La personne ayant une déficience intellectuelle : Découvrir, comprendre, intervenir

La France, comme le Québec, aborde le deuxième millénaire avec une philosophie de normalisation et d'intégration. cela suppose que la personne ayant une déficience intellectuelle maîtrise d'autres types de compétences, notamment celles qui sont requises pour vivre et travailler dans la communauté. Cette philosophie appelle des pratiques différentes de la part des intervenants. Elle propose de porter une plus grande attention aux rôles sociaux que la personne déficiente intellectuelle peut jouer dans la société, dont ceux d'étudiant, de consommateur, de travailleur, de citoyen, de locataire, de voisin, etc. La reconnaissance de la dignité des personnes ayant une déficience intellectuelle a induit de nouvelles interventions visant à repérer les compétences d'un acteur social.

Que ressent une personne pour laquelle nous éprouvons de la pitié ? Qu'Est-ce que la pitié ? Elle exprime notre regret à l'égard d'une personne parce que les choses ne sont pas ce qu'elles devraient être ; elle n'est pas comme tout le monde. La pitié peut également détruire la personnalité parce qu'elle amoindrit la personne, elle montre qu'elle est inférieure. On éprouve de la pitié parce qu'on considère les faiblesses de la personne au lieu de regarder ses capacités ou ses forces.

L'intégration de la personne ayant une déficience intellectuelle ne peut être limitée à sa famille immédiate, parents, frères et sœurs. Quand on parle de famille, on pense à la famille élargie, oncles, tantes, cousins, cousines et aussi amis. L'intégration suppose du répit, du soutien, du dépannage. Elle suppose aussi diverses formes d'encadrement, que ce soit pour les loisirs, l'école ou le travail. En principe, notre société se dit tolérante et compréhensive. Mais dans la pratique, les parents doivent sans cesse baliser des chemins dans la forêts des préjugés.

L'affectivité est la base de la vie psychique. Elle est faite de tous les états d'âme, dont les racines plongent jusque dans l'instinct et l'inconscient. C'est par elle que nous sommes liés aux autres, au monde et à nous-mêmes. Elle confère à nos pensées et à nos actes toute leur saveur, leur raison d'être et leur élan. Elle est le fondement de notre personnalité.

L'intégration de la personne ayant une déficience intellectuelle ne peutêtre limitée à sa famille immédiate, parents, frères et sœurs. Quand on parle de famille, on pense à l