Chi - Une vie de chat, tome 3

Troisième tome avec Chi et les Yamada. Chi s'émancipe et fait ami-ami avec le gros chat noir, le "chat-ours". Elle attend beaucoup de lui, elle apprend plein de choses. Mais les deux chats ne sont pas très discrets et ils sont aperçus ensemble par la gardienne...
Chi devient plus indépendante, elle prend ses marques. Elle garde tout de même cet émerveillement constant de tout ce qui est nouveau. J'ai beaucoup aimé cette entente avec le "chat-ours". Moins de tendresse avec les Yamada, ils sont plutôt occupés à tenter de trouver une solution... Mes enfants apprécient toujours autant le chaton et se sont bien inquiétés de l'avenir de Chi... La fin semble apporter une solution, à suivre dans le tome 4 !

Je te raconte le pitch du roman : Que faire quand on est une mignonne petite chatte ? Moi, forcément, j'ai envie de la caresser. C'est mon dada, c'est même la raison d'être d'une chatte aux poils doux et soyeux que de se faire caresser à en perdre toute notion de temps et ainsi s'abandonner presque à la vie.

Et c'est pendant qu'elle se fait caresser langoureusement que la petite chatte prend peur. Un cri d'effroi devant le monstre tout poilu qu'elle vient de voir et qui s'approche d'elle. C'est quoi ce truc énorme ?

Vous l'aurez compris, ce troisième tome tourne à séance d'apprentissage - ou d'horreur façon teen-movie. Ma petite chatte préférée découvre ainsi la vie, son nouvel environnement, ses plaisirs et surtout de nouvelles peurs. de l'insouciance, elle passe au questionnement sur son être, genre allonge-toi sur le divan, petite chatte, je vais te psychanalyser.

Une troisième expérience donc, qui m'a pourtant moins convaincu. Aurai-je atteint l'âge de la maturité ?

il y a quelques années déjà, j'ai lu les deux premiers tomes de la saga chi, une vie de chat, avant de la laisser complètement de côté. j'ai voulu la reprendre parce que j'avais tout de même bien aimé ma lecture !

dans ce troisième tome, chi part souvent de l'appartement des yamada afin de retrouver son copain noiraud, un gros chat noir. seulement, la gardienne de l'immeuble interdit à ses locataires d'avoir des animaux et elle recherche déjà à savoir à qui est ce gros chat noir...

dans mon souvenir, les deux premiers tomes ne racontaient pas une histoire linéaire : même si nous en sommes encore loin ici, puisque chaque planche raconte une aventure de chi, il y a tout de même un fil conducteur. l'intrigue avance plutôt bien et des changements sont opérés chez les yamada...

il y a toujours pas mal d'humour, amené par les bêtises que chi peut faire, mais il y a également une véritable histoire de fond qui parle du traitement envers les animaux. cela ne va tout de même pas trop en profondeur, puisque nous avons surtout un manga kawaii !

Chi n'est pas vraiment un chat. Les éléments qui nous le prouvent sont les suivants :
• Chi se laisse photographier avec toute la nonchalance photogénique des plus grands acteurs. le flash ne l'éblouit même pas.
• Chi est un être supérieur pour qui le bonheur de ses maîtres passe avant toute chose. si Noiraud s'éclate à bouffer des lézards, Chi pense au bonheur qu'elle aurait à leur faire cadeau d'une telle proie.
• Chi ne sort jamais ses griffes sauf pour se coincer misérablement dans un rideau.
• Chi est un animal philosophique. Partant de l'observation de canards en plastique et de la Lune, elle en déduit que l'absence de Noiraud ne signifie pas qu'il a disparu mais qu'il est simplement loin d'elle. Rationnellement, Chi est rassurée par ce constat et retourne joyeusement se rouler dans une feuille de papier journal.



Plutôt que de les pousser à s'interroger sur l'identité véritable de Chi, ses maîtres encouragent ses comportements douteux. D'ailleurs, si Chi n'est pas vraiment un chat, ses maîtres, eux, ne sont pas vraiment des êtres humains :
• Ils ont acheté un appareil photo dont l'utilisation est entièrement et uniquement dédiée à Chi.
• Ils n'arrivent pas à communiquer entre eux plus de trente secondes si Chi vient se trémousser sous leurs yeux en zozotant.
• Lorsque Chi déchire les beaux rideaux de l'appartement, ils ne trouvent rien de mieux à faire que de la comparer tendrement à une mouche prise au piège d'une toile d'araignée. le lecteur ne connaîtra pas l'avenir dudit rideau déchiqueté.
• Ils n'arrivent pas à se faire à l'idée que la propriétaire de l'immeuble leur demande de se débarrasser de Chi. Sombrant dans une profonde dépression qui annihile toute activité sociale et professionnelle, ils se décident finalement à quitter leur appartement pour s'installer dans une résidence où les animaux sont acceptés. A quel prix ? Nous ne le saurons jamais.



On se demande qui de Chi ou de ses maîtres mérite le plus la camisole de force. Si cela ne tenait qu'à nous, on les enfermerait tous. Mais il semblerait que Konami Kanata ait décidé de les laisser en liberté… le prochain tome risque d'être encore plus effrayant que celui-ci…

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Décidément les aventures de Chi me donnent le sourire.
J'ai trouvé cet opus meilleur que le précédent, probablement car Chi fait encore plus de bêtises.

Par contre, il n'y a aucune nouveautés, pas de surprise : Konami Kanata a trouvé un bon filon et elle creuse. Aussi je ne pense pas me faire l'intégrale mais, par contre, je continuerai à piocher un album de temps en temps, histoire d'ensoleiller les jours de pluie.