Un monde dénaturé

Bien loin de tout ce que j'ai l'habitude de lire, voilà que je me lance dans ce roman grâce à Babelio et aux éditions Decrescenzo, que je remercie d'ailleurs.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en débutant ma lecture, j'appréhendais un peu, le résumé n'en dévoilant pas trop sur le contenu du bouquin, je m'y lançais un peu à l'aveuglette.

Je dois avouer que j'ai abandonné au bout de 65 pages. Pas que ca soit un mauvais livre, du tout, mais c'est très loin d'être mon style de lecture, surtout en ce moment.
On se retrouve projeté dans les pensées plus farfelues les unes que les autres du narrateur.
Entre les cours et mes différentes activités, j'ai déjà assez de chose à penser que pour en plus me retrouver avec celles d'autres personnes, qu'en plus je ne connais pas et à laquelle, je n'arrive pas à m'attacher. Tout au contraire, le héros m'exaspérait. Je passe certainement à côté de quelque chose de très bien, mais ce n'est vraiment pas le type d'histoire dont j'ai envie pour le moment...

Les seules choses que j'ai retenues de ce début de lecture, sont qu'il aimait les bouts de sein, qu'il avait peur des nains, qu'il aimait jouer avec des cailloux et que sa petite copine l'avait trompé avec un Mexicain.
Je pense que chaque personne n'ayant pas découvert le livre et ayant simplement lu ceci, se posera la question du sens... Mais où est le rapport me demanderez-vous?!
De plus, j'ai cette nette impression de me retrouver dans les réflexions de l'auteur.Les seules choses que j'ai retenues de ce début de lecture, sont qu'il aimait les bouts de sein, qu'il avait peur des nains, qu'il aimait jouer avec des cailloux et que sa petite copine l'avait trompé avec un Mexicain. C'est alors à ce moment que vous tentez de faire tout le cheminement de votre réflexion pour comprendre comment vous en êtes arrivé à penser à ça. A la seule exception que lorsque c'est votre subconscient qui divague, c'est rapide... mais lorsque vous devez le lire, c'est d'une lenteur abominable !

En bref, je ne peux pas dire que je suis déçue étant donné que je ne m'attendais à rien de particulier. Mais vu que j'écris et publie cette critique à chaud, je montre bien mon mécontentement sans mâcher mes mots.
Je m'apprête à commencer un thriller psychologique, j'espère qu'il me plaira d'autant plus!

Merci à Masse critique et aux éditions Decrescenzo pour ce livre, le premier roman d'un auteur coréen que je lis. J'avais un peu peur de me retrouver avec des considérations politiques Corée du Nord et Corée du Sud, mais pas du tout. A l'occasion d'un voyage qu'il fait aux U.S.A. et plus particulièrement à San Francisco, l'auteur raconte ici ce qu'il a vu, entendu, vécu et ressenti ou peut-être mieux encore comme il le dit, "des choses que je n'ai pas vues comme elles se présentaient à mes yeux, que je n'ai pas entendues comme elles se présentaient à mes oreilles, que je n'ai pas ressenties comme elles se présentaient à mon coeur, bref, que je n'ai pas recueillies telles que je les ai vécues." Tour à tour il nous donne ses souvenirs et ses pensées mais également celles qu'il attribue aux êtres, humains ou animaux, qu'il croise sur sa route, dans ses rêves ou dans ses souvenirs, le tout avec un humour subtil. Parce que, depuis qu'à l'âge de 7 ans il est tombé (ou pas) d'un plaqueminier et s'est cogné fortement le coccyx il se laisse envahir et entraîner par des idées et des sentiments déjantés, ce qu'il apprécie car, après tout, le réel est inconsistant. Et l'auteur conclut en disant : "Le livre entier aurait bien pu avoir pour titre 'Nuages filant au gré du vent', car à mon avis, parmi toutes les réalités de la nature, ce qui montre le mieux qu'elles n'ont rien de solide en profondeur, ce sont les nuages. Et en même temps, ce récit qui n'est qu'un jeu de pensées et de mots n'a aucun noyau solide, tout comme les nuages qui filent au gré du vent."
Un livre à découvrir, même s'il peut rebuter les lecteurs de romans traditionnels.

J'ai lu ce livre dans le cadre de la masse critique, je remercie donc les Editions Decrescenzo pour ce roman.
Comme l'indique le résumé, le narrateur, qui est coréen, rejoint son ex petite amie aux Etats-Unis. Celle-ci est en couple, avec le "mexicain", et notre personnage principal partage donc leur quotidien.
Les personnages ont l'air de passer leur temps à boire mais surtout à ne rien faire de bien précis. le narrateur part de petits riens pour raconter des anecdotes qui n'ont ni queue ni tête, le côté loufoque des récits, qui aurait pu apporter de l'humour et de l'originalité, a fini par profondément m'ennuyer. Car même si chaque anecdote est différente on a presque l'impression qu'on reste sur le même fil et que l'on n'avance pas, une sorte de répétition.
Je ne suis pas arrivée à apprécier ce livre qui pourtant par son résumé m'avait beaucoup intriguée et attirée. J'aime beaucoup la littérature asiatique et là je ne l'ai pas du tout retrouvée.