Un roman épistolaire post mortem.
Maman est morte ! tels sont les mots de Margaux en remettant une enveloppe à Mathieu, avocat, bel homme, séducteur et ex-amant de sa mère.
Clémence, sachant qu'elle avait un cancer incurable et que ses jours sont comptés, a rédigé une lettre pour son ex-amant Mathieu et la deuxième, une confession à sa fille.
Ce roman tourne autour de ces deux lettres, on y découvre Clémence mais aussi Mathieu, leurs amours secrètes, leurs rencontres clandestines. On ne doute pas de l'amour de Clémence mais Mathieu est plutôt coeur d'artichaut ! Ils sont mariés tous les deux et ont une famille, Clémence, malgré tout aime son mari.
Et puis il y a Tom son fils, Tom qui lui, est victime de harcèlement en raison de son homosexualité. Tom qui meurt !
Non ce n'est pas joyeux cette ambiance, mais les belles phrases, tellement bien tournées de
Pascale Joye entraînent le lecteur dans une ronde infernale,
Clémence- Mathieu, Mathieu – Clémence et puis, le vide, la séparation ; et enfin la maladie, celle qui ne laisse pas place à l'espoir ….
Elle sait écrire
Pascale Joye elle est inscrite dans mon petit répertoire des magiciennes des mots. J'avais déjà lu «
la gravité des étoiles » qui m'avait déjà séduite, et maintenant ce roman. Et au risque de me répéter mais où sont les éditeurs ? Il y a des pépites sur le marché et ils ne sont pas là au bon moment !
Un livre que je recommande vivement, pour ma part, je l'ai dévoré.