix baisser.
Hart conversait à présent avec deux filles, qui en rajoutaient pour le séduire. Lui-même leur souriait. Prenait-il plaisir à cet intermède ?
S’apercevant qu’elle le regardait un peu trop fixement, Francesca reporta son attention sur Solange.
— Je voulais parler de Dawn, dit celle-ci.
Francesca sentit un frisson glacé lui vriller l’échine. Cette Solange voyait tout ! Qu’avait-elle repéré d’autre ?
— Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez aussi travaillé à Paris, ajouta Solange avec un semblant de sourire.
Francesca réfléchit à toute vitesse. Solange avait-elle remarqué sa réaction lorsque Hart était entré ? Et Hart avait-il inventé ce mensonge pour la couvrir ? Il était si rusé…
— Oh, je ne vous en avais pas parlé, parce que je n’y suis restée que deux mois, dit-elle.
Solange parut vaguement surprise.
— M. Hart a déjà son programme de prévu, pour la soirée. Mais il souhaite renouer avec vous, au moins brièvement.
Il n’a payé que pour une heure, mais il a donné le triple de ce que j’espérais. Vous devez être très bonne au lit.
Francesca afficha un air ravi. Hart s’était détaché des deux filles pendues à ses basques et s’approchait d’elles.
— Ma chère Émeraude, dit-il. Quel plaisir de vous revoir.
Elle s’obligea à sourire.
— Calder ! Cela fait si longtemps…
— Bien trop longtemps, répliqua-t-il. Si j’avais su que vous étiez ici, je vous aurais réservé toute ma soirée, ma chère.
Son attitude était parfaitement maîtrisée, mais Francesca le connaissait trop bien pour ne pas comprendre qu’il était furieux contre elle.
— Une autre fois, peut-être ? suggéra-t-elle.
— Oh, mais certainement.
Il lui prit le bras, et le serra trop fort. Puis, se tournant vers Solange :
— Merci beaucoup, madame Marceaux. Émeraude en hors-d’oeuvre, et pour plat de résistance la petite surprise que vous m’avez préparée… Je sens que je vais festoyer, ce soir.
Solange lui sourit largement.
— Bon appétit, dit-elle, avant de tourner les talons.
Hart, tenant toujours Francesca solidement par le bras, la poussa sans ménagement vers l’escalier.
— Tu me fais mal, chuchota-t-elle.
— Tant mieux. C’est quelle chambre ?
Francesca lui indiqua la porte. Hart la fit passer devant lui sans la relâcher. Elle commençait à se demander s’il n’allait pas la frapper.
Mais une fois à l’intérieur, et le battant refermé, il la libéra enfin. Francesca passa de l’autre côté du lit, pour mettre le plus de distance possible entre eux.
— Bon sang ! Que fabriques-tu ici ? grogna-t-il.
— Tu le sais très bien ! rétorqua-t-elle du même ton agressif.
Il la détailla du regard.
— Tu es comme nue, dans cette robe.
Et, avant qu’elle ait pu réagir, il était sur elle et la secouait par les épaules.
— As-tu envie de te faire violer ?
— Calder…
— Laisse-moi terminer ! T’imaginais-tu survivre à une seule soirée ici ? Ton prochain client ne prendra pas autant de précautions que moi. Il se jettera sur toi comme une bête.
— En quoi cela te concerne-t-il ?
Il se figea.
— Quoi ?
Francesca se mit à trembler. Mais ce n’était pas de peur.
— Tu te moques bien de ce qui peut m’arriver, dit-elle.
Il la regarda comme si elle était devenue folle.
— Francesca, je veux que tu sortes d’ici. Immédiatement.
Elle voulut se libérer.
— Lâche-moi !
— Non.
— Tu n’as plus aucun droit sur moi !
— Allons donc !
— Un homme qui rejette sa fiancée comme un mouchoir sale n’a plus aucun droit sur elle ! se récria-t-elle, mortifiée de sentir des larmes affluer à ses yeux.
Il tressaillit.
— Quoi ? Que dis-tu ?
— Tu m’as parfaitement entendue, rétorqua Francesca, qui se sentait à nouveau le coeur brisé.
Il la relâcha. Et lui caressa la joue.
— Mais tu as mal compris, Francesca…
— Tiens donc ? Tu as passé une nuit avec moi, et ensuite tu as décidé que tu en avais terminé avec notre engagement !
Il écarquilla les yeux.
— C’est ce que tu en as conclu ?
— Oui.
— Mon pauvre petit chou, dit-il, avant de s’emparer fougueusement de ses lèvres.
Francesca en perdit toute capacité de raisonnement. Elle s’agrippa à lui, brûlante déjà d’un désir renaissant. Et elle savait ce désir partagé, car elle sentait son membre érigé palpiter contre ses hanches.
Mais il rompit leur baiser et recula.
— Ce n’est ni le moment, ni l’endroit, dit-il.
— Tu es supposé me faire l’amour pendant une heure, Hart, lui rappela-t-elle. Alors, pourquoi te retenir ?
Il sourit.
— Pour un détective, tu as laissé échapper beaucoup d’indices, concernant notre relation.
— Comment cela ?
Il lui caressa encore la joue, puis les cheveux.
— Je voulais t’accorder une chance de décider ce que tu souhaitais vraiment faire, puisque nous savons l’un et l’autre que ce n’est pas moi que tu aimes.
Ces paroles firent à Francesca l’effet d’une douche froide. Son désir s’évanouit aussi brusquement qu’il s’était éveillé. Elle recula d’un pas.
— Calder ? commença-t-elle, incrédule, ne sachant comment interpréter exactement ses propos. Tu ne veux donc pas rompre nos fiançailles ?
Il enfouit les mains dans les poches de son pantalon.
— Bien sûr que non.
Elle sourit, le coeur soulevé d’enthousiasme, puis se recomposa une attitude plus sérieuse.
— Bon, dit-elle. Ce petit malentendu dissipé, nous devons libérer Rachel, et retrouver
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Elle se ressaisit, cependant, décidée à opérer sa sortie le plus dignement possible. Mais alors qu’elle s’apprêtait à gagner le hall, une voix l’appela dans son dos.
— Alors, comme cela, on veut me fuir ?
Francesca se figea. Puis elle se tourna lentement pour lui faire face.
Elle avait presque oublié l’effet qu’il produisait sur elle.
Leurs regards se croisèrent, et elle sentit son coeur battre la chamade. Il était beau, troublant même, quoique sa beauté n’eût rien de classique. Et surtout, il était extraordinairement séducteur et viril.
[...]
— Je savais que vous seriez là, ce soir. Pardonnez-moi, dit-elle d’une voix qu’elle aurait préférée plus assurée.
Si seulement elle pouvait raisonner sensément ! Si seulement elle pouvait se rappeler pourquoi elle avait décidé de s’enfuir de New York…
Il soutint son regard un moment, avant de lâcher :
— Vous me provoquez comme aucune femme ne l’avait encore jamais fait.
— Ce n’était pas mon intention.
Il lui prit la main gauche. Elle ne portait aucune bague à l’annulaire. Ni sur, ni sous son gant.
Francesca aurait voulu retirer sa main, mais ses muscles ne lui obéissaient plus. Elle était consciente qu’elle devait lui fournir à la fois une explication décente pour justifier qu’elle eût quitté la ville, et qu’elle ne portât pas la bague qu’il lui avait offerte. Mais le sang cognait à ses tempes, et aucun mot ne sortait de sa gorge.
— C’est donc votre décision, dit-il, glacial.
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Les deux femmes gagnèrent l'élégante salle à manger, peuplée là encore exclusivement de gentlemen, tous en repas d'affaires.
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