Qu’est-ce que tu es ? Misérable, voilà ce que je suis. J’ai deux planchettes vissées sur les tempes.
Les soucis dont le fardeau sert d'excuses au privilégié devant l'opprimé, ne sont précisément que les soucis de la conservation des privilèges.
La vanité enlaidit, elle devrait donc se tuer, elle se blesse seulement et devient de la "vanité blessée".
Il n'est personne qui ne désire réaliser autant de réformes que les enfants.
On ne devrait lire que des livres qui nous piquent et nous mordent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire?
La vie est une perpétuelle distraction qui ne vous laisse même pas prendre conscience de ce dont elle distrait.
Construis-toi pour te surprendre, l’important n’est pas d’être, mais de devenir.
Vous n'avez pas besoin de quitter votre chambre. Restez assis à votre table, et écoutez. Vous n'avez même pas besoin d'écouter, attendez simplement, ne bougez pas., restez seul. Le monde va venir librement s'offrir à vous pour être démasqué. Il n'a pas le choix, il va se dérouler en extase à vos pieds.
Le regard ne s'empare pas des images, ce sont elles qui s'emparent du regard. Elles inondent la conscience.
La musique est une amplification de la vie sensible. La poésie, par contre, est une façon de maîtriser, de sublimer.